Léo : « Bonjour à tous ! C’est depuis le Grand Observatoire du Grand Étang que je vous présente cette édition spéciale Laridés puisque c’est là que nous en avons le plus observés. »
Max : « Cher Léo nous savons que vous aimez beaucoup les Laridés mais je vous demande de pas vous emballer et de rester à un niveau compréhensible par nos lecteurs s’il vous plaît. »
Léo : « Cher Max je pense que vous me surestimez 🙂 J’aime, il est vrai, beaucoup les Laridés et j’accepte volontiers que vous me qualifiiez de laridophile mais mon niveau de connaissances est pas si élevé que vous le redoutez. Je vais tâcher de rester compréhensible. »
Max : « Merci mon cher Léo. »
Léo : « Les Laridés… Il s’agit là d’une famille qui compte de très nombreuses espèces en de nombreux genres. Il est dommage que le commun des mortels y voit que des mouettes même si c’est par ce groupe que je vais commencer et plus particulièrement par la mouette rieuse. Vous la connaissez certainement. »
Samuel : « Je précise que les mouettes c’est pas qu’à la mer 🙂 »
Léo : « Ça c’est sûr 🙂 Voici donc des mouettes rieuses. »
Samuel : « Chroicocephalus ridibundus, Laridés. »
Léo : « Il y a là des adultes et des sub-adultes nuptiaux. »
Yann : « Qu’entendez-vous pas sub-adultes cher Léo ? »
Léo : « Ce sont des individus nés l’an dernier. Il sont pas encore tout à fait terminés comme le montre les plumes plus foncées sur le bord de l’aile. Comme vous pouvez le voir, les ailes sont d’un beau gris homogène chez les vrais adultes 🙂 En plumage nuptial la tête se teinte de brun-chocolat alors qu’en internuptial il y a juste une tache sombre en arrière de l’œil. Sur la foto suivante quelques individus dorment la tête sous l’aile pendant qu’un autre crie et on sait même pas pourquoi. »
Samuel : « Il doit s’appeler Max 🙂 »
Léo : « Sur la diapo suivante vous pourrez voir un sub-adulte. »
Léo : « Remarquez la répartition du brun-chocolat sur la tête. En arrière, il descend pas jusqu’au cou. Pour faire simple, il sépare le lobe occipital du reste du crane. »
Max : « C’est simple ça ? »
Léo : « L’arrière de la tête est pas brun-chocolat 🙂 Un zoiso est fait pour voler ! Voici donc une mouette rieuse en vol. »
Yann : « Rhooo ! »
Léo : « Merci pour elle cher Yann 🙂 Vous remarquerez qu’en vol l’aile est pas entièrement grise. Les dernière rémiges primaires sont blanches et presque toutes les primaires se terminent par un miroir noir. »
Max : « Léo ! J’ai dit simple ! Tu crois que tous mes lecteurs connaissent les rémiges primaires et les miroirs ? »
Léo : « Avec une illustration ce sera plus simple. »
Léo : « Les rémiges sont les grandes plumes du vol. Un miroir c’est comme une tache mais on dit pas tache on dit miroir. »
Yann : « C’est bien : j’apprends des choses 🙂 »
Samuel : « Si tu écoutes bien tu vas être fort en Laridés. Cousin Léo connaît vraiment bien ces zoisos. »
Max : « Chuuuut ! »
Léo : « 🙂 Voici deux autres fotos de mouette rieuse en vol pour le plaisir. »
Léo : « Les mouettes rieuses sont nicheuses dans la région. Ça veut dire qu’elles font des œufs et qu’ensuite elles ont des poussins. Les nids peuvent être directement au sol ou bien sur des barges quand il y en a et qu’elles sont pas occupées par les sternes pierregarins. »
Léo : « Quand cousin Léo parle de barges, il parle de radeaux en bois et pas des barges zoisos du genre Limosa qui sont des Scolopacidés 🙂 »
Max : « J’imagine mal une barge à queue noire ou une barge rousse laisser un couple de mouettes faire son nid sur son dos 🙂 »
Léo : « Les Laridés défendent leur nid bec et griffes. Sur les images suivantes vous allez voir un couple de mouettes rieuses qui s’en prend à un pauvre cygne tuberculé qui a eu le tort de s’approcher un peu trop de la berge où se trouve leur nid. »
Léo : « J’en dirais pas plus sur les mouettes rieuses car elles sont vraiment fréquentes dans la région. L’hiver, il y en a dans la rue où bonome laisse sa monture pour aller à la schola. Il est pas rare d’en voir planer au-dessus de la schola pendant les cours 🙂 Passons à une autre espèce de mouette un peu plus rare mais quand même fréquente. Mais pas trop quand même… Disons qu’il est pas surprenant d’en voir dans la région. Il s’agit des mouettes mélanocéphales. »
Samuel : « Larus melanocephalus, Laridés. »
Yann : « De bien beaux zoisos 🙂 »
Max : « Yann, tu sais bien que tous les zoisos c’est un beau zoiso 🙂 »
Léo : « Les mélanocéphales ont, comme leur nom l’indique, la tête noire. Vous pouvez également voir qu’il y a presque pas de noir vers l’arrière du corps. Le noir de la tête descend bien jusqu’au cou. Elles ont une cagoule noire complète 🙂 Cela permet de bien les distinguer des rieuses même de loin. »
Léo : « Le bec est bien rouge. Si on observe bien une rieuse on voit que le bec est rouge également mais il paraît plutôt noir de loin. Les deux fotos suivantes vont vous permettre de bien comparer les deux espèces. »
Léo : « Sur cette première foto les mélanos sont en compagnie d’une rieuse sub-adulte qui a pas encore son capuchon brun-chocolat nuptial. »
Max : « Léo, pourrais-tu cesser de parler de chocolat. Tu me donnes faim. »
Léo : « J’y peux rien moi si les mouettes rieuses nuptiales ont un capuchon brun-cho-co-lat 🙂 Sur la foto suivante, une rieuse est au premier plan. »
Léo : « Vous pouvez noter la différence de couleur entre ces deux capuchons et aussi la différence de répartition. Je répète : le capuchon brun-chocolat des rieuses descend pas sur le cou. Chez les mélanos, il descend clairement. »
Yann (à Samuel) : « Il explique bien. Je comprends tout ! »
Léo : « Deux autres fotos juste pour le plaisir. »
Léo : « Un jour nous vîmes arriver un groupe de quatre ou cinq individus de mélanos. Les premières posées regardèrent avec commisération leur copine handicapée se poser. »
Yann : « La pôôôvre… »
Léo : « Malheureusement nous avions pas sur nous de prothèse adaptée et il nous a fallu la laisser comme çela. Apparemment, la blessure est ancienne et bien cicatrisée ce qui laisse penser que cette mélano va bien malgré tout. Passons à la suite qui fût une bien belle surprise. Je vous montre 🙂 »
Léo : « Vous la reconnaissez ? Non ? Il faut dire que c’est une espèce rare dans la région. »
Yann : « C’est surtout qu’elles étaient à 300 mètres ces mouettes ! Je sais même pas comment tu as fait pour les voir ! »
Samuel : « Cousin Léo s’est pas contenté de les voir. Il les as reconnues 🙂 »
Léo : « Il s’agit de notre premier contact avec des mouettes pygmées 🙂 »
Samuel : « Hydrocoloeus minutus, Laridés. »
Léo : « C’est d’ailleurs la seule espèce du genre Hydrocoloeus. Il a été séparé il y a peu du genre Larus mais je sais pas pourquoi. Voici deux autres fotos de mouette pygmée. »
Léo : « Elle passe au-dessus d’une rieuse ce qui permet de comparer. On voit bien que la pygmée est plus petite que la rieuse et surtout que la face inférieure des ailes est sombre presque noire. La mouette pygmée vit plutôt en Europe Centrale et un peu en Scandinavie ce qui fait qu’on se demande pourquoi elles sont parfois signalées dans la région. »
Yann : « Peut-être qu’elles aussi vont en vacances en Bretagne 🙂 »
Samuel : « Ce serait une halte sur leur route 🙂 »
Léo : « Si vous êtes dissipés Maxou va vous gronder… »
Max : « Kechkia Maxou ? »
Samuel : « Rhooo non ! Il est allé se goinfrer de chocolat en plein direct-différé ! »
Max : « Ch’est la faute de Léo qui fait rien qu’à parler de chocolat ! »
Léo : « Passons… Voici deux autres fotos de cette pygmée qui va ahétanhir près de sa copine. »
Léo : « Et puis trois autres fotos d’une pygmée qui se nourrit en volant au raz de l’eau. »
Samuel : « J’en reviens pas quand même ! Des mouettes pygmées ! »
Yann : « Elles sont rares ? »
Léo : « Ah bah plutôt ! Moins que la mouette de Sabine que nous avons vu je sais plus quand mais quand même. »
Samuel : « On peut mettre une ou deux fotos de la mouette de Sabine ? »
Léo : « Si tu veux petit Sam. »
Max : « Au point où on en est mettons aussi des fotos des tridactyles du Cap Fréhel 🙂 »
Léo : « Pour en terminer avec les mouettes je dirais que nous allons pas tarder à voir des juvéniles 🙂 »
Samuel : « Ici on voit pas les poussins. »
Léo : « Merci pour cette précision petit Sam. Passons aux goélands qui sont bien souvent confondus avec les mouettes. Il y a également beaucoup d’espèces de goélands. Dans la région quatre d’entre elles sont relativement fréquentes. En nombre d’individus se sont les goélands leucophées qui dominent. »
Yann : « Je commence à bien retenir les goélands. »
Léo : « La difficulté avec les goélands c’est qu’ils peuvent avoir quatre classes d’âge ce qui veut dire que chez certaines espèces le plumage change quatre fois. »
Yann : « Ah oui 🙂 Ça je retiens moins bien 🙂 »
Léo : « Voici un goéland leucophée adulte. »
Samuel : « Larus michaellis, Laridés. »
Léo : « Son dos et ses ailes sont d’un gris relativement clair et ses pattes sont jaunes. Vous remarquerez tout seul qu’un goéland ressemble beaucoup à une mouette mais en plus grand et avec le bec plus fort. »
Samuel : « D’ailleurs la mouette mélanocéphale appartient elle aussi au genre Larus. Et puis les rieuses aussi. Mais pas partout 🙂 »
Yann : « Comment ça ? »
Samuel : « En France, elle est classée dans le genre Chroicocephalus. Mais il y a quelques mois, cousin Max a envoyé des fotos de rieuses baguées au responsable néerlandais du programme de baguage pour donner les infos. La fiche biographique que cousin Max a reçu parle bien de Larus ridibundus. »
Yann : « On dit pas pareil dans tous les pays ? »
Max : « Ben apparemment non. »
Léo : « Revenons au leucophée. Voici deux autres fotos d’adulte en pleine toilette. »
Max : « Les zoisos ça fait souvent sa toilette 🙂 »
Yann : « Maaax ! »
Samuel : « Chuuuut ! »
Léo : « Je vais maintenant essayer de vous montrer les trois plumages qui précédent ce plumage adulte. Le problème est que dans les livres ils montrent toujours les plumages d’hiver et là on est au printemps. Le plus simple est de remonter le temps. Commençons pas cette foto. »
Léo : « L’individu qui se gratte avec le bec est un adulte. Au premier plan, on voit un individu ayant encore des plumes grises et un bec pas bien jaune. Il a une année de moins. On va parler, si je dis pas des erreurs, d’individu de troisième année civile 3A. En voici un autre… »
Léo : « Remontons encore le temps. »
Léo : « Vous avez repéré vous même le 3A. Juste à côté il y a un individu au plumage beaucoup plus composite mais qui comporte quand même du gris. Il a encore une année de moins. C’est donc probablement un individu de deuxième année civile 2A. En voici deux isolés. »
Léo : « Le suivant est donc un individu… Zutalor : Je me suis trompé ! Si il a un an il est dans sa deuxième année civile ! Pfff… »
Yann : « C’est vrai que c’est un peu compliqué. »
Léo : « Bon, on va dire qu’il a presqu’un an 🙂 »
Léo : « Voici un court résumé en image de ce que je viens de tenter de vous expliquer. »
Léo : « Le problème est qu’entre espèces les juvéniles se ressemblent plus au moins. Quand ils sont tout mélangés c’est vite compliqué. »
Samuel : « Je trouve que tu t’en sors très bien cousin Léo. »
Léo : « Merci petit Sam. Mais c’est parce qu’ici il y a presque que des leucophées. Toutefois, il peut arriver de croiser quelques goélands bruns. »
Samuel : « Larus fuscus, Laridés. »
Léo : « Il a lui aussi les pattes jaunes mais son dos et ses ailes sont d’un gris plus sombre. »
Léo : « Le suivant doit être un an plus jeune ce qui expliquerait la différence de coloration du bec et le gris un peu lavé du dos et des ailes. »
Léo : « Sur les fotos suivantes il y a un brun adulte et deux 3A. L’immature en arrière-plan est probablement un leucophée 2A. »
Léo : « Le dernier, si c’est bien un goéland brun, aurait deux ans. Voilà pour les goélands. »
Samuel : « Cousin Léo, m’autorises-tu un petit ajout ? »
Léo : « Bien sûr petit Sam. »
Samuel : « Je voudrais signaler la présence de goélands argentés, Larus argentatus, dans le quartier de la schola. On les voit pendant les cours et les récréations. Même que parfois bonome fait taire ses élèves pour les écouter crier 🙂 »
Léo : « C’est tout à fait exact petit Sam. Nous supposons qu’ils nichent sur le clocher de l’église mais comme nous pouvons pas y accéder… »
Max : « Je veux bien faire l’escalade jusque là-haut pour voir moi. »
Léo : « Non Max ! Tu fais pas l’escalade sur le clocher de l’église ! On fait pas l’escalade sur une église ! »
Samuel : « Et puis, une fois là-haut, les poussins te prendraient pour leur repas. »
Yann : « Ça m’embêterait de perdre un cousin. Même si c’est pour nourrir un bébé goéland argenté. »
Max : « D’accord. Alors on saura pas si les argentés nichent sur l’église. »
Léo : « C’est sûr l’église ou la mairie. »
Samuel : « Plutôt l’église. »
Léo : « Je crois aussi. »
Yann : « J’aime bien les voir planer pendant les cours mais du coup je suis plus ce qu’enseigne cousin Max. »
Max : « Je vais devoir sévir si tu m’écoutes pas Yann. »
Léo : « Puis-je reprendre ? »
Samuel : « Bien sûr cousin Léo. »
Léo : « J’en arrive aux sternes pierregarins. Elles nichent un peu partout. Il faut dire que les zoms de la région sont plutôt gentils avec elles puisqu’ils leur ont donné des barges. »
Samuel : « Elles sont parfois colonisés par les mouettes rieuses. »
Léo : « Je pense pas. Les barges sur lesquelles s’installent les mouettes rieuses sont pas aménagées de la même façon. Déjà il y a du grillage autour et des abris dessus. Les barges des sternes ont pas besoin d’être protégées et à part des cailloux il y a rien dessus. Je vous montrerai un exemple dans quelques instants. Je vais commencer par quelques fotos de sternes pierregarins en vol. »
Léo : « Bonome a profité de la lumière du matin pour réussir des fotos de sternes pierregarins en vol 🙂 Il s’agit là du couple qui niche quelques part au Refuge du Pré. Il y en a d’autres au Grand Étang. Elles ont des barges à elles mais elles sont trop loin pour qu’on les observe. »
Max : « Même avec le super-méga-zoom. »
Léo : « C’est au Royaume des Bernaches qu’il nous est le plus facile d’observer les sternes pierregarins. Je précise à chaque fois pierregarins car c’est la seule espèce de sternes que nous voyons dans la région. Il arrive qu’une sterne arctique soit signalée. Ou bien un sterne naine ou encore quelques caugeks. Mais c’est rare. Voici la barge du Royaume des Bernaches. Observez bien. »
Léo : « Observez mieux que ça voyons ! »
Max : « Ils ont pas vu ? »
Léo : « Si ils avaient vu on aurait entendu des ‘rhooo !’ »
Samuel : « Ils voient rien du tout ces lecteurs ! »
Léo : « Vous voyez pas les poussins ? Je remets la foto ! »
Léo : « Ce jour là il faisait beau alors les poussins prenaient le soleil. Ils avaient que quelques jours ces petits. Le lendemain, il faisait beaucoup moins chaud et les parents protégeaient leurs petits. »
Léo : « Avez-vous vu l’aménagement de la barge ? Des cailloux et c’est tout 🙂 Je vous conseille pas de vous approcher de cette barge sans casque. Les parents vous harcèleraient à coup de bec ! »
Samuel : « Tu parles pas des trous dans les bords cousin Léo ? »
Léo : « C’est un peu hors sujet mais je veux bien. Ces cavités peuvent accueillir des zoisos semi-cavernicoles. Ici ce sont surtout les bergeronnettes grises. Mais seulement si les sternes pierregarins sont d’accord ou parties 🙂 Voici d’autres fotos de sternes pierregarins prises au Royaume de Rien du Tout. »
Samuel : « Il porte mal son nom ce Royaume. C’est quand même là qu’on a vu les panures à moustaches ! »
Max : « C’est vrai 🙂 »
Léo : « Et bien d’autres zoisos dont des grébas 🙂 C’est tout pour les sternes pierregarins. Passons donc aux guifettes. La plus fréquente est la guifette noire. Depuis que nous inspectons le Pays des Zoisos, nous en voyant chaque année au Grand Étang aux environs du premier mai. »
Max : « Elles passent à date fixe 🙂 »
Léo : « Cette année elles étaient un peu en avance et elles sont restées un peu plus longtemps que d’habitude. Elles ont été signalées pendant environ un mois entre le 22 avril et les environs du 22 mai. »
Yann : « Il faudrait peut-être montrer ces guifettes noires. »
Léo : « J’y arrivais cher Yann 🙂 »
Léo : « J’ai mis toutes les fotos d’un coup pour mieux vous montrer 🙂 Là, une guifette noire est en compagnie d’une mouette rieuse. »
Max : « Alors ? Ça vous plaît les Laridés ? On voit pas de beaux zoisos nous ? »
Samuel : « 🙂 »
Léo : « Et c’est même pas terminé ! »
Yann : « Oui ben la dernière espèce je l’ai toujours pas vue moi ! Comment tu as fait pour la repérer Léo ? On le voyait à peine ce zoiso tellement il était loin ! »
Léo : « Alors… On en a déjà vu mais je me souviens plus quand. »
Samuel : « D’après mes fiches c’était le 23 avril 2019. »
Léo : « C’est vrai ? Alors elles aussi sont très régulières puisque nous les avons vues le 22 avril 🙂 »
Yann : « Tu as toujours pas dit de qui tu parlais Léo. »
Léo : « C’est pour faire durer le suspense 🙂 Je montre les deux seules fotos que nous avons. »
Yann : « Même avec le super-méga-zoom on voit à peine ce zoiso ! »
Léo : « C’est pas complètement tout zoomé. Bonome est monté à 2200 mm seulement. Il est pas à 3000 mm. C’est pas possible en vol. »
Max : « Je sais pas si mes lecteurs comprennent bien 2200 ou 3000 mm. Disons que l’appareil-foto de bonome se rapproche plus du télescope Hubble que d’un appareil foto ordinaire 🙂 »
Samuel : « Les autres fotoeurs ont, au maximum, un 600 mm 🙂 »
Léo : « Mais leur capteur est bien meilleur quand même. »
Max : « Oui Léo mais tu connais un autre fotoeur qui aurait pu fotoer cette guifette moustac à cette distance ? »
Léo : « Ben non 🙂 Il s’agit effectivement d’une guifette moustac. Apparemment il y en avait trois. Elles sont restées environ une semaine au Grand Étang. »
Samuel : « Les cousins, vous savez bien que c’est pas parce qu’un zoiso est pas signalé qu’il est pas là ! Peut-être qu’il y avait pas d’observateurs ou alors le zoiso s’est pas montré ou bien encore les observateurs présents étaient pas assez aguerris pour trouver les moustacs. »
Léo : « Sans parler de ceux qui utilisent Faune IDF pour savoir ou sont les zoisos mais qui transmettent jamais de données ! »
Max : « Toujours est-il qu’on a encore vu des moustacs ! Déjà c’est pas tout le monde qui en voit alors c’est encore moins tout le monde qui en a revu 🙂 »
Yann : « Dis moi comment tu as fais pour repérer ce zoiso d’aussi loin Léo. »
Léo : « Ben… Quand on l’a rencontré la première fois, on l’a pas reconnu tout de suite. Comme là, il y avait des pierregarins et des guifettes noires. Et puis j’ai vu un puis deux zoisos qui volaient pas tout à fait comme les sternes pierregarins même si ils ressemblaient de loin. Alors j’ai mieux observé. Leur vol était un tout petit peu plus lent et un peu moins acrobatique avec moins de changements brusques de direction. J’ai continué à observer et, même de très loin, j’ai vu que la silhouette était un peu plus massive et sans les filets derrière. J’ai demandé à bonome pour fotoer et j’ai reconnu une moustac. »
Max : « Il faut dire qu’après elles sont venues tout prêt. On a pu faire de belles fotos malgré le temps gris. »
Samuel : « On en montre ? »
Max : « Oui petit Sam. »
Léo : « Pour terminer cet article je vous montre une foto agrandie de la moustac. On la reconnaît bien non ? »
Léo : « Voilà ! Ce sous-article est maintenant terminé. Nous espérons que vous l’avez apprécié et nous vous donnons rendez-vous dans le sous-article suivant qui sera le dernier de la série. »
Max : « A tout de suite ! »