Max : « Nous revoici encore une fois ! »
Léo : « Cette fois nous allons vous parler des Ansériformes. »
Samuel : « Il s’agit des canards, des oies… »
Yann : « De biens beaux zoisos 🙂 Je savais pas qu’il y en avait autant. »
Léo : « Il y en a encore bien plus Yann 🙂 Mais il est vrai que nous en avons croisé quelques uns au cours des semaines écoulées. »
Max : « Nous reviendrons pas sur le problème de la classification des Ansériformes. Je rappelle rapidement que pour certains l’ordre des Ansériformes ne contient qu’une famille, les Anatidés, dans laquelle toutes les espèces sont mises côte à côte. Pour d’autres auteurs, il y aurait plusieurs sous-familles chez les Anatidés et il existerait même des tributs. Vous imaginez l’hérésie ! »
Léo : « 🙂 Nous garderons une division qui nous est propre et qui scinde les Ansériformes en deux familles : Les Anséridés et les Anatidés. »
Max : « Après tout c’est mon blog et on fait ce qu’on veut 🙂 »
Yann : « L’ordre des espèces présentées respectera globalement celui du beau livre de zoisos de Max. »
ANSÉRIDÉS
Samuel : « Nous commençons donc par le cygne tuberculé. »
Léo : « Il s’agit d’une espèce sédentaire et nicheuse, abondante dans la région et bien évidemment inféodée aux milieux aquatiques. »
Max : « Ben oui ! Les Ansériformes sont tous inféodés aux milieux aquatiques ! Les canards et les oies ! Avec leurs pattes palmées et leurs autres adaptations à la vie aquatique ils sont évidemment inféodés aux milieux aquatiques même très aquatiques. Comment il est lui ! »
Samuel : « 🙂 Je précise que, vu sa taille, le cygne peut pas habiter une petite mare. Il pourrait ni s’y poser ni en décoller. »
Léo : « Nous vous avons déjà montré des images d’ahétanhissage de cygnes. Il leur faut de la place. »
Yann : « Peut-être pourrions-nous montrer des cygnes aux lecteurs de Max ? »
Max : « Je pense qu’ils en ont déjà vus mais montrons ! »
Yann : « C’était au Trou ! Un décollage de cygnes qui sont passés juste au-dessus de nous ! Rholala ! »
Samuel : « Un instant j’ai craint qu’ils nous agressent. »
Max : « Pourquoi ils auraient fait ça ? »
Samuel : « Ben… Nous étions sur leur territoire et il nous est arrivé de voir des zoms pas très malins dans le secteur. Les cygnes en ont peut-être assez des zoms bêtes. »
Max : « Ils pourraient oui… »
Léo : « Au Grand Étang nous avons assisté à cette scène. »
Samuel : « C’est fort probablement une parade. Ou alors c’est qu’ils sont fous dans leur tête 🙂 »
Max : « La suite logique de la parade est l’apparition de cygneaux. »
Léo : « Tu vas un peu vite Maxou. Entre la parade et les cygneaux il y a l’accouplement et la couvaison. »
Max : « Oui mais cette année nous avons pas de belles images de ces étapes alors je les zappe. »
Léo : « C’est un choix éditorial acceptable 🙂 »
Yann : « Nous avons bien vu des cygnes couver au Refuge du Pré et au Grand Étang. »
Samuel : « Et puis un jour, le nid était vide et il y avait eux 🙂 »
Yann : « Ces petits ont au maximum… 24 à 36h. »
Max : « Nous les avons revus dans les jours qui ont suivis. »
Léo : « Mais, malheureusement, un jour, il en manquait un… »
Yann : « Au Grand Étang aussi il y a eu une naissance. Mais une seule pour le moment. Le couple qui couvait en face du Grand Observatoire a eu un seul poussin. »
Max : « Puisque nous en sommes aux naissances, nous sommes heureux de vous annoncer l’éclosion de petits bernachons 🙂 »
Léo : « A vrai dire, ce sont les premiers poussins que nous avons vus cette année. Au Grand Étang également. Et eux aussi devaient avoir une journée tout au plus. »
Yann : « Nous pensons que sur la troisième foto il s’agit de leur premier bain 🙂 »
Max : « Nous nous attarderons pas sur les bernaches du Canada. Nous vous en parlons régulièrement. »
Léo : « Pas d’oies cendrées à signaler ce printemps. »
Samuel : « Cet hiver nous en avons une groupe important au Trou. On montre ? »
Max : « Si tu veux petit Sam. »
Léo : « Il arrive que les oies et les bernaches s’hybrident. »
Max : « Normalement, la reproduction se fait uniquement au sein de l’espèce. Enfin, selon la définition de l’espèce la plus répandue. Mais je vous rappelle que la nature s’en fiche de nos définitions et il arrive qu’il y ait hybridation. »
Samuel : « C’est même assez fréquent chez les Ansériformes. »
Yann : « Pour ceux qui savent pas, l’hybridation c’est quand deux individus d’espèces différentes font un petit. »
Samuel : « Merci pour le rappel cousin Yann. »
Max : « Nous vous parlons de l’hybridation à cause d’elle… »
Samuel : « Il est fort probablement que cet hybride soit le descendant d’une oie cendrée et d’une bernache du Canada. Observons trois individus… »
Yann : « La couleur générale est plutôt celle d’une bernache du Canada avec le cou un peu sombre et la tache jugale blanche. »
Léo : « Mais les pattes orange sont bien celle d’une oie tout comme le bec orange. Les bernaches l’ont noir. »
Samuel : « Il arrive parfois que les hybrides soient fertiles ce qui contredit la définition d’espèce et d’hybride. »
Max : « Mais vous savez ce qu’en pense La Nature 🙂 »
Yann : « Nous avons vu cet hybride au Royaume des Bernaches où la population de bernaches est assez importante. Si j’ai bien compris, dans le cas où cet hybride serait fertile, il pourrait faire des petits avec des bernaches du Canada et les caractères physiques bernachiens seraient très marqués sans forcément être les seuls à s’exprimer. »
Samuel : « Ce que veut dire cousin Yann c’est que les petits ressembleraient plus à des bernaches du Canada. »
Yann : « J’étais pas clair ? »
Léo : « Si Yann. Mais tu devrais savoir que petit Sam aime bien résumer. »
Yann : « Il faut que je m’y habitue 🙂 »
Max : « Restons au Royaume des Bernaches qui accueille deux nouvelles venues 🙂 »
Léo : « Je dirais plutôt qu’il accueille un nouveau couple. »
Samuel : « Ce sont eux 🙂 »
Max : « Dans Faune IDF nous les avons déclarées comme oies domestique (origine non-naturelle). Mais il me semble qu’il s’agit un couple d’oies blanches du Poitou. »
Yann : « Elles semblent pas très à l’aise encore. »
Samuel : « La première fois que nous les avons vues, elles étaient cachées dans des roseaux juste au bord de l’étang. »
Max : « Quand bonome s’en ait approchées elles nous ont crié dessus ! On voulait pas les déranger nous ! On voulait juste leur souhaiter la bienvenue ! »
Léo : « Bonome a fotoé vite fait et on les a laissées en paix. »
Yann : « Nous passons maintenant aux Tadornes de Belon. Je les connais parce qu’on en voit en Bretagne. »
Léo : « Ici, c’est pas très fréquent sans être rare. »
Samuel : « Disons qu’il y en a qui passent… »
Max : « Sauf que depuis des semaines maintenant, un couple dort au Grand Étang 🙂 »
Léo : « 🙂 On les voit presque toujours au même endroit en train de faire la sieste. »
Samuel : « Difficile de savoir depuis quand ils sont là. Ça doit bien faire un mois et demi maintenant. Et ils dorment 🙂 »
Yann : « On les a vus sur l’eau un peu. »
Max : « Oui Yann. Mais pas longtemps 🙂 »
Léo : « Un jour, cinq autres individus ont fait une halte migratoire pendant une petite journée. »
Yann : « Ils sont arrivés en fin d’après-midi et le lendemain ils étaient déjà partis. »
Samuel : « Les tadornes de Belon sont des migrateurs. Ils vivent sur les rives de la mer de Badden puis vont au sud. Ceux-là sont peut-être actuellement en Charentmaritimie. »
Max : « Pour terminer avec les Anséridés ou Ansérinés, il nous faut parler des ouettes d’Égypte. En voici une. »
Yann : « Elle aussi dort 🙂 »
Léo : « Apparemment il y en a qu’une au Grand Étang alors qu’il y a trois ans il y en avait un groupe de sept ou huit et nous avions même assisté à des parades. Apparemment, elles se plaisent pas là. »
Samuel : « Mais il y a un couple au Royaume des Bernaches. L’an dernier ils ont eu des petits… »
Max : « L’ouette d’Égypte est également une espèce férale, introduite par les zoms. Le problème est qu’elle est très agressive avec les autres zoisos. »
Léo : « Maxou, je veux pas te fâcher mais les bernaches du Canada sont aussi férales et le cygne tuberculé également même si c’est plus ancien. »
Samuel : « L’oie blanche du Poitou est pas naturelle. »
Max : « Ben oui… La seule espèce autochtone que nous avons présentée pour le moment est l’oie cendrée est on l’a même pas vue ce printemps… »
Yann : « Il y a les tadornes de Belon. »
Max : « C’est vrai. Mais ils sont que de passage eux. Autant dire que sans les espèces férales, la liste des Anséridés de ce printemps aurait été bien plus courte… »
Léo : « On passe aux Anatidés ? »
Max : « Oui Léo ! »
ANATIDÉS
Samuel : « Les Anatidés, selon notre classification, correspondent à ce que la plupart des zoms appellent les ‘canards’. Il y a évidemment les canards mais aussi les fuligules, les sarcelles et bien d’autres groupes que nous hésiterions pas à regrouper en tributs quitte à nous attirer l’ire des partisans de la disparition de ces groupes. »
Max : « Ces petits Ansériformes sont subdivisés en ‘canards de surface’ et ‘canards ploufeurs’.
Léo : « Et nous commenceront par les canards dits de surface car ils plongent pas pour se nourrir. Ils restent à la surface. »
Les canards de surface
Yann : « Le premier de la liste est le canard colvert. D’après ce que m’ont dit mes chers cousins qui sont des ornithologues aguerris, les colverts sont très fréquents. Ça se voit pas bien 🙂 C’est vrai qu’il y en a un peu partout mais ils sont jamais nombreux. Mes cousins m’ont dit que vous les connaissiez bien et par conséquent nous présentons que deux fotos ; un couple et des petits tout neufs. »
Samuel : « Les chipeaux sont également fréquents mais, comme les colverts, ils ne sont jamais très nombreux. Ce sont plutôt des canards d’hiver et il arrive qu’on en compte deux ou trois dizaines, rarement plus. Il arrive que quelques individus ou quelques couples passent l’été chez nous comme ce charmant petit couple qui traîne au Refuge du Pré. »
Léo : « Les souchets sont également plutôt des canards d’hiver. En ce moment, il en reste quelques uns. Mais comptez pas en voir des dizaines rassemblés sur le même plan d’eau. Nous avons vu surtout des mâles comme ce magnifique individu. »
Yann : « Je précise qu’il est un peu délicat d’identifier les femelles canards de loin car elles sont toutes marron. »
Max : « C’est exact cher Yann. Il arrive même que les mâles soient marron eux aussi quand il change de plumage. »
Léo : « Autant dire que c’est pas pendant cette période où tous les canards sont marron qu’il faut s’initier à l’Anatidologie. »
Yann : « Il y a un autre canard d’hiver qui est pas toujours présent mais que nous avons quand même vu. En réalité, si vous me l’aviez pas signalé, je l’aurais pas vu moi. Il était trop loin. »
Max : « On commence à avoir l’habitude nous. On cherche mieux qu’avant. »
Léo : « Ce canard siffleur aurait pu passer inaperçu sans les superzieux de notre superbonome 🙂 »
Samuel : « Nous passons maintenant aux sarcelles. Il en existe quelques espèces mais deux seulement sont relativement fréquentes. Il s’agit de la sarcelle d’hiver qui s’observe l’hiver et de la sarcelle d’été qui s’observe l’été mais un peu moins parce qu’elle est rare. »
Max : « L’hiver il est pas rare de voir des dizaines, voire des centaines de sarcelles d’hiver. Pendant notre période d’observation nous ne vîmes qu’un seul mâle qui était pas encore parti tout là-bas pour sa migration. »
Léo : « Comme l’a fait remarqué petit Sam, les sarcelles d’été sont rares dans la région. Quelques individus sont observés de-ci de-là. La bonne surprise a été d’en rencontrer deux couples dans l’étang partiellement vidé du Royaume des Sangliers ! »
Samuel : « Il faudrait aller voir si elles sont encore là. »
Yann : « Vous remarquerez que le dimorphisme sexuel est la règle chez les canards. »
Léo : « Il me semble bien, en effet, que les femelles sont systématiquement différentes des mâles et réciproquement. »
Max : « Voilà pour les canards de surface. Nous pouvons passer aux canards ploufeurs. »
Les canards ploufeurs
Léo : « Nous parlons de ‘canards ploufeurs’ par commodité car aucune des espèces dont nous allons vous parler porte le nom commun de canard. La nette rousse est jamais appelée canard roux. »
Yann : « Il en reste pas moins que c’est un très beau zoiso 🙂 »
Max : « Yann, tu sais bien que tous les zoisos c’est un beau zoiso 🙂 »
Yann : « Ça aussi il va falloir que je m’y habitue 🙂 »
Samuel : « Les nettes rousses s’observent toute l’année elles-aussi. L’été il peut y avoir des couples nicheurs. L’hiver vous verrez plutôt des groupes de dix, vingt… individus. »
Léo : « Et en ce moment il y a des groupes de nettes rousses en halte migratoire. »
Yann : « Voici un groupe comportant six mâles et une femelle. »
Léo : « Au Grand Étang il y a un peut-être un couple. Les nettes rousses se déplacent beaucoup dans leur environnement et comme le Grand Étang est très grand on les voit pas forcément tout le temps. »
Max : « Nous avons vu un autre couple au Refuge du Pré. »
Samuel : « Je propose que nous passions aux fuligules. L’hiver il arrive que nous en comptions plusieurs centaines sur les plus grands plans d’eau que nous fréquentons. Puis le nombre diminue et l’été il reste que quelques individus. »
Max : « C’est étrange d’ailleurs que quelques couples restent ici pour se reproduire alors que tous les autres sont partis ailleurs. »
Yann : « Moi j’ai appris les fuligules morillons ! Le mâle est noir et blanc alors que la femelle est noire avec un peu de marron. »
Léo : « Il faut bien observer quand vous voyez des morillons parce qu’il y a des espèces qui ressemblent beaucoup et qui peuvent passer inaperçues. »
Samuel : « Comme le fuligule à bec cerclé que nous avons déjà vu. »
Max : « Ou alors les fuligules milouinans ou encore les fuligules à tête noire. »
Léo : « Quand il y a des centaines de morillons il faudrait les observer un par un pour être sûr qu’il y a pas un ou deux individus de ces espèces mais on le fait pas toujours. Ça nous amuse pas. »
Yann : « Voici à quoi ressemble une fuligule morillon en train de ploufer 🙂 »
Samuel : « Les fuligules milouins sont les plus nombreux l’hiver mais en cette saison, il en reste presque pas. »
Yann : « Je l’aurais pas connu si deux mâles étaient pas passés au Refuge du Pré. »
Max : « Là aussi il faut faire attention si vous voulez pas passer à côté de fuligules à tête rouge. »
Samuel : « Voilà pour les fuligules. »
Léo : « Il reste les garrots à œil d’or 🙂 »
Samuel : « Depuis quelques années il y en a tout le temps au Grand Étang. Pourtant, c’est une espèce rare dans la région. »
Max : « Ils se sont même reproduit l’an dernier. »
Yann : « Je connaissais pas du tout ce canard. »
Max : « C’est pas tout le monde qui le connaît Yann. »
Samuel : « Malheureusement nous avons vu que les femelles. »
Léo : « D’après nos informations, il y aurait deux femelles mais également un mâle. C’est plutôt bon signe pour une éventuelle reproduction. »
Samuel : « Sauf que l’an dernier les petits ont été vus à la fin du confinement c’est-à-dire à cette période. »
Max : « Voilà ! Nous vous avons présenté tout le monde 🙂 »
Léo : « Mais vous savez qu’il y a un autre ordre de zoisos strictement inféodé aux milieux aquatiques. »
Samuel : « Il s’agit des Podicipédiformes. »
Max : « Ce sont les Grébuaous 🙂 »
Yann : « Vous les connaissez tellement bien que vous leur avez donné des surnoms 🙂 »
LES PODICIPÉDIFORMES
Samuel : « Grébu c’est le grèbe huppé. Probablement le plus fréquent des grèbes de la région. »
Léo : « Je précise que les grèbes peuvent se poser ou décoller que de l’eau. Ils peuvent ni se poser au sol ni en décoller. »
Yann : « Grébu est rigolo 🙂 Il fait rien qu’à crier et parader 🙂 »
Samuel : « C’est vrai qu’on peut voir des parades presque toute l’année. De janvier-février à octobre… »
Léo : « Et on peut voir des petits pendant presque toute cette période. »
Max : « Il faudrait peut-être montrer des fotos. »
Samuel : « Une foto de parade ? »
Max : « Bonne idée 🙂 »
Yann : « On peut mettre des fotos du grébu qui arrivait pas à avaler son poisson ? »
Max : « On peut Yann 🙂 »
Léo : « Inutile d’en dire plus. Nous avons déjà publié un article complet sur ce zoiso. »
Samuel : « Nous avons pas vu beaucoup de grébous. »
Max : « Grébou, c’est le grèbe castagneux. »
Yann : « Nous avons que quelques fotos prises au Royaume des Bernaches. »
Léo : « Lui aussi nous vous en avons abondamment parlé. »
Samuel : « Il y en a quand même pas beaucoup cette année… »
Max : « Nous irons voir au Royaume des Grèbes. »
Yann : « Reste à évoquer Gréba. »
Léo : « Les grèbes à cou noir. Ils ont l’habitude de passer quelques semaines au Grand Étang pendant l’hiver. »
Max : « Nous les avons pas vus cet hiver mais seulement ce printemps. »
Léo : « Là, ils sont en plumage nuptial. »
Yann : « Ils sont magnifiques ces grébas 🙂 »
Max : « Et c’est encore sur de belles images que nous clôturons cet article. »
Samuel : « Nous vous donnons rendez-vous dans l’article suivant avec la première partie des Charadriiformes. »
Max : « A tout de suite ! »