Max : « Bonjour à tous ! »
Samuel : « Soyez les bienvenus dans notre bulletin d’informations en direct-différé ! »
Max : « Un bulletin un peu spécial car il est entièrement consacré aux Arthropodes ! »
Samuel : « Nous en vîmes quelques uns 🙂 »
Max : « Léo, tu es dans ta tête ? »
Léo : « Oups ! Pardon, j’étudiais la grande prêle 🙂 »
Max : « Tu étudieras plus tard ! Tu as même pas bonjouré nos lecteurs ! »
Léo : « Bonjour à tous ! Nous sommes donc en direct-différé au Royaume des Geais. La question que tout le monde se pose est : y a t-il des geais au Royaume des Geais ? »
Samuel : « Et bien oui ! En voici la preuve ! »
Léo : « Ce sont les seules fotos de zoisos de cet article. »
Max : « Non Léo. Il y a la buse variable. »
Léo : « Tu l’as laissée ? »
Max : « Ben oui. »
Léo : « D’accord. »
Samuel : « Maintenant nous voudrions vous présenter notre nouveau copain. »
Léo : « Il était un peu intimidé de nous rencontrer. »
Max : « Il s’est un peu sauvé mais il nous a bien observé au passage. »
Léo : « Bonome a eu du mal à le fotoer. »
Max : « C’est un campagnol roussâtre. »
Léo : « Si on dit pas des erreurs. »
Samuel : « Il avait un peu trop peur pour se présenter. »
Max : « Mais on espère qu’il va s’habituer à nous. »
Léo : « Bonome lui a parlé en campagnolien pour lui dire de pas avoir peur et qu’on retournerait sûrement le voir. »
Max : « Nous pouvons commencer les Arthropodes. »
Léo : « On fait un rappel ? »
Samuel : « Je veux bien le faire ! »
Max : « Pas trop long s’il te plaît petit Sam. »
Samuel : « Je fais bref. Il y a des tas de zanimos qui ont une cuticule dure autour de leur corps et ils ont des pattes articulées. On les regroupe sous le terme d’Arthropode. C’est assez bref ? »
Max : « C’est parfait. »
Léo : « Parmi les Arthropodes, il y en a qui ont trois paires de pattes, une paire d’antennes et des ailes. »
Max : « On les appelle les Insectes. »
Samuel : « Évidemment il y a des tas d’Insectes. Il y en a qui peuvent pas replier les ailes en arrière au repos parce que les muscles des ailes sont insérés directement à la base des ailes. »
Léo : « Ils ont comme autres particularités d’avoir des ailes antérieures qui recouvrent jamais les ailes postérieures. Leurs pièces buccales sont toujours broyeuses et ils ont un développement hémimétabole . »
Max : « Léo, peux-tu rappeler hémimétabole ? »
Léo : « Bien sûr. C’est quand il y a pas de stade fixé dans la métamorphose. Il y a l’œuf, la larve et l’imago. Pas de nymphe dans son cocon. »
Max : « Merci Léo. »
Samuel : « Vous avez compris que nous parlons des Paléoptères. »
Max : « Nous vous en avons parlé il y a pas longtemps. Au sujet d’une éphémère rencontrée… à l’Écluse des Œdicnèmes. »
Léo : « Les Paléoptères regroupent les Ephéméroptères et les Odonates. »
Max : « Nous en avons pas vu beaucoup lors de nos inspections du Royaume des Geais. »
Léo : « Aucun Éphéméroptères… »
Samuel : « Les seules fotos d’Odonates que nous ayons sont celles-ci. »
Max : « Il s’agit d’un sympétrum strié. »
Samuel : « Quelques grand patrouilleurs bleus patrouillent un peu partout. Mais comme ils se posent pas, on arrive pas à voir qui c’est. »
Léo : « On peut pas vous dire. »
Max : « J’hypothéserais que ce sont des anax empereurs… »
Samuel : « Nous vous tiendrons au courant si nous arrivons à le identifier. »
Léo : « C’est tout pour les Paléoptères. Nous passons donc au Néoptères. »
Max : « Nous suivrons l’ordre adopté par Faune France pour les groupes. »
Samuel : « Ce qui est pas forcément très scientifiques. Les Néoptères sont eux-mêmes découpés en Oligonéoptères, Paranéoptères et Polynéoptères selon trois traits évolutifs qui sont… l’expansion des ailes, le développement des articulations alaires et l’apparition d’une métamorphose complète. »
Max : « Tu as ça dans tes fiches ? »
Samuel : « Ben oui ! Mais il faudrait que je révise pour expliquer vraiment les Oligo-, Para- et Polynéoptères. »
Max : « Ben tu nous diras plus tard alors 🙂 »
Léo : « Moi je voulais juste dire que nous allions commencer par les Lépidoptères Rhopalocères. »
Max : « Les Hespéridés ! On vous en a parlé dans l’article précédent. Ici, nous avons vu des sylvaines. »
Léo : « Ces fotos montrent deux choses. Les Lépidoptères ont des pièces buccales transformées en une longue trompe qui leur permet d’aspirer le nectar des fleurs. »
Samuel : « Ils sont nectarivores. »
Léo : « Elles montrent également qu’il y a des taches claires sur les ailes de la Sylvaine et ces taches sont disposées sans forme précise. »
Max : « Il me semble que ce sont des femelles sur ces fotos. »
Léo : « Là, c’est un mâle. »
Samuel : « Les taches claires sont encore visibles mais il y a en plus une bande noire. C’est la bande androconiale. Il y a là des écailles modifiées qui produisent des phéromones pour attirer les femelles. »
Max : « Les bandes androconiales sont présentes chez énormément de Rhopalocères mâles. »
Léo : « Là c’est une jolie foto de Sylvaine. Elle apporte rien du tout mais on s’en fiche 🙂 »
Samuel : « Pas d’autres Hespéridés. Sauf si nous avons raté des Hespéries… »
Léo : « Du coup, on passe au Lycanidés. Ce sont souvent des petits papillons bleus sauf quand ils sont pas bleus 🙂 »
Max : « 🙂 Deux espèces sont très fréquentes. L’azuré commun… »
Max : « Et l’azuré des nerpruns… »
Samuel : « On vous les a déjà présentés ceux là. Par contre, le suivant non 🙂 »
Léo : « Le thècle du chêne ! Rholala ! »
Max : « La bonne nouvelle est qu’il était sur une chêne ! Ouf ! Imaginez qu’il fût sur un hêtre ! On aurait dû lui faire une formation. »
Léo : « Max, quand on parle du thècle du chêne c’est parce que la chenille se développe sur le chêne. C’est pas l’imago ! L’imago fait rien qu’à se balader ! »
Max : « Oui ben c’est quand même bien que le thècle du chêne soit sur un chêne ! »
Samuel : « Vous vous souvenez peut-être que nous avions vu un thècle du prunier. »
Max : « Et ben là, c’est un thècle du chêne 🙂 »
Léo : « Les thècles, tous, sont plutôt rares. »
Max : « C’est pas tous les jours qu’on en voit 🙂 »
Léo : « Voilà pour les Lycanidés. Il y en a peut-être d’autres. »
Max : « Si vous voulez savoir, il vous suffit d’aller voir 🙂 »
Léo : « Max… »
Max : « Ouiii 🙂 »
Léo : « T’es trop bête 🙂 »
Max : « C’est toi mon modèle mon cher Léo 🙂 »
Samuel : « Bon ben moi je continue le bulletin d’informations. Nous arrivons aux Nymphalidés. C’est une vaste famille de Rhopalocères. Nous en avons croisé quelques uns. »
Léo : « Du classique 🙂 Surtout que bonome connaît bien ce Royaume et il sait où sont les zanimos. »
Max : « Il y a par exemple un petit bosquet à buddleias qui attire beaucoup des Insectes. »
Samuel : « Le buddleia est parfois appelé arbre à papillons. »
Max : « Merci petit Sam. Et bien dans ce petit bosquet bonome sait qu’on va voir des tabacs d’Espagne. A chaque fois ! »
Léo : « Tu parles du petit bosquet du grand chemin ? »
Max : « Oui Léo. »
Léo : « Il y a bien des tabacs d’Espagne mais il y a pas des buddleias ! Le buddleia c’est dans la carrière ! »
Max : « Il y a pas de buddleias là ? »
Léo : « Ben non ! Des ronces oui et d’autres arbustes mais pas de buddleias là. »
Max : « Zutalor ! »
Samuel : « 🙂 Montrons le tabac d’Espagne sur le buddleia… »
Max : « On parle de la carrière ? »
Léo : « Oui. Je propose qu’on coupe cet article spécial Arthropodes en deux et qu’on décrive le Royaume à la fin de la première partie. »
Max : « D’accord. »
Samuel : « Il faut faire attention avec le tabac d’Espagne. »
Max : « Oui. Le tabac c’est pas bon pour la santé. Il faut faire attention. Il faut pas pétuner. Que le tabac vienne d’Espagne ou d’ailleurs d’ailleurs. Ne soyons pas ibérophobes. »
Samuel : « Suis-je donc le seul petitours ici à présenter sérieusement ce bulletin d’informations ? »
Max : « Ben non ! Moi aussi je suis sérieux. Tu as raison de dire qu’il faut faire attention avec le tabac. »
Samuel : « Avec le tabac d’Espagne ! »
Max : « Pas seulement petit Sam ! Pas seulement ! »
Samuel : « Cousin Léo, vient à mon secours s’il te plaît. »
Léo : « Ce que veux nous dire notre cher petit Sam c’est qu’il y a d’autres papillons qui ressemblent au tabac d’Espagne et c’est pour cela qu’il faut faire attention ! »
Max : « Ah bah oui ! D’accord ! Ben oui… Il faut faire attention avec Argynnis paphia ! Évidemment ! Parce qu’il le petit nacré, le grand nacré, le nacré de la caneberge, la petite violette… Ils se ressemblent beaucoup tous. »
Léo : « Mais ici, on a vu que le tabac d’Espagne. Aucun autre Argynnini… »
Samuel : « Non, mais il y a des Nymphalini. »
Max : « Argynnini, Nymphalini… ce sont les tribus. »
Léo : « On a pas parlé des sous-familles… »
Max : « Je rappelle que nous sommes ici dans la famille des Nymphalidés. Le tabac d’Espagne fait partie de la sous-famille des Heliconiinés tribu des Argynnini. »
Léo : « Nous passons maintenant à la sous-famille des Nymphalinés tribu des Nymphalini… »
Max : « C’est là que je me rends compte que bonome les as pas tous fotoés… »
Léo : « On a qui en foto ? »
Max : « Robert… »
Léo : « Oui. Et qui d’autres ? »
Max : « Robert… »
Léo : « Ah oui. Ça fait pas beaucoup ça… »
Samuel : « Pourtant nous avons vu des paons du jour, des cartes géographiques, des vulcains… »
Max : « Et Robert-le-Diable. La foto est même pas belle… »
Léo : « Dépêchons-nous de passer à la suite. »
Samuel : « Sous-famille des Satyrinés tribu des Satyrini. »
Léo : « Là aussi il faut faire attention car ils ont un peu tendance à se ressembler. »
Max : « C’est un peu le principe… »
Samuel : « Commençons par le fadet commun ou procris… »
Léo : « Des trois espèces que nous allons enchaîner c’est celle qui apparaît le plus tôt dans l’année. »
Max : « Nous en avons vu beaucoup depuis la sortie du confinement. »
Léo : « Le problème est que nous avons beaucoup inspecté en fait. Nous sommes bien évidemment en retard dans nos écrits et nous faisons des synthèses de plusieurs sorties à chaque fois. »
Max : « Certes Léo, mais pourquoi racontes-tu cela ? »
Léo : « Pour expliquer qu’on manque parfois de fotos. Imaginez que nous soyons allés dans un Royaume. Bonome y a fait des tas de fotos. Ensuite, nous allons dans un autre Royaume. Nous savons que nous avons déjà des tas de fotos alors nous en demandons moins à bonome. Mais c’est pas le bon Royaume ! »
Max : « Je comprends. Tu justifies notre manque d’illustrations ! »
Léo : « Ben oui… »
Max : « Oui ben tant mieux si on a pas toutes les espèces dans chaque Royaume ! Rappelle moi combien nous avons de fotos pour cet article ? »
Léo : « Un peu plus de 150. »
Max : « Tu crois pas que ça suffit ? »
Léo : « Si si ! Oulala ! »
Samuel : « Après le procris apparaît le myrtil. Il se ressemblent beaucoup tous les deux… »
Léo : « Le myrtil a lui aussi un ocelle sur l’aile antérieure. Il s’agit d’un point blanc sur un cercle noir. Chez le procris cet ocelle est bordé de jaune. Pas chez le myrtil. »
Max : « Le myrtil peut avoir deux points noir sur l’aile postérieure. Mais pas toujours. »
Samuel : « Sinon, ils se ressemblent beaucoup quand même. »
Léo : « Et il y a l’amaryllis en plus ! »
Max : « Il me semble que c’est le plus tardif. »
Léo : « L’ocelle comporte deux point blancs sur fond noir. »
Max : « Sinon c’est presque tout pareil que le fadet commun. »
Samuel : « Soyez vigilants chers lecteurs quand vous voyez ces Satyrini ! »
Max : « Comme Satyrini il y a également le demi-deuil. »
Léo : « Facile à reconnaître lui 🙂 »
Max : « Facile 🙂 Sauf dans les régions où il y a des espèces similaires. Mais c’est pas ici 🙂 »
Léo : « Il est plutôt précoce aussi lui. On le voit depuis le début du déconfinement. »
Samuel : « C’est même souvent l’espèce la plus abondante. »
Max : « Signalons également quelques tircis… »
Léo : « Changeons de famille ! »
Max : « Nous arrivons aux Papilionidés. »
Samuel : « Dans la région, il y a que deux espèce : le flambé et le machaon. »
Léo : « Voici un flambé… »
Max : « Celui-là s’est fait croquer le bout des ailes… »
Léo : « Ou alors il est très âgé. »
Samuel : « Nous en avons vu un autre un peu plus neuf… »
Léo : « Pas de machaon pour le moment… »
Samuel : « Passons donc aux Piéridés. »
Max : « Oulala ! Les papillons tout blanc… »
Léo : « Ou jaunes 🙂 »
Max : « C’est pas tout facile les Piéridés. »
Samuel : « Nous avons quand même quelques bases. Par exemple, nous savons très bien identifier les citron. »
Max : « Ben oui ! C’est ovale, jaune et ça donne un jus très acide qui assaisonne très bien les carottes râpées. »
Léo : « Tu assaisonnes les carottes râpées avec du jus de papillon toi ? »
Max : « Ben non. Avec du jus de citron. En vrai je mange pas des carottes râpées. Mais j’ai vu faire bonome. »
Samuel : « Cousin Max, tu es pas du tout concentré ! Ça va pas du tout ça ! On parle du citron papillon ! »
Max : « Oups 🙂 C’est pas de ma faute ! C’est à cause du rougequeue noir ! »
Léo : « Ah… ? »
Max : « Ben oui ! Il me réveille à quatre heures du matin ! Alors après je suis tout fatigué et j’arrive pas à me concentrer. »
Léo : « Mouai… Revenons au citron papillon. »
Samuel : « Gonepteryx rhamni, Piéridés. Gonepteryx ça veut dire ‘ailes qui a des côtés’. Elle a des côtés parce qu’il y a des angles. Elles sont pas bien arrondies les ailes des Gonepteryx. »
Léo : « Passons aux Pieris. »
Max : « Aïe ! »
Léo : « Je me souviens de notre première sortie au Royaume des Sternes. Tu m’avais dit que tu mélangeais tous les piéris. »
Max : « J’ai fait un peu de progrès depuis mais je suis quand même pas sûr de moi. »
Samuel : « Cousin Max, que peux-tu nous dire de ce Piéridé ? »
Max : « Alors… Il faut savoir qu’il y a au moins quatre espèces qui ressemblent en gros à ça. Ce sont les piérides du chou, de la rave, du navet et de la moutarde. En vol, je les reconnais pas du tout. Là c’est pas facile parce qu’on voit un peu l’avers et un peu le revers des ailes. Mais il y a un détail qui m’échappe pas 🙂 Voyez-vous le noir au coin de l’aile ? »
Léo : « On le voit ! »
Max : « Il forme bien un croissant qui déborde sur les deux côtés de l’angle de l’aile. »
Léo : « En effet ! »
Max : « C’est donc un piéride du chou ! Pieris brassicae, Piéridés. Sur les fotos suivantes un mâle aimerait faire des œufs mais la femelle a pas eu envie… »
Max : « On voit bien le croissant noir. Les deux points de l’aile antérieure du mâle sont également bien visibles et on peut apercevoir la bande androconiale noire. Chez la femelle, le croissant noir est moins large et il y a qu’une seule tache noire. Voici deux autres fotos de piéride du chou juste pour le plaisir des yeux 🙂 »
Samuel : « Je crois que nous en avons terminé avec les papillons. »
Léo : « Nous allons donc passer aux Orthoptères. »
Max : « Nous vous en avons parlé dans l’article précédent. Il y a les Ensifères et les Caelifères. »
Samuel : « Je rappelle que les Ensifères grérariaptes sont appelés locustes. »
Léo : « Et les Ensifères sont parfois appelés sauteriaux. »
Max : « Nous frimons un peu parce qu’on sait pas reconnaître les Orthoptères. »
Samuel : « Il va falloir qu’on étudie ça sérieusement. »
Léo : « Du coup, nous avons pas beaucoup d’espèces à vous présenter. »
Max : « La grande sauterelle verte… »
Max : « Elle est présente un peu partout. Même dans le jardin de Brindille 🙂 »
Léo : « et puis cette bonne surprise ! »
Samuel : « C’est un oedipode turquoise ! »
Léo : « On savait pas qu’il y en avait par ici ! »
Max : « Il faut dire que le Royaume des Geais est peu fréquenté par les naturalistes. Du coup, il y a presque pas de données sur ce Royaume dans Faune IDF. »
Samuel : « Il me semble qu’en dehors des zoisos, nous sommes les seuls contributeurs. »
Max : « Petit Sam, le rougequeue noir te réveillerait-il toi aussi ? »
Samuel : « Pas du tout 🙂 »
Max : « Alors tu as aucune excuse ! »
Samuel : « Qu’est ce que j’ai fait ? »
Max : « Relis ta phrase : ‘En dehors des zoisos, nous sommes les seuls contributeurs.’ Les zoisos seraient-ils contributeurs à Faune IDF ? »
Samuel : « Oups ! Je me suis mal exprimé. »
Léo : « On s’en fiche ! On a compris ta phrase petit Sam ! Je retiendrais qu’il y a des oedipodes turquoises dans ce Royaume ! »
Max : « Et des phanéroptères juvéniles 🙂 »
Léo : « Une précision s’impose. Nous avons pas reconnu nous-mêmes ce phanéroptère juvénile. »
Max : « En vrai, j’ai publié l’oedipode et cet Orthoptère juvénile dans Faune IDF et le gentil monsieur des Orthoptères s’est manifesté. Il a confirmé l’oedipode turquoise et c’est lui qui nous a dit que ce juvénile est un phanéropère. Du coup, je lui ai écrit pour savoir s’il accepterait d’identifier nos Orthoptères. Tous… Il a bien voulu. J’ai donc fait un article spécial dans le blog avec nos fotos. Vingt minutes plus tard il nous a envoyé toutes les identifications ! Hoplà ! »
Samuel : « Bravo Julien ! Bravo ! »
Max : « Il s’appelle Julien le gentil monsieur des Orthoptères 🙂 »
Léo : « J’aurais bien aimé qu’il explique ses identifications. »
Max : « Ben moi aussi. Mais il faut pas qu’on en demande trop. On va étudier ça de notre côté. »
Léo : « Passons au Hyménoptères. »
Max : « Encore un groupe compliqué ! Pour le moment, nous l’étudions pas vraiment. »
Léo : « Nous nous limitons à quelques identifications de temps en temps. »
Max : « On peut pas tout faire d’un coup ! »
Samuel : « Moi j’aimerais bien ! On s’installe dans un Royaume pas trop grand et on étudie absolument tous les zanimos ! Tous les groupes ! Avec le filet à papillons et tout ! On y reste la journée si il le faut ! »
Max : « Je reconnais bien ton enthousiasme mon petit Sam. »
Léo : « Je suis pas sûr mais je pense que bonome aimerait faire ça lui aussi. »
Max : « Sauf pour le filet. Il veut pas l’utiliser parce qu’il a peur de blesser des Insectes. Ça c’est bonome. Il nous offre un filet pour nous faire plaisir mais il l’utilise pas 🙂 »
Léo : « On revient aux Hyménoptères ? »
Max : « Oui ! Quelques bourdons pour commencer… »
Samuel : « Un bourdon de Pâques également appelé bourdon des champs… »
Léo : « Un bourdon terrestre… »
Max : « Précisons que la détermination d’une espèce de bourdon est pas chose facile. D’ailleurs, il me semble qu’il y a pas vraiment d’espèces mais plutôt des groupes. »
Léo : « Des espèces avec de nombreuses variantes… »
Samuel : « C’est pour ça que c’est difficile. »
Max : « Parfois, on sait pas du tout. Comme ce bourdon… »
Léo : « J’aime bien cette foto. Il est couvert de pollen ce bourdon. »
Max : « Je rappelle rapidement la classification des Hyménoptères. Il y a les Symphites et les Apocrites. Les Apocrites, ceux qui ont une taille de guêpe, se subdivisent en Aculéates et en Térébrants. »
Samuel : « Les Aculéates ont un aiguillons qui pique. »
Max : « Aïe ! Ouille ! »
Léo : « Les Térébrants ont une tarière qui permet de pondre les œufs souvent dans d’autres zanimos. »
Max : « Nous avons déjà expliqué que ce sont des parasitoïdes. Comme les Ichneumons. »
Samuel : « C’est d’ailleurs ici que nous vous avons parlé des Ichneumons il y a pas si longtemps. »
Léo : « Notre première sortie post-confinement le 12 mai. »
Max : « Nous en avons vu d’autres d’Ichneumons. »
Samuel : « Comme celui-ci… »
Léo : « Encore une identification difficile… »
Max : « Ça explique que nous soyons tellement en retard dans mon blog. Quand on observe que les zoisos, nous avons aucun travail à faire en rentrant. On trie les fotos. On en choisit. On publie dans Faune IDF et on peut commencer à graver direct ! »
Léo : « Là, on passe des heures à identifier les bestioles. Après, il est tard et on va au lit. »
Samuel : « Le lendemain on termine certaines identifications. »
Max : « Et on a pas le temps d’écrire ! »
Léo : « Revenons à notre Ichneumon. »
Léo : « Vous remarquerez qu’il a des antennes tricolores : brun, jaune, noir. »
Max : « Le seul ichneumon que nous ayons vu ayant des antennes tricolores est Ichneumon xanthorius. C’est ce que j’ai mis dans Faune France. Je m’attends à recevoir un pigeon-électronique de correction… J’en ai eu quelques uns quand même ces derniers temps… »
Léo : « Mais aucun pour les araignées. A mon avis ils corrigent rien du tout en araignées… »
Max : « On verra bien. »
Samuel : « Ichneumon xanthorius a pas une longue tarière. C’est pas un bon exemple pour illustrer les Ichneumonidés parasitoïdes. Les suivants sont plus intéressants. Regardez ça ! »
Max : « Difficile à fotoer en intégralité ! La tarière est plus longue que le corps ! »
Léo : « Impossible de donner l’espèce. Nous nous arrêterons au genre probable : Gasteruption. »
Samuel : « Il y a plusieurs espèces mais nous connaissons pas assez pour vous en dire plus. »
Max : « Cette seconde série de fotos montre un autre individu appartenant probablement à une autre espèce. »
Léo : « Comme vous le voyez l’abdomen est strié brun et noir alors que sur l’individu précédent il était entièrement brun. Et la tarière est bien plus courte. »
Max : « Voilà voilà… »
Léo : « Je propose que nous fassions une pause. »
Max : « On la fait dans la carrière ? »
Léo : « Oui, comme ça on pourra expliquer. »
Max : « Alors il faut attendre que bonome y aille puis qu’il en ressorte. »
Léo : « Pourquoi ? »
Max : « Parce que : ‘Nous entrerons dans la carrière quand nous aînés n’y seront plus !’ »
Léo : « Pfff !!! »
Samuel : « Pas d’accord ! »
Max : « Pourquoi petit Sam ? »
Samuel : « Parce que : ‘Nous y trouverons leur poussières et la trace de leurs vertus.’ Je veux pas que bonome soit pousssiéré ! »
Léo : « Mouai… Une pause s’impose… A tout de suite… »
Bonjour Nicolas,
Merci de dire que mon blog est bien sympathique. Ça me fait bien plaisir. Je regarde le votre dès que possible.
Vous prenez toutes fotos que vous voulez. Je vous demande juste de me le dire. J’ai d’autres fotos de thècle du chêne. Je vous les envoie de ce pas.
Merci beaucoup et à bientôt.
Max
Bonjour, merci pour votre blog bien sympathique. J’anime moi-même un blog naturaliste depuis quelques années.
Me serait-il possible de vous « emprunter » une photo? Pour une publication sur la chênaie et le réchauffement climatique. Il s’agit de celle de Favonius quercus, le Thècle du chêne, dans le royaume des Geais (cliché de gauche). Bien entendu vous êtes cité comme auteur et vous pouvez composer la légende de la photo (auteur nom entier – espèce – lieu – date). Si cela est possible, je vous en remercie vivement! Salutations naturalistes, Nicolas PINCZON