Le Grand Étang…
Max : « Nous voici donc au Grand Étang ! »
Léo : « On s’est téléportés 🙂 »
Samuel : « Nous allons faire bref puisque nous avons rien vu d’exceptionnel… »
Max : « Grébu couve ! »
Léo : « Les deux adultes se relaient pour couver et à chaque changement de quart il faut apporter une brindille. »
Max : « Il faut apporter Brindille ? »
Léo : « Pas Brindille ! Une brindille ! Un végéto ! Pour aménager le nid. »
Samuel : « A la fin de la couvaison, le nid est bien plus grand qu’au début. »
Max : « La bonne nouvelle c’est qu’il va y avoir des petits grébus bientôt. »
Samuel : « Dire que nous avons vu dès le mois de février ! »
Léo : « Et en octobre dernier ! »
Max : « Il me semble qu’ils étaient nés fin septembre… »
Samuel : « Ce qui fait qu’il est possible de voir des petits grébus une bonne partie de l’année. »
Max : « C’est tout ce qu’il y avait à signaler au premier observatoire. Passons au Grand Observatoire. »
Léo : « On se téléporte encore. Voilà ! »
Max : « Samuel… »
Samuel : « Oui cousin Max 🙂 Code 50 chez les mouettes qui rigolent ! »
Max : « Chaque année nous voyons des jeunes mouettes ici. »
Léo : « Et chaque année nous nous en réjouissons 🙂 »
Samuel : « Aucune lassitude ! Aucun sentiment d’ennui parce qu’on a déjà vu. »
Max : « Au contraire ! Chaque année notre joie est plus grande ! »
Léo : « Ben oui 🙂 C’est difficile à expliquer. Disons qu’on aime bien voir que la nature va bien. »
Max : « Par contre, bonome va pas bien dans sa tête ! »
Léo : « Qu’est ce qu’il a fait encore ? »
Max : « Qu’est ce qu’il a pas fait plutôt ! Il a pas fait la foto ‘vue générale depuis le Grand Observatoire’ ! »
Léo : « Ah oui 🙂 »
Max : « Comment on fait pour montrer le niveau d’eau nous ? »
Samuel : « Nous disons qu’il a bien baissé. »
Léo : « On va revenir bientôt. On lui rappellera de faire la foto. »
Max : « On peut pas montrer non plus que l’espace devant l’obs est un territoire Laridés ! »
Léo : « Ces fotos devraient suffire… »
Samuel : « La forte densité de goélands est bien visible. »
Léo : « Me demandez pas ! Je veux plus entendre parler de goélands. J’en ai assez des goélands. »
Max : « Tu es plus laridophile ? »
Léo : « Ben… Ce sont toujours de très beaux zoisos les Laridés mais je mélange tout les juvéniles de goélands. Ça me déprime. »
Samuel : « Je m’y connais pas aussi bien que toi cousin Léo mais il me semble qu’il y a que des leucophées là. »
Léo : « Sauf si il y a des bruns ou un pontique quelque part… »
Max : « Il y a surtout un héron cendré première année. »
Samuel : « Et quelques grands cormorans… »
Max : « Arrêtons-nous là pour les Laridés. »
Samuel : « On signale pas les sternes ? »
Max : « Si ! Nous signalons la présence de quelques sternes pierregarins et nous attendons les petits. »
Léo : « Des petits, il y en a chez les foulques… »
Max : « Vu le nombre de foulques ici, ce seraient très étrange qu’il y ait pas de petits. »
Léo : « Ici, les foulques, on les compte jamais. »
Samuel : « Quand il y a qu’une centaine on est inquiets ! »
Max : « En général, c’est par milliers qu’elles se comptent. »
Léo : « Voilà pour les faits marquants de notre court passage au Grand Étang. »
Samuel : « Pas tout à fait cousin Léo. Là, nous avons parlé des zoisos visibles depuis les observatoires. Mais il y en a également le long du chemin qui relie ces deux observatoires. Comme ce verdier. »
Samuel : « Ou cette fauvette grisette… »
Max : « Les verdiers, on est a pas vu pendant des mois. Et là, on en voit partout. »
Léo : « Ça arrive Maxou 🙂 »
Samuel : « Cheminer sur le chemin nous permet de chercher des Arthropodes. Qui avons-nous vu ? »
Max : « Les mêmes que d’habitude 🙂 Mais également ce leste vert… »
Léo : « Il faudrait qu’on note précisément les dates de premières observations de chacune des espèces pour voir un peu. »
Max : « Bonne idée. Mais c’est pas facile de tout noter. »
Samuel : « Ça montrerait quand même que les quelques vingt espèces d’Odonates visibles ici ne sont pas forcément visibles ensemble. »
Léo : « Je crois que les plus précoces sont les naïades aux yeux rouges. C’est au printemps et pas longtemps. »
Max : « Nous étudierons cela l’an prochain. »
Samuel : « Quelques Orthoptères se sont également montrés le long du chemin. »
Max : « On est pas très fort en Orthoptères. Quand j’en ai parlé à bonome il m’a donné un document de 132 pages à étudier… »
Léo : « 132 pages ! »
Max : « Ben oui. Et c’est dans l’ordinateur. J’aime pas lire dans l’ordinateur. »
Léo : « Moi non plus. Je préférerais un beau livre d’Orthoptères. »
Samuel : « Vous voulez déjà un beau livre d’Araignées… Vous pensez pas que vous exagérez un peu ? Après bonome pourra plus s’acheter du manger ! »
Max : « Petit Sam, le prix d’un seul de ces beau livre correspond à son budget caféinage d’une demi-journée ordinaire. »
Léo : « 🙂 Peut-être pas quand même. »
Samuel : « Revenons aux Orthoptères. Nous en connaissons quand même quelques uns comme cette decticelle cendrée. »
Léo : « C’est un Orthoptère assez courant dans le secteur. Il est relativement facile à reconnaître puisque se couleur est constante. »
Max : « Il faut savoir que chez les Orthoptères les couleurs sont variables pour une même espèce. Enfin, bien souvent… »
Samuel : « Du coup c’est difficile de les identifier. »
Léo : « On pourrait rappeler un peu les Orthoptères à nos lecteurs. »
Max : « On a pas beaucoup étudié encore mais on a des bases. »
Samuel : « Les Orthoptères regroupent tous les insectes ayant les ailes alignées avec le corps. »
Léo : « Ils sont presque tous sauteurs. Ça se voit à leurs pattes arrières de grande taille et pliées en Z. »
Max : « Tous les zanimos sauteurs ont des pattes pliées en Z. Pensez aux pattes arrières des grenouilles ou même aux pattes des lapins… »
Samuel : « Les Orthoptères peuvent être découpés en deux grands groupes. »
Léo : « Il y a ceux dont la femelle porte une longue tarière. »
Samuel : « La tarière est un organe situé à l’arrière du corps et qui permet aux femelles de pondre les œufs profondément dans la terre. »
Léo : « Elle a une forme d’épée d’où le nom du groupe. Ce sont les Ensifères. »
Max : « Je suppose que tu vas nous parler du grékancien. »
Léo : « Même pas ! C’est du latin ancien 🙂 Ensis = épée et Ferre = porter. »
Samuel : « Les Ensifères ont également comme caractéristique d’avoir de très longues antennes. »
Max : « Comme Ensifères il y a les sauterelles et les grillons ainsi que les courtilières. »
Léo : « Ensuite, il y a les Caelifères. »
Samuel : « Ce sont les criquets. Pas de longue tarière chez les criquets et les antennes sont plutôt courtes. »
Léo : « Les criquets sont parfois grégaires. Tout le monde connaît les grands nuages de criquets pèlerins qui dévastent parfois la végétation en Afrique. Dans ce cas on les appelle locustes et on dit qu’ils sont grégariaptes. »
Max : « Les locustes sont grégariaptes ? »
Léo : « Absolument ! Les locustes sont grégariaptes :)»
Max : « Pas facile à caser dans une discussion cette phrase. C’est pour ça que bonome a pas d’amis. A qui pourrait-il dire que les locustes sont grégariaptes ? »
Samuel : « A nous 🙂 Il peut même nous dire que les locustes grégariaptes causent parfois de vastes défoliations. »
Max : « 🙂 Bien. Léo, nous savons maintenant que les locustes sont grégariaptes. Et les non locustes ? »
Léo : « On les appelle parfois des sauteriaux. Mais c’est un nom vernaculaire qui a pas vraiment de valeur scientifiques. »
Max : « Évidemment ! Alors là, avec ce cours paragraphe sur les Orthoptères nous avons perdu environ 98 % de nos lecteurs. Je résume. Chez les Orthoptères il y a les Ensifères qui ont une longue tarière et les Caelifères qui regroupent les locustes grégariaptes et les sauteriaux. Voilà. Les 2 % qui restaient viennent de partir. On finit quand même ? »
Samuel : « Ben oui ! »
Max : « Même si on est sûrs de plus avoir de lecteurs ? »
Léo : « Max, je sais pas comment dire. C’est bien si on a des lecteurs. Mais en fait, je m’en fiche. J’aime bien qu’on grave ton blog parce que c’est pour nous l’occasion d’apprendre des tas de choses fort savantes. »
Samuel : « D’accord avec cousin Léo. »
Max : « Ben oui. Je sais bien. Mais j’ai envie de partager moi ! Que des gens profitent de nos recherches ! »
Léo : « C’est vrai que c’est un plus. Mais c’est pas bien grave quand même. »
Samuel : « Montrons un Orthoptère Ensifère ! »
Léo : « Ça tombe bien c’est ce qui était prévu 🙂 »
Max : « Elle est grande. Elle est verte. C’est une sauterelle. C’est donc une grande sauterelle verte. »
Léo : « Tettigonia viridissima, Tettigoniidés. »
Samuel : « Les ailes sont courtes. C’est donc un juvénile. »
Max : « Ce qui est confirmé par la trière qui est droite. »
Léo : « Si l’individu porte une tarière c’est que c’est une femelle. »
Samuel : « Voici donc une jeune femelle grande sauterelle verte. »
Max : « Terminons notre séquence arthropodologie du Grand Étang avec une araignée. »
Léo : « Genre Tetragnatha. On pense que c’est le tétragnathe étiré. »
Samuel : « Mais c’est pas sûr. »
Max : « Il y a plusieurs espèces de tétragnathes. »
Léo : « Il faudra qu’on étudie ça attentivement. »
Max : « Voilà pour le Grand Étang. Passons au Petit Royaume Sauvage. »
Le Petit Royaume Sauvage…
Max : « Nous y sommes ! »
Léo : « Et nous commençons par un code 50 ! »
Samuel : « Code 50 chez les cygnes tuberculés ! »
Léo : « Chaque année un couple de cygnes tuberculés a quatre petits ici. »
Samuel : « Et pourtant la population augmente pas. »
Max : « Nous supposons que les petits vont ailleurs quand ils sont grands. »
Léo : « Ils colonisent de nouveaux milieux. »
Max : « A part ça rien de particulier. Les grébus couvent. Les foulques ont des petits. Les poules d’eau en ont aussi. »
Samuel : « Il y a au moins deux rousserolles effarvattes qui s’usent la syrinx dans les phragmites. »
Max : « La grande nouvelle du jour est que les émergences ont eu lieu chez les sympétrums striés. »
Léo : « Il y en a des centaines ! »
Samuel : « C’est pas possible de montrer l’abondance des sympétrums striés. Mais nous pouvons vous en montrer un ou deux… »
Samuel : « Parmi tous ces sympétrums striés nous avons vu un microlépidoptère. »
Léo : « Les microlépidoptères forment pas un vrai groupe. Ce sont ni des Rhopalocères ni des Hétérocères. Ils ressemblent à ça… »
Max : « Nous arrivons pas à trouver qui c’est celui-là. Un Crambidé… »
Léo : « On peut pas tout savoir. »
Samuel : « Pendant que nous étudiions ce peut-être Crambidé, une fauvette grisette est venue nous observer. »
Léo : « Apparemment, elle venait de prendre son bain. »
Samuel : « Elle se faisait sécher en se grattant sur son perchoir. »
Max : « Puis une aigrette garzette est venue se poser sur le chemin. »
Max : « Oui oui ! C’est le chemin là 🙂 Il est encore inondé et les végétos aquatiques l’ont colonisé. »
Léo : « Quand on vous disait que les garzettes s’étaient installées ici. »
Samuel : « Mais apparemment elles se reproduisent pas encore. »
Max : « Nous avons pas vu énormément d’Arthropodes cette fois. »
Léo : « Mais il y a toujours des clytres des saules à fotoer 🙂 »
Max : « Voilà pour le Petit Royaume Sauvage. »
Léo : « Mais on a pas terminé ! »
Samuel : « Bonome a ajouté un arrêt dans le secteur. »
Max : « L’Écluse des Oedicnèmes ! »
L’Écluse des Oedicnèmes…
Léo : « On vous l’a présentée l’an dernier il me semble. »
Samuel : « Commençons par une hirondelle rustique. »
Max : « Cette foto est qu’un prétexte pour vous parler des hirondelles. »
Samuel : « On en voit pas beaucoup cette année. »
Léo : « A part à l’étang des Bernaches. »
Max : « Partout ailleurs, il y en a que quelques unes. »
Samuel : « Au Grand Étang il y en a presque pas. »
Max : « Un peu partout il y en a presque pas. »
Léo : « Et ça nous inquiète. »
Samuel : « Nous tenions à vous le dire. »
Max : « Bon, sinon, on voit des tas de zoisos à l’Écluse des Oedicnèmes. »
Léo : « Rassurez-vous, on va pas tous vous les montrer 🙂 »
Samuel : « On va commencer par un caloptéryx éclatant. On sait qu’on vous en montre souvent mais c’est un beau zanimo le caloptéryx. »
Max : « Et puis il faut bien qu’on parle des zanimos pour que vous vous rendiez compte de leur abondance. »
Léo : « Les caloptéryx sont présents un peu partout autour de l’eau. »
Samuel : « Pas de menace sur les caloptéryx. »
Max : « Dans les hautes herbes nous avons pu observer quelques Insectes comme ce thymélicus. »
Léo : « Les thymélicus sont des Hespéridés comme les sylvaines. »
Max : « On connaissait pas les thymélicus nous. »
Samuel : « Dans Faune IDF cousin Max avait mis Hespéridé indéterminé et le gentil monsieur des papillons lui a écrit pour donner le genre. »
Max : « Je suis bien embêté. On lui a donné du travail ces derniers temps au gentil monsieur des Rhopalocères. »
Léo : « Oui mais plus tard. On racontera si on oublie pas. »
Samuel : « Parlons plutôt des Hespéridés. On vous a déjà dit qu’ils ressemblent un peu aux papillons de nuit. »
Léo : « Vous vous demandez donc comment on distingue un papillon de nuit, ou Hétérocère, d’un papillon de jour, ou Rhopalocère. »
Max : « Si vous faites le grékancien je fais la dépression ! »
Léo : « On va faire le grékancien sans le faire alors 🙂 »
Samuel : « Les Rhopalocères ont des antennes en massues. Regardez un peu les antennes du thymélicus. »
Léo : « Vous voyez les antennes ? Elles sont fines mais s’élargissent à leur extrémité. »
Samuel : « Et puis les ailes sont comme ça verticales dans le dos. »
Léo : « Chez les Hétérocères, les antennes sont pas pareilles chez le mâle et chez la femelle. »
Samuel : « Chez le mâle, elles sont en peignes. On dit qu’elles sont pectinées. »
Léo : « Et les ailes sont disposées à l’horizontale sur le dos. »
Max : « Les Hespéridés ont une paire d’ailes horizontales et une paires d’ailes verticales. »
Léo : « C’est pour ça qu’ils ressemblent un peu aux Hétérocères. »
Samuel : « Ensuite on a vu Piou-piou 🙂 »
Max : « Les Fringillidés sont nombreux ici. Pinson des arbres, linottes mélodieuses, verdiers d’Europe et chardonnerets rigolos 🙂 »
Samuel : « Il y a même un couple de sternes ! »
Max : « Petit Sam, les sternes sont pas des Fringillidés ! »
Samuel : « Je sais ! Ce sont des Laridés ! Mais j’y pensais quand tu faisais la liste des zoisos. »
Léo : « Montrons la sterne en vol… »
Max : « Il doit y avoir un nid quelque part. Peut-être sur la petite île juste en amont de l’écluse. Personne y va sur cette petit île. »
Léo : « Les sternes savent bien se défendre 🙂 Si un zom s’approche elles font des piquer et hésitent pas à lui donner des coups de bec sur la tête. »
Samuel : « Le zom reste pas là longtemps 🙂 »
Max : « Ensuite bonome s’est assis au bord du canal pour se reposer et étudier les Odonates. »
Léo : « Il y en avait pas beaucoup. On a retenu celui-ci. »
Max : « Je me souviens plus si on vous en a déjà montré des comme ça 🙂 »
Léo : « De cette espèce là oui ! Mais pas de ce type. »
Samuel : « Pas facile à reconnaître. C’est bien une ischnure élégante 🙂 »
Max : « La face supérieure de l’abdomen est noire sauf sur le 8ème segment. »
Léo : « Le thorax est d’une couleur étrange. Genre gris rosé-violacé. Et il y a pas de bande humérale noir. »
Samuel : « A la place, il y a une bande orange. »
Max : « D’après notre beau livre d’Odonates, il s’agit d’une femelle immature de type C. »
Samuel : « J’aimerais bien voir les autres types un jour. Surtout le type A avec le thorax violet. »
Max : « Il faudrait qu’on reste assis au bord de l’eau pendant des heures. On finirait bien par en voir une. »
Léo : « Là, on est pas restés assis. Bonome a décidé de prendre le chemin qui remonte vers le petit bois. »
Max : « Alors on l’a suivi. Forcément 🙂 »
Samuel : « Ce qui nous permet de vous annoncer un code 50 chez les tariers patres ! »
Léo : « Quand on vous dit que c’est la saison des code 50 🙂 »
Samuel : « Les linottes aussi ont fait des petits mais on a pas de fotos à présenter. »
Max : « Sauf des adultes. »
Léo : « Dans le bosquet il y a des hypolaïs polyglotte. On sait pas si ils ont fait des petits. C’est probable. »
Max : « Pour terminer avec les zoisos, signalons ce mâle rougequeue noir. »
Léo : « On en voit rarement dans la nature. Pourtant c’est notre voisin dans la cabane. »
Max : « Il se lève trop tôt le rougequeue noir. J’en ai assez moi de l’entendre à partir de 4h de matin. »
Samuel : « Pourquoi ça te dérange cousin Max ? »
Max : « Si je me réveille, après, j’arrive plus à me rendormir. J’ai les oreilles aux aguets. »
Léo : « Je vois 🙂 »
Max : « On a terminé ? »
Samuel : « Non. Il reste quelques Arthropodes. »
Léo : « Un autre thymélicus… »
Max : « On pourrait dire une hespérie. »
Léo : « Tu as cherché l’espèce ? »
Max : « Non. Il faut regarder la face inférieure du bouton antennaire. Et surtout, il faut savoir à quelle espèce ça correspond. J’ai pas le courage. »
Samuel : « Je chercherai alors. »
Max : « Et tu préviendras Faune IDF ? »
Samuel : « Si tu veux cousin Max. »
Léo : « Ensuite on a trouvé un caloptéryx tout mort… »
Max : « C’est pratique pour les gros plans 🙂 »
Léo : « On a pas fait ses obsèques. On l’a laissé aux nécrophages. »
Samuel : « On voit bien les grands yeux situés sur le bord de la tête et les petites antennes. »
Max : « Et les stergites très inclinés. »
Léo : « Elle est bien cette foto pour expliquer les Odonates. Il faut la garder. »
Max : « Oui Léo. »
Samuel : « Ensuite on a une larve de coccinelle. »
Max : « On vous a montré la larve de coccinelle à sept-points il y a quelques articles. Elle s’apprêtait à dévorer des pucerons. On vous la remontre. »
Léo : « Cette fois, nous avons vu des larves de coccinelle asiatique. »
Max : « Vous voyez les différences ? Observez bien les tâches oranges. »
Léo : « Il y en a quatre chez la coccinelle à sept points. »
Samuel : « Alors que chez la coccinelles asiatiques il y a une bande orange de chaque côté. »
Max : « Les… Comment ça s’appelle les machins qui dépassent ? »
Léo : « Je sais pas. »
Max : « Bon. Disons qu’ils sont ramifiés chez la coccinelle asiatique alors qu’ils sont simples chez la coccinelle à sept points. »
Samuel : « Si avec ça vous confondez encore les larves des deux espèces… »
Max : « 🙂 Terminons avec un Cérambycidé. »
Léo : « J’aime bien les Cérambycidés 🙂 »
Samuel : « Celui-là est étonnant. »
Max : « Nous avons eu un peu de mal à l’identifier. On avait pas vu tout de suite que c’est un Cérambycidé. »
Léo : « Pourtant il a de longues antennes. »
Samuel : « Il s’agit du sténoptère roux. »
Max : « Sternopterus rufus, Cérambycidés. »
Léo : « Je propose que nous nous arrêtions là pour aujourd’hui. »
Max : « Bonne idée 🙂 Nous espérons que ce bulletin d’informations vous a plu ! »
Samuel : « Et nous vous disons : à bientôt ! »