Jeudi 2 Novembre, An IV
Léo : « Bonjour bonome. »
Le chevalier : « Bonjour mon Léo. Déjà levé ? »
Léo : « Tu sais bien que je suis un lève tôt moi. C’est plus surprenant de te voir debout à cette heure ci. »
Le chevalier : « Mal dormi… »
Léo : « A cause de tes petizours qui ont trop chahuté ? »
Le chevalier : « Non, je dormais à ce moment là… »
Samuel : « Bonjour chevalier. »
Le chevalier : « Bonjour mon petit Sam. Bien chahuté hier soir ? »
Samuel : « J’ai gagné la bagarre 🙂 »
Léo : « Petit Sam gagne toujours à la bagarre. Dis bonome, tu sais où on va aujourd’hui ? »
Le chevalier : « Non, je n’y ai pas encore pensé. »
Léo : « Tu te souviens du Royaume des Loutres ? »
Le chevalier : « Oui Léo. »
Léo : « On avait vu une loutre avec un poisson dans la gueule mais tu avais pas eu le temps de la fotoer. »
Le chevalier : « Je me suis fait surprendre. »
Léo : « Il faut dire que c’est allé très vite. Elle est sortie de l’eau, est venue sur le chemin, nous a vus puis est retournée dans l’eau. »
Samuel : « C’est vrai qu’on y a vu une loutre ?! »
Le chevalier : « Comme vient de le dire Léo, c’est allé très vite. »
Samuel : « Rhooo ! »
Léo : « Le monsieur du Royaume t’a dit que les loutres s’observaient mieux l’hiver. On est pas encore en hiver mais on pourrait y aller. »
Le chevalier : « Merci Léo ! Je n’ai plus à me demander où nous allons. »
Samuel : « Vous privez cousin Max de sa question rituelle… Je me demande comment il va réagir. »
Le chevalier : « Max n’est pas encore levé ? »
Léo : « Il est avec Elvire. »
Max : « Vous parlez de moi ? »
Le chevalier : « Oui. Nous disions du mal d’un petitours à casquette. »
Max : « Impossible ! Je vous rappelle que mon seul défaut est ma perfection ! »
Elvire : « Ma grand-mère aurait dit qu’il vaut mieux entendre ça que d’être sourd 🙂 »
Samuel : « Et vlan cousin Max ! »
Léo : « Bonjour Elvire 🙂 »
Max : « Mon cher bonome, je vois que tu as déjà bu ton café matutinal. »
Léo : « Matutinal ? »
Max : « J’adapte mon langage à l’âge de mon bonome 🙂 Dis, nous avons une invitée et nous devons inspecter. As-tu décidé où nous allons ? »
Le chevalier : « Oui. Léo a choisi. »
Max : « Léo a choisi ? A l’unanimité de lui même ? »
Le chevalier : « Samuel et moi sommes d’accord. »
Max : « D’accord. Je vois. Et moi on me demande pas mon avis ? »
Le chevalier : « Non. Tu suis en silence. »
Max : « Non mais tu vas pas bien toi ! Tu vois comme tu me parles ? »
Le chevalier : « Et je l’assume. »
Max : « Elvire tu es témoin ! Je suis brimé ! On me fait taire ! Je dois suivre en silence ! »
Samuel : « Ah… Je pensais que cousin Max aurait crié… »
Léo : « Il reste plutôt calme. »
Max : « Hé ! Je vous entends ! Mais j’ai pas envie de crier. Je suis fatigué et je sais bien que vous me taquinez 🙂 Bon, on y va ? »
Léo : « On y va ! »
Au Royaume des Loutres…
Max : « C’est étrange que la tonne du Royaume des Échasses soit fermée… »
Léo : « Ben, il y a pas beaucoup d’eau. Il y aurait pas eu des zoisos. »
Max : « On peut pas savoir ! On est pas allés voir ! »
Léo : « C’est pas grave Maxou. »
Le chevalier : « C’est embêtant. Je ne connais pas d’autres Royaumes à proximité. Si nous ne restons pas longtemps ici il nous faudra rentrer tôt… »
Max : « Ben voilà ! »
Samuel : « J’ai vu un zanimo dans l’eau ! »
Max : « Un zanimo dans l’eau ? Bonome, on s’arrête, on s’installe et on observe ! »
Le chevalier : « D’accord. Descendez. »
Max : « C’est toi qui commences Elvire ! »
Elvire : « Ça fait un peu peur de glisser le long de la jambe du chevalier. »
Max : « Au début oui. Mais après c’est rigolo ! Allez, vas-y ! A vous les cousins ! »
Léo : « Bon, on s’installe ! »
Elvire : « Oulala ! Vous allez très près de l’eau ! Max, j’ai un peu peur. Tu veux pas rester un peu en retrait avec moi ? »
Max : « Si tu veux Elvire. Assieds toi là. Si les cousins veulent ploufer et nourrir les brochets… »
Léo : « Chut ! On va faire peur au zanimo ! »
Elvire : « Il est là ! »
Max : « Bonome, c’est une loutre ? »
Le chevalier : « Hélas non… C’est un rat musqué. »
Léo : « Zoome bonome s’il te plaît. »
Samuel : « Dis chevalier, tu peux nous parler du rat musqué s’il te plaît ? »
Max : « Ce sera la suite du rat gondin 🙂 »
Samuel : « Le rat musqué est un gondin lui aussi ? »
Le chevalier : « Si les gondins sont des animaux dont le pelage est utilisé en chapellerie alors oui. »
Léo : « Pourquoi on l’appelle le rat musqué alors ? »
Le chevalier : « D’abord pour le différencier du rat gondin. Et puis parce qu’il fait partie des animaux qui produisent du musc. »
Max : « Il faut que tu expliques le musc bonome. »
Le chevalier : « Je dois toujours tout expliquer… »
Max : « Il faut bien que tu serves à quelque chose 🙂 »
Elvire : « Max, tu es pas gentil avec le chevalier ! »
Le chevalier : « Je ne m’en formalise pas Elvire. Max joue à me rudoyer parfois mais c’est un gentil petitours. »
Max : « Et vlan Elvire 🙂 »
Léo : « Revenons au musc s’il vous plaît. »
Max : « Il faut faire du sport et après on est plein de musc 🙂 »
Léo : « T’es vraiment bête toi ! »
Samuel : « Les cousins, vous vous dissipez ! »
Le chevalier : « Je reprends. Le musc est produit par un Moschidé, le cerf porte-musc ou chevrotain porte-musc. »
Max : « Oserais-je une saproblague sur les Moschidés ? De la famille des moches ? »
Léo : « Pfff ! »
Le chevalier : « A ma connaissance cette famille ne compte qu’un seul genre, le genre Moschus. »
Léo : « Il y a pas qu’un seul genre chez les Moschidés. Il y a Moschus et Maxus ! »
Max : « Oh lui ! Tu t’es vu comme moche ? »
Samuel : « Bon, si vous continuez à interrompre le chevalier je vous mets au coin ! J’écoute le musc moi ! »
Elvire : « Moi aussi ! »
Le chevalier : « Ces animaux, qui ressemblent un peu à des Cervidés, ont une glande située je ne sais où qui produit une substance huileuse appelée musc. »
Samuel : « A quoi ça sert ? »
Le chevalier : « Le musc est surtout produit en période de rut et il contient, entre autre, de l’androstérone, du cholestérol et de la muscone. »
Max : « C’est censé nous aider à comprendre à quoi sert le musc ? »
Le chevalier : « L’androstérone est une hormone sexuelle masculine. La muscone est le principal produit odorant du musc. »
Léo : « Je crois comprendre ! Les zanimos marquent leur territoire, surtout pendant le rut. Le musc avertirait les femelles de la présence d’un mâle prêt à faire des petits ! »
Samuel : « La muscone attire les narines de la femelle et l’androstérone lui indique que le mâle veut faire des bébés ! »
Le chevalier : « Je pense que c’est ça. Les mâles doivent se frotter un peu partout pour laisser cette odeur. »
Léo : « Mais quel rapport avec le rat-musqué ? »
Le chevalier : « Il se trouve que quelques autres animaux produisent du musc. Parmi ces animaux on trouve les civettes, les érismatures à barbillons, les canards musqués, les bœufs musqués et évidemment les rats musqués. »
Max : « C’est étrange ça ! Il y a des mammifères mais aussi des Anatidés ! Le canard musqué on le connaît ! Et il me semble que nous avons vu des érismatures au Royaume des Paons. Elles avaient pas des barbillons mais ça change rien au fait que les érismatures sont des canards ! »
Le chevalier : « Convergence évolutive Maxou ! »
Léo : « Elvire, la convergence évolutive c’est quand des zanimos qui ne sont pas forcément très proches ont des caractères physiques identiques. Par exemple, les requins et les dauphins ont à peu près la même forme hydrodynamique alors qu’ils sont pas du tout pareils ! Comme ils vivent dans les mêmes conditions ils se sont adaptés pareil. »
Max : « Les requins ont un squelette mais en cartilage ! Ils ont pas de l’os eux ! Alors que les dauphins sont des Mammifères ! »
Le chevalier : « Quand deux organes apparaissent indépendamment dans deux groupes différents par convergence évolutive ou parle d’homoplasie et les organes sont dits hétérologues. »
Léo : « Alors les glandes à musc de tous ces zanimos sont des homoplasies et ce sont des organes hétérologues. »
Max : « Qui dit hétérologue dit homologue. Peux-tu nous parler des organes homologues bonome ? »
Le chevalier : « Je l’ai déjà fait à de multiples reprises depuis que nous nous connaissons. «
Max : « Ah ? »
Le chevalier : « Maxou, je t’ai expliqué la vache et le cheval il me semble. »
Max : « Oui, au tout début. Lors de notre deuxième séjour à la mer. Avec de beaux schémas. Tu m’a parlé du membre chiridien. »
Elvire : « Le membre chiridien ? C’est quoi ? »
Max : « C’est à cause du grékancien. Il doit y avoir chiros dedans et ça veut dire la main. Le membre chiridien c’est le membre qui se termine par une main même si c’est pas une main. »
Léo : « Le membre des Tétrapodes ! Il est constitué de trois segments : le stylopode, le zeugopode et l’autopode ! »
Elvire : « C’est un peu compliqué ! »
Max : « Mais non ! Bonome, fait des schémas pour Elvire s’il te plaît ! »
Le chevalier : « Oui Max. D’abord un membre chiridien schématisé… »
Le chevalier : « En cuivré le stylope, en blanc et rouge c’est le zeugopode et ensuite il y a l’autopode. Il est lui même divisé en basipode – que j’ai mis en jaune – le métapode (la paume) et l’acropode (les doigts). »
Max : « Tu vois Elvire, tous les zanimos qui ont quatre membres ont des membres construits comme ça. Dans le détail ça change mais la base est là. »
Léo : « Je précise que les membres sont attachés sur le squelette axial, la colonne vertébrale, par des ceintures. »
Le chevalier : « Ceinture scapulaire ou épaule avec l’omoplate maintenant appelé scapula et ceinture pelvienne avec le bassin. »
Max : « Revenons aux organes homologues ! »
Le chevalier : « Nous sommes en plein dedans ! Le squelette axial, les ceintures, les membres chiridiens… Bien que différents chez les Tétrapodes ils dérivent tous des mêmes structures présentes chez un ancêtre commun. »
Max : « Tu as compris Elvire ? »
Elvire : « Je pense… Mais ça veut dire que l’aile des zoisos, les pattes… Tout ça c’est fait pareil ? »
Max : « En gros oui ! Bonome, schémas ! »
Le chevalier : « En voici deux ! »
Léo : « Alors il y a les organes homologues qui dérivent d’un même organe ancestral, les organes hétérologues qui sont apparus indépendamment par convergence évolutive. C’est tout ? »
Le chevalier : « Il y a les organes analogues aussi. »
Samuel : « Si j’ai bien suivi tu en a déjà parlé ! Les analogies par convergence évolutive donnent des organes hétérologues ! »
Le chevalier : « Mais il existe des analogies qui ne viennent pas de convergences évolutives ! Ce sont les analogies. Prenons les ailes des insectes et celles des oiseaux. »
Max : « Elles sont pas pareilles ! »
Le chevalier : « Non, pas du tout ! Les ailes des insectes sont des productions épidermiques. Ces organes jouent le même rôle mais proviennent de structures de départ totalement différentes ! Les ailes des insectes et les ailes des oiseaux sont des organes analogues. »
Samuel : « J’ai bien compris homologue et analogue mais hétérologue ça reste un peu flou dans ma tête. »
Elvire : « Merci petit Sam ! J’aurais pas osé le dire ! »
Le chevalier : « Le reste est clair ? »
Elvire : « A peu près. Mais il faut pas faire d’interro ! »
Max : « Retiens que tous les membres des Tétrapodes sont fait un peu pareil. Ça suffira. »
Elvire : « Quand je pense qu’au début on regardait un rat musqué. »
Max : « On le regarde encore 🙂 »
Samuel : « Je l’ai bien observé. Il fait des tas d’allers-retours. Au retour, il a des végétos dans la bouche. J’en déduis qu’il va les chercher pour les mettre dans son terrier. »
Max : « Il emménage ? »
Le chevalier : « Il aménage son terrier. Les rats musqués font parfois des huttes aussi. »
Léo : « Il y a pas de loutre… »
Le chevalier : « Je ne pense pas qu’on les verra aujourd’hui… »
Max : « On fait quoi alors ? »
Léo : « On regarde la maman vache s’occuper de son tout petit veau… »
Elvire : « Vous discourez pas sur la vache. »
Max : « Pas envie… »
Léo : « C’est trop mignon. »
Samuel : « On respecte la beauté nous ! »
Elvire : « Ça fait du bien. »
Max : « On a le temps. »
Léo : « On profite du silence. »
Samuel : « Et si on allait voir la mer ? »
Max : « On regarde la crécerelle avant. »
Léo : « Tu disais petit Sam ? »
Samuel : « On pourrait aller voir la mer ! »
Max : « Bonome, que penses-tu de cette proposition ? »
Le chevalier : « Où voulez-vous allez ? »
Max : « Le plus proche ? Ce serait pas le Petit Royaume des Barges ? »
Le chevalier : « Mmmmm… Peut-être… »
Max : « Alors on va là. »
Au Petit Royaume des Barges…
Max : « Bonome, on peut descendre et cavaler partout ? »
Le chevalier : « Vous serez sages ? »
Max : « Oui bonome 🙂 »
Le chevalier : « Alors allez-y ! »
Max : « Merci bonome ! Viens Elvire, on va voir la mer ! »
Samuel : « Cousin Léo, tu veux bien venir voir s’il te plaît ? Je crois que j’ai trouvé un mamonite. »
Léo : « Une ammonite petit Sam 🙂 »
Léo : « Bonome, viens voir ! »
Le chevalier : « Belle découverte ! »
Léo : « C’est petit Sam ! »
Le chevalier : « Bravo mon petitours ! Depuis que je viens je n’en ai trouvé qu’une seule ! Tellement en mauvais état que je ne l’ai pas conservée. »
Léo : « Celle-ci est belle non ? »
Le chevalier : « Oui, très belle. »
Samuel : « Tu connais l’espèce ? »
Le chevalier : « Non petit Sam. Et je ne pense pas parvenir à l’identifier. Mais tu as fait là une bien belle découverte. »
Samuel : « Merci chevalier 🙂 »
Léo : « Maxou l’a même pas vue ! Il est déjà en train de regarder le soleil se coucher avec Elvire. »
Samuel : « On lui montrera ce soir ! »
Léo : « Et on expliquera les ammonites à Elvire ! »
Samuel : « On les rejoint ! »
Le chevalier : « Oui mais… ne courez pas… Pourquoi leur dis-je encore de ne pas courir… »
Max : « C’est beau non ? »
Léo : « C’est pas le plus bel endroit pour regarder le soleil se coucher. »
Max : « Mais c’est ici que le vent m’a parlé pour la première fois ! Il nous a tout raconté la mer depuis le commencement du monde ! »
Samuel : « C’est même pas possible ! Ça aurait pris trop de temps ! »
Max : « Mais il allait le faire ! »
Elvire : « Je l’ai pas remercié… »
Max : « Qui ça ? »
Elvire : « Le vent ! Je l’ai pas remercié ! Pourtant c’est grâce à lui que je suis là ! »
Max : « Souris lui ! Il s’en souviendra comme il se souvient qu’un jour un grand chevalier lui a souri quelque part en Bretagne. »
Elvire : « Merci le vent ! »
Léo : « Et si on l’écoutait nous raconter une histoire ! »
Elvire : « Le vent vous raconte des histoires ? »
Max : « Il raconte des histoires à tout celui qui l’écoute 🙂 Mais personne le sait… »
Léo : « C’est bonome qui nous l’a dit ! Lui est ami avec le vent depuis longtemps maintenant. »
Max : « Mais il y a une condition. Il faut jamais répéter les histoires que te raconte le vent ! Jamais ! Tu entends bien Elvire ? Sinon il te parlerait plus jamais ! »
Léo : « Dites, avant de lancer le vent dans son histoire, on devrait prendre la pose. Bonome va forcément vouloir nous fotoer ! »
Le chevalier : « Déjà fait ! »
Max : « Tu veux pas une foto de groupe ? »
Le chevalier : « Si 🙂 »
Le chevalier : « Merci à vous mes petizours et à toi Elvire la marmotte. »
Max : « A ton service bonome ! Bon maintenant on écoute le vent alors tu nous embêtes plus ! Va faire des belles fotos au soleil couchant pour mettre dans mon blog. »
Le chevalier : « Je ne peux pas rester avec vous ? »
Max : « Tu vas faire les fotos et tu viens après ! »
Léo : « Maaax ! C’est pas gentil ! »
Max : « Tu sais bien qu’il tient pas en place ce bonome ! Et puis depuis le temps qu’il connaît le vent, il doit connaître toutes les histoires ! »
On est restés bien sages pendant que le vent nous racontait une belle histoire. Il nous a même caressé le visage en soufflant tout doucement. C’était très agréable. Et puis on a vu des zoisos passer dans le ciel flamboyant. Ils allaient se coucher quelque part par là.
Alors le vent a arrêté son histoire et nous a dit de prendre soin de notre grand chevalier. Léo lui a demandé de faire une bourrasque pour dépeigner Tante Yvonne. Il l’a fait tout de suite et, en retour, il a fait une bourrasque pour nous faire tomber. Poum les petizours et la marmotte ! C’est sûrement Tante Yvonne qui lui a demandé de le faire. Elvire a demandé au vent de la remercier d’être apparue dans ses rêves et de lui dire qu’elle était bien contente de la connaître cette grande dame. Et elle a ajouté qu’elle était aussi très contente de l’avoir rencontré lui. Elle savait pas qu’elle pouvait l’écouter. Le vent lui a répondu qu’à partir de maintenant il l’accompagnerait partout où elle irait et qu’il lui donnerait de nos nouvelles et de celles de Tante Yvonne. Bonome a fait quelques fotos puis nous a dit de nous pocher.
Le soir, comme l’avait proposé Léo, on a présenté les mamonites à Elvire. Bonome dit qu’il y en a pas dans le Massif des Aiguilles Rouges mais peut être quand même quelques unes dans la vallée de Chamonix parce qu’il y a quelques placages jurassiques… Comme c’est pas vraiment un sujet d’étude pour Elvire on a pas été très sérieux. On s’est chatouillés, on s’est chamaillés… et on a bien rigolé 🙂
Voilà pour cette journée Princesse. J’espère que tu vas bien.