Léo : « Ça suffit la pause. On va à La Fauconnière maintenant ! C’est juste là ! »
Samuel : « Tu a l’air bien pressé cousin Léo 🙂 »
Léo : « Ben oui ! On est au Cap Fréhel et on va même pas à La Fauconnière ! »
Max : « On y va Léo ! On y va 🙂 Bonome, en route ! »
Le chevalier : « Vous ne vous pochez pas ? »
Max : « Euh… Si si ! On grimpe ! … C’est bon ! Petizours : pochés ! »
Le chevalier : « Léo, nous allons commencer par observer le plateau depuis l’ancien restaurant et ses abords. »
Léo : « Oui bonome 🙂 »
Yann : « Alors c’est ça La Fauconnière ? »
Léo : « Oui 🙂 A vrai dire je sais pas exactement ce que c’est. Je crois que c’est l’ancien restaurant qui s’appelait comme ça. Là, il y a Le Plateau et La Pointe. On devrait y voir de beaux zoisos. »
Le chevalier : « Avançons un peu pour voir. »
Léo : « On observe pas les zoisos ? »
Le chevalier : « J’avance un peu pour mieux voir le cadre et nous observerons attentivement et longuement ensuite. »
Léo : « D’accord. »
Max : « Les zoisos sont un peu loin… Il faut falloir utiliser le gros zoom… »
(Note des petizours : au moment où nous étions à Fréhel, bonome avait pas encore le super-méga-zoom. Il avait le petit et le gros qui fait pas des belles fotos…)
Le chevalier : « Je pense que je devrais réussir quelques belles fotos quand même. Enfin… Je l’espère. »
Samuel : « Le cormoran huppé qui est là… Tu peux le fotoer ? »
Le chevalier : « Bien sûr petit Sam 🙂 »
Max : « Ah oui 🙂 On voit bien sa huppe 🙂 »
Léo : « Ils se sont chamaillés 🙂 »
Yann : « Vous avez vu le goéland ? C’était qui ? »
Samuel : « Il me semble que c’était un marin. Il a pas apprécié d’être dérangé par les chamailleries des cormorans huppés. »
Yann : « Léo, tu veux bien répéter ce que tu nous as dit des cormorans huppés s’il te plaît ? J’ai un peu oublié. »
Léo : « Oui Yann. Il y a environ 78 000 couples de huppés dans le monde, surtout en Europe. Environ 6 000 nichent sur le littoral des Bretagne. Un peu partout si ils trouvent des falaises où s’installer. Ici, il doit y en avoir 400 environ mais je sais pas bien. »
Max : « Il y en a un là. »
Samuel : « Ils ont pas encore construit leur nid. »
Léo : « Ça doit être un nouveau couple alors. »
Max : « Ils réutilisent leur nid d’années en années ? »
Léo : « Je sais pas. Je pense quand même que oui. »
Yann : « Regardez celui-là ! Il est rigolo à marcher le long de la falaise 🙂 »
Max : « Il s’envole ! »
Léo : « Ah bah non 🙂 Il est juste descendu d’un étage. »
Yann : « Il a l’air contrarié. Pourquoi il crie comme ça ? »
Max : « Bonne question 🙂 »
Léo : « Il continue à descendre. »
Max : « Oulala ! Il est vraiment de mauvaise humeur ! Il arrête pas de crier ! »
Léo : « Vous avez vu ? »
Max : « Vu quoi ? »
Samuel : « Le zoiso qui vient de passer à toute vitesse ! »
Le chevalier : « Je l’ai eu 🙂 »
Léo : « J’ai cru voir passer un faucon ! Montre ta foto bonome. »
Max : « C’est ça ta foto ? Ben d’accord ! »
Léo : « C’est un pèlerin ! C’est un faucon pèlerin qui vient de passer ! Rholala ! »
Yann : « Il est très rapide ce zoiso ! »
Samuel : « C’est le zoiso le plus rapide du monde en vol. »
Léo : « Je savais qu’il y en avait mais j’espérais pas en voir 🙂 »
Max : « Il y en a beaucoup ? »
Léo : « Non. Quelques couples. Mais l’effectif augmente un peu et leur présence est constante depuis quelques années. Mais c’est pas forcément une bonne nouvelle. Ils prédatent les œufs des zoisos nicheurs notamment les mouettes tridactyles. »
Max : « Zutalor ! »
Léo : « Ben oui. Depuis que les pèlerins sont bien installés ici les effectifs des mouettes tridactyles diminuent. C’est pas encore inquiétant mais il faut faire attention. »
Max : « Je vais envoyer un rapport à Princesse pour qu’elle prenne des mesures. »
Yann : « Tu envoies des rapports à Princesse ? »
Max : « Ben oui ! On est en mission nous ! Bon, je sais pas si elle les lit mes rapports mais on fait notre travail. Là, je vais la prévenir qu’il faut surveiller un peu les faucons pèlerins pour qu’ils fassent pas trop de dégâts dans la colonie de mouettes tridactyles. »
Samuel : « Cousin Max prend sa mission très à cœur. »
Léo : « C’est même pas sa mission ! C’est celle de bonome. Nous on fait que l’accompagner. »
Max : « On l’aide ! »
Samuel : « Il y a un goéland marin ! »
Yann : « Là aussi ! »
Yann : « Je commence à reconnaître les différentes espèces de goélands 🙂 »
Max : « Alors lui tu le reconnais ? »
Yann : « Mmmmm… Il est sombre mais gris mais pas bleu très sombre presque noir. Je dirais que c’est un goéland brun. »
Samuel : « Bravo cousin Yann ! Bravo ! »
Max : « Qu’en pense notre laridophiles préféré ? »
Léo : « Bravo Yann ! Bravo ! »
Max : « Et là, il y a un goéland argenté… »
Léo : « ‘Là il y a un goéland argenté’. Non mais tu t’entends ? »
Max : « Qu’est ce qu’il t’arrive Léo ? »
Léo : « UN goéland argenté ? Mais vous avez oublié vos yeux ce matin ? Il y en a partout des argentés ! Le Plateau est territoire goélands argentés ! Vous avez pas encore remarqué ? Pfff ! Mais qui m’a fichu des cousins pareils ! Et ils se disent ornithologues ces béotiens ! Regardez le lui ! Il vous crie dessus tellement il est atterré ! »
Léo : « Et là ? C’est pas un argenté lui ? »
Max : « Il y a quand même un marin juste en face ! »
Léo : « Oui, ça doit être le troisième que nous voyons. Alors que j’ai déjà compté dix sept nids d’argentés. Et là ils font même des œufs ! »
Yann : « Je crois qu’eux aussi font des œufs 🙂 »
Samuel : « Là-bas aussi ! »
Max : « Euh… Même là. Juste en face de nous ! »
Léo : « Rholala ! On voit bien la pointe des ailes ! »
Max : « Léo, je suis d’accord avec toi : rholala ! »
Yann : « Léo, tu sais pourquoi les pointes des ailes sont noires ? »
Léo : « Oui et non… Je peux expliquer comment ça se fait qu’elles sont noires et à quoi ça sert. Mais je peux pas dire pourquoi. Ce serait faire du finalisme. Et du finalisme au créationnisme il y a qu’un pas que j’éviterais de faire. »
Max : « Ben oui parce que si tu fais un pas tu falaises et tu ploufes 🙂 »
Samuel : « 🙂 Réponds à cousin breton s’il te plaît. La réponse m’intéresse. »
Léo : « Les extrémités des ailes sont chargées en mélatonine. La mélatonine est un pigment sombre qui donne le noir quand elle est très concentrée. Or, il se trouve qu’elle solidifie les extrémités des ailes. »
Max : « On peut supposer que les individus ayant les extrémités des ailes chargées de mélatonine ont des ailes plus solides et c’est un avantage sélectif. Donc ils font plus des œufs et si c’est génétique le caractère se répand petit à petit dans la population. »
Samuel : « Surtout que si le bout de l’aile est plus solide il s’effiloche moins et ça donne meilleure mine. Ça doit plaire aux partenaires sexuels potentiels ça. »
Léo : « C’est la sélection sexuelle. »
Yann : « Si je comprends bien ce caractère a pu apparaître au hasard mais il s’est imposé parce qu’il offre des avantages. »
Max : « Tu comprends bien Yann. »
Léo : « Sauf que je dirais pas que c’est au hasard parce que personne sait vraiment ce que ça veut dire comme mot. »
Yann : « Je comprends. »
Léo : « Bonome, tu veux bien remontrer une foto sur laquelle on voit bien les primaires s’il te plaît ? »
Le chevalier : « Oui Léo. Celle là ? »
Léo : « Mmmm… Oui, ça ira. Merci bonome. On la recadrera pour bien montrer les primaires. »
Yann : « C’est quoi les primaires Léo ? »
Léo : « Les grandes ailes du bout de l’aile coté arrière. Ce sont celles qui ont des taches noires et blanches. Il y a toujours 10 primaires et elles sont numérotées du proximal au distal. »
Max : « Quoi ça ? »
Léo : « La dixième est tout au bout de l’aile. »
Max : « D’accord. »
Léo : « On voit bien que de P1 à P4 il y a pas de tache noire. P5 porte une petit tache subterminale. Et puis de P6 à P9 la zone noire est de plus en plus grande. Pour P10 la zone blanche est bien plus grande. Chose étrange, quand P10 est toute blanche, il y a pas de tache noire sur P5. »
Max : « Comment tu sais ça toi ? »
Samuel : « Cousin Léo a bien préparé sa venue à La Fauconnière 🙂 »
Léo : « Oui. Et j’aime beaucoup les Laridés 🙂
Yann : « Pendant ce temps, ils ont fini de faire des œufs. »
Max : « Ben oui. C’est toujours rapide l’accouplement parce que pendant ce temps là, les zoisos sont très vulnérables. »
Léo : « Quand les ailes sont rempliées les taches blanches forment les ronds blancs de la queue. »
Max : « Encore un goéland marin… »
Samuel : « Et là un autre couple qui fait des œufs… »
Max : « Il y a des pigeons ! »
Le chevalier : « Ils sont ici dans leur habitat naturel. »
Yann : « Ils habitent ici ? »
Le chevalier : « Oui Yann. Les pigeons vivent dans les falaises rocheuses. »
Max : « Pourquoi ont-ils colonisé les villes alors ? »
Le chevalier : « Parce que les façades des immeubles ressemblent à des falaises et qu’ils trouvent en ville une nourriture abondante et facile d’accès. »
Max : « Je comprends. Dis, on pourrait pas demander aux faucons pèlerins de s’en prendre aux pigeons plutôt qu’aux mouettes tridactyles ? »
Le chevalier : « Nous n’avons pas à intervenir dans les affaires internes des faucons Max. »
Max : « Tu veux jamais intervenir ! »
Le chevalier : « Il faut laisser faire la nature. »
Samuel : « Deux goélands se prennent le bec ! »
Yann : « Là c’est plus calme. Celui-ci couve tranquillement. »
Samuel : « Cousin Yann, tu veux bien continuer à nous parler des goélands argentés ? »
Léo : « Si tu veux. Puisqu’on voit un nid, je peux parler de la nidification. Nous sommes en plein dans la période de nidification. »
Max : « Ben ça on a vu ! Ils arrêtent pas de faire des œufs ! Ou alors ils construisent le nid. Comme là »
Léo : « Selon le dernier recensement en y aurait 179 740 goélands argentés en France. C’est dans le Nord-Pas-de-Calais qu’il y en a le plus (32%). Puis c’est la Bretagne qui en compte le plus. 12 046 en 2005, 37 252 en 2012 puis 32 895 en 2018 (18%). La Basse-Normandie arrive en troisième position (14%). Je sais pas combien il y a de couples ici. A vue de truffes, je dirais environ 200 juste pour Le Plateau. Chez les goélands argentés, les meilleurs nids sont ceux qui sont situés le plus haut possible. »
Samuel : « Qu’est ce qu’ils font eux ? »
Léo : « Scène très intéressante ! L’un des partenaire, certainement le mâle, régurgite de la nourriture digérée pour nourrir l’autre partenaire. C’est un peu comme une offrande. »
Yann : « C’est comme ça qu’il drague ? »
Léo : « On peut le dire comme ça 🙂 Vous connaissez tout de la nutrition des goélands. Ils sont opportunistes et se nourrissent aussi bien en mer que sur la terre. Ils mangent tout ce qui se présente à eux. Poissons, Mollusques, Crustacés, Micro-Mammifères, œufs, poussins… Vivants ou morts… Ah oui ! Comme beaucoup de zoisos, ils rejettent ce qu’ils ont pas digéré. C’est un peu comme des pelotes de réjection. »
Max : « Et ils sont kléptoparasites ! Ils volent le manger des autres goélands ou des autres zoisos ! »
Samuel : « Encore un couple qui fait des œufs ! »
Léo : « Zutalor ! »
Max : « Qu’est ce qu’il y a Léo ? »
Léo : « Ben… On verra pas les petits. C’est trop tôt… On aura vu toutes les étapes de la nidification mais pas les éclosions et le nourrissage des petits. Ni les premiers envols. »
Samuel : « Peut-être une autre fois… »
Yann : « Je crois que là il y a encore une offrande 🙂 »
Max : « Et là un nid avec un goéland argenté qui couve paisiblement. »
Samuel : « C’est vraiment territoire goélands argentés. Tu avais raison cousin Léo. »
Yann : « De ce côté c’est moins paisible… J’ai l’impression qu’ils vont encore se chamailler… »
Max : « Ils se sont calmés ! »
Léo : « Pas sûr. Ils m’ont l’air bien énervés encore… »
Samuel : « Ils retournent dans leur nid respectif… »
Yann : « Je crois que Léo a encore raison. Ils sont pas calmés du tout ! »
Max : « Ah non ! Ils recommencent à se prendre le bec ! »
Max : « Ça suffit les goélands ! Cessez immédiatement ou je fais un rapport à Princesse ! »
Samuel : « Pourquoi ils se prennent le bec comme ça ? »
Léo : « Conflit de voisinage… Les deux nids sont très proches. »
Yann : « Ils peuvent pas voisiner tranquillement ? »
Léo : « Apparemment non 🙂 Il doit y a voir de la jalousie dans l’histoire. Peut-être qu’un des deux mâles pense que l’autre a regardé sa femelle avec un peu trop d’attention. »
Max : « Normalement les goélands argentés sont monogames et les couples se forment pour la vie. »
Léo : « Je pense pas qu’ils soient infidèles comme les étourneaux. »
Max : « Ils dérangent les autres voisins en plus ! ÇA SUFFIT LA BAGARRE ! »
Léo : « Ils s’en fichent de toi Maxou 🙂 »
Yann : « Ça y est ! Il l’a lâché ! »
Max : « Ben quand même ! »
Léo : « Quand je pense que parfois le conflit se règle en arrachant des brins d’herbes… »
Samuel : « Ils peuvent faire ça aussi ? »
Léo : « Oui. Ils se mettent face à face et arrachent de l’herbe pour montrer leur mauvaise humeur. Souvent ça suffit. »
Max : « Oui mais là ils sont pas dans une zone herbeuse. Ils peuvent pas faire ça. »
Léo : « Je me demande si les meilleurs nids sont donc pas les plus hauts côté herbeux… »
Samuel : « Ton hypothèse est intéressante cousin Léo. »
Max : « Ils veulent plus s’arrêter ! »
Léo : « Si si 🙂 Là c’est terminé. Ils cherchent encore à s’impressionner en agitant les ailes et en s’affrontant du regard mais la vraie bagarre est terminée. Regarde, les femelles viennent les chercher. »
Max : « Pfff… »
Yann : « Léo, tu es un très bon guide de La Fauconnière 🙂 »
Samuel : « Je suis d’accord 🙂 »
Max : « On a tout vu de la nidification. Petit Sam, veux-tu bien résumer ? »
Samuel : « Je pense y arriver. Alors il y a le couple. La femelle appelle le mâle. Il la rejoint et régurgite de la nourriture pour lui faire plaisir. Si elle accepte, ils font des œufs immédiatement. Mais pour cela il faut un nid. Le nid, c’est mieux si il est tout en haut sur l’herbe. Les deux partenaires apportent des herbes sèches pour le construire. Après, la femelle pond et les deux partenaires couvent. Mais parfois il y a des conflits de voisinage ou de jalousie et les mâles se prennent le bec si ils peuvent pas arracher de l’herbe. Je crois que j’ai tout dit. »
Max : « Oui petit Sam. Léo, tu pourrais écouter petit Sam ! »
Léo : « J’ai écouté et je suis fier de mon petit cousin. Je voulais voir si on pouvait voir des œufs quelque part… »
Max : « Et alors ? »
Léo : « Peut-être… Là ! »
Léo : « Rholala ! Il y a trois œufs ! On a vu des œufs de goélands argentés ! La chaaance ! Le problème c’est que l’incubation dure un mois. On verra pas les petits… »
Max : « Bonome, on pourrait revenir à la période des petits ? »
Le chevalier : « Si une année les vacances de Pâques sont très tardives… Vous voudriez revenir encore une fois ? »
Léo : « Ben… Je sais pas. J’irais bien ailleurs en Bretagne mais j’aimerais bien voir les poussins des zoisos d’ici. »
Max : « On fera un conseil des petizours pour décider. »
Samuel : « Bonne idée cousin Max ! »
Max : « Bonome, j’ai vu que tu regardais souvent là-bas. Tu as envie d’y aller ? »
Le chevalier : « Comme l’a justement fait remarquer Léo, Le Plateau est territoire goélands argentés. Je me dis que de ce promontoire nous aurions une belle vue sur les parois du Plateau et sur La Pointe. La falaise du Cap aussi… »
Max : « C’est pas trop dangereux ? »
Le chevalier : « Je compte être prudent. »
Max : « Vous êtes d’accord les cousins ? »
Léo : « Ouiiii ! »
Samuel : « Pareil ! »
Yann : « Je fais pas partie de la tribu moi. Je sais pas si mon avis compte mais j’ai bien envie d’aller voir là-bas. »
Max : « Tu seras prudent bonome ? »
Le chevalier : « Je le serai 🙂 »
Max : « Je sais ! Tu vas t’asseoir en tailleur avec ton café et ton herbe à pétun, l’appareil posé près de toi, prêt à dégainer 🙂 »
Léo : « Et tu vas rester comme ça pendant des heures 🙂 »
Max : « On pourra s’installer dans ton col ? On sera au chaud, en sécurité et on verra bien. S’il te plaît. »
Samuel : « Oh oui ! »
Le chevalier : « D’accord. Mais pour le moment, pochez-vous bien. Le chemin risque d’être un peu chaotique. »
Léo : « C’est parti pour le promontoire ! »
Bonjour (-
Ton commentaire nous fait très plaisir oulala ! Ce qui nous pousse à écrire tous ces articles c’est justement de faire découvrir des endroits magnifiques et de montrer des zoisos trop beaux 🙂
A bientôt 🙂
WOW!! L’endroit est juste MAGNIFIQUE!! Et les zoisos sont trop beau :O
J’ai ADORÉ lire cet article!! 😄