Samuel : « Bonjour à tous ! »
Max : « Mais ! Petit Sam, qu’est ce que tu fais dans ce nid ? Et le zoiso ? Il est où le zoiso ? »
Samuel : « Du calme cousin Max 🙂 Ce nid était inoccupé à mon arrivée. Je suppose que c’est un nid du confinement. »
Max : « Un nid du confinement ? »
Samuel : « Il est situé à environ un mètre de hauteur juste au bord de la route. Le couple qui l’a bâti a pu le faire que si personne passait. Sinon ils auraient construits ailleurs. Je suppose donc que c’est un nid construit pendant le confinement. »
Léo : « L’hypothèse est séduisante. Petit Sam, tu dois nous parler des passereaux du Marais de Charentmaritimie. »
Samuel : « Je fais tout seul ? Oh non ! J’aime pas faire tout seul. »
Max : « Alors nous présentons ce nouveau bulletin d’information ensemble. »
Léo : « Je rappelle que les Passereaux sont des zoisos de taille petite à moyenne et qu’il y en a beaucoup. »
Samuel : « Il vaudrait mieux parler de Passériformes que de Passereaux… »
Max : « L’espèce à la base du nom de cet ordre très diversifié est le moineau domestique : Passer domesticus. Il appartient à la famille des Passéridés. »
Léo : « Voici deux mâles… »
Léo : « Et une femelle… »
Samuel : « Elle a du manger dans le bec. Il est fort probable que ses petits affamés l’attendent avec impatience. »
Max : « Les moineaux domestiques voient leur population diminuer chaque année un peu partout en France. C’est une situation qui s’observe pour beaucoup d’espèces de Passereaux mais chez le moineau domestique c’est catastrophique. »
Léo : « Il devient rare d’en croiser dans la nature. Le moineau domestique est devenu une espèce presque uniquement commensale des zoms. Cela veut dire qu’on ne le trouve plus qu’en ville, dans les villages ou à proximité des hameaux ou des maisons isolées. Les zoisos fotoés ci-dessus habitent les nombreux nichoirs que la LPO a mis à leur disposition à l’entrée du Royaume des Chevaliers. »
Max : « A la maison d’accueil également et aussi au bâtiment technique. »
Samuel : « On peut, en passant par là, penser que les moineaux sont très nombreux. Mais c’est une illusion. »
Léo : « Comment expliquer la diminution catastrophique des populations de Passériformes ? »
Max : « Facile : c’est la faute des zoms. »
Léo : « Peux-tu expliquer ? »
Max : « Je l’ai déjà fait des tas de fois ! Les moineaux domestiques sont omnivores mais surtout insectivores. Dès que les insectes abondent, vers le printemps, ils s’en nourrissent presque exclusivement. L’automne et l’hiver ils se nourrissent de graines ou parfois de fruits. Le problème est que les Insectes disparaissent à une vitesse folle. Dans certaines régions des États-Unis des études ont montré que 80 % de la masse d’Insectes par mètre carré avait disparu. 80 % !!! Autant dire qu’il reste rien du tout ! Et je parle pas de la biodiversité ! Quand 80 % de la masse disparaît, vous vous doutez bien que les espèces les plus rares disparaissent totalement ! »
Léo : « Bien. C’est un fait établi : les Insectes disparaissent à vue d’œil. Comment expliquer ce phénomène ? »
Max : « Par l’utilisation massive d’insecticides et autres produits phytosanitaires. En discutant avec le responsable de la réserve du Royaume des Loutres, nous avons appris que les agriculteurs du secteur passaient en moyenne 16 fois par an sur leurs champs pour y répandre des produits phytosanitaires divers et variés. 16 passages par an en moyenne ! »
Samuel : « Oui mais dans ces 16 passages, il y a l’engrais ! »
Max : « Ce qui montre l’absurdité de tout ça ! Pourquoi en arrive t-on à devoir mettre de l’engrais sur des terres aussi riches ? Parce qu’on les tue ! Normalement, il y a des vers de terre. Le grand Darwin a écrit un ouvrage sur les vers de terre et il en fait les zanimos les plus utiles de la planète. J’aime pas trop qu’on parle d’utilité pour un zanimo mais passons. Les vers de terre aèrent la terre et ils l’enrichissent en matière organique et minérale. En aérant la terre, ils permettent également à d’autres zanimos de s’y installer. Oublions pas que quand un zanimo meurt, il enrichit la terre en matière organique. Forcément ! Et il est en partie minéralisé par les décomposeurs. C’est important d’avoir des tas de zanimos dans la terre. Et des champignons aussi. Quand on parle champignons, les gens pensent au champignon de Paris, au cèpes ou à l’amanite tue-mouche. Ça, ce sont des espèces connues et le ‘champignon’ est en fait que la partie reproductrice d’un être vivant qui vit sous terre sous forme de filaments gigantesques. »
Samuel : « C’est le mycélium. »
Max : « Merci petit Sam. Mais les champignons c’est pas que ça. Il y a les mycorhizes. C’est très important les mycorhizes oulala ! »
Léo : « Maxou, pourrais-tu expliquer simplement les mycorhizes ? »
Max : « Oui. En fait, c’est assez simple. C’est un peu comme une symbiose entre un végéto et un champignon. Le végéto accueille des champignons microscopiques au niveau de ses racines. Soit dedans pour les endomycorhizes soit à la surface pour les ectomycorhizes. Le champignon est donc hébergé gracieusement par le végéto et il reçoit l’eau dont il a besoin et la matière organique dont il se nourrit puisque les champignons sont hétérotrophes. »
Samuel : « Ça veut dire qu’ils se nourrissent de matière organique. »
Max : « Vous me demanderez alors ce qu’y gagne le végéto. »
Léo : « Mais qu’y gagne le végéto alors ? »
Max : « Bonne question 🙂 Il y a gagne de l’azote. Il se trouve que l’azote c’est très important pour un être vivant. Mais pas sous n’importe quelle forme. Il y a environ 80 % d’azote dans l’air atmosphérique. Mais c’est de l’azote moléculaire qui peut pas être utilisé par les végétos. Il faut qu’il soit sous forme de nitrates, d’ammonium ou d’autres machins bizarres. Et c’est là que les champignons des mycorhizes interviennent. Ils fixent l’azote atmosphérique et le mettent à disposition du végéto qui l’héberge. »
Samuel : « Nous sommes bien en présence d’une relation interspécifique à bénéfices réciproques. C’est bien une symbiose. »
Léo : « Pas tout à fait. Le végéto peut vivre sans son champignon sauf qu’il pousse pas beaucoup. »
Max : « Je reprends mon exposé. Les agriculteurs déversent des tonnes d’antifongiques pour éviter les moisissures. Mais les antifongiques font pas la distinction entre une moisissure nuisible aux cultures et les champignons des mycorhizes. Du coup, l’azote atmosphérique est plus fixé et il faut mettre de l’engrais. Mais les agriculteurs en mettent toujours trop pour être sûrs d’en mettre assez… Ah oui ! Les produits phytosanitaires sont extrêmement toxiques. Les pictogrammes sur les bidons font peur. Normalement, l’agriculteur doit porter une combinaison étanche, des gants, des lunettes… pour les manipuler. Mais il le fait pas parce que c’est trop contraignant et après il a le cancer… Ces méthodes absurdes tuent la terre, la faune, la flore et les agriculteurs. C’est absurde et ça coûte cher. Et encore, je dis pas tout. »
Samuel : « Mais quelle est la solution Maxou ? »
Max : « J’ai lu une étude passionnante mais confidentielle. Elle évaluait la productivité de champs dans lesquels aucun produit chimique était utilisé. »
Léo : « Et alors ? »
Max : « La baisse de productivité est d’environ 10 %. »
Léo : « C’est tout ? »
Max : « Oui. C’est tout. Et les gains financiers sont d’environ 400 euros par mois. »
Samuel : « Forcément puisque les produits chimiques sont chers. »
Léo : « Je précise qu’en France, le revenu médian des agriculteurs est de 800 euros par mois. Un revenu de 400 euros supplémentaire par mois c’est énorme. »
Max : « On passe d’un revenu scandaleusement bas à un revenu qui commence à être un peu convenable… »
Léo : « Pourquoi est-elle confidentielle cette étude ? »
Max : « Léo… Tu es naïf ou quoi ? Le lobby des fabricants de produits chimiques ! Le chantage à la perte d’emplois et au chômage, les études truquées… Exemple. En 1995 environ les néonicotinoïdes apparaissent. Immédiatement on se rend compte qu’ils ont un effet désastreux sur le système nerveux des abeilles et des autres Insectes. La catastrophe écologique est prévisible. On le sait dès le début. Sortent alors trois études qui montrent que les néonicotinoïdes sont sans effet sur l’environnement. Je me souviens pas précisément mais en gros elles sont financées par les fabriquant des produits incriminés. Tout le monde le sait mais ça change rien. Évidemment, après un lobbying intensif, il y a que ces trois études qui firent référence. 25 ans plus tard, il y a un moratoire sur leur utilisation mais ils sont toujours pas fermement interdits et condamnés. C’est même pire que ça. Je viens d’apprendre que le moratoire a été levé pour la betterave. Pourquoi la betterave ? Je sais pas. Mais voilà… Et les abeilles tombent comme des mouches… »
Léo : « Rappelons qu’elles sont des pollinisateurs super importants. Sans elles, pas de récoltes. »
Max : « Continuons dans l’absurde. Les robots-abeilles-pollinisateurs sont déjà inventés. »
Samuel : « C’est pas vrai… »
Max : « Si si ! Ben pourquoi s’arrêter ? Chaque bêtise est corrigée par une nouvelle bêtise. Les abeilles disparaissent à cause de la pollution alors polluons un peu plus en les remplaçant par des technologies hors de prix. »
Léo : « Qu’est ce qu’on peut faire ? »
Max : « Nous ? Rien. On fait comme bonome. On aime pas les gens. Au mieux ils s’en fichent. Au pire, ils s’émerveillent des nouvelles technologies. Quand ils comprendront il sera trop tard. »
Samuel : « C’est pas très joyeux tout ça. »
Max : « C’est la réalité des zoms petit Sam. Les zoisos disparaissent mais ils s’en fichent. Toute façon les zoisos ça fait des fientes et ça salit la voiture et les guêpes ça pique, c’est très dangereux et on peut mourir de la mort mortelle. Revenons à nos Passereaux si vous le voulez bien. »
Samuel et Léo : « On veut bien 🙂 »
Max : « En Charentmaritimie, il y a pas beaucoup des mésanges. On en voit parfois mais pas souvent. »
Léo : « On a pas de fotos sauf de cette mésange bleue. »
Max : « Inutile de préciser que leur population diminue en France. C’est valable pour tous les zoisos dont nous allons parler. Le pourcentage de baisse varie en gros de 20 à 70 %. Voilà. Vous le savez maintenant. »
Léo : « Les Passériformes comprennent des tas de familles. Il serait trop long de les citer toutes maintenant. L’une des plus représentées est la famille des Fringillidés. Elle tire son nom de celui du pinson des arbres : Fringilla coelebs. »
Samuel : « Un bien beau zoiso 🙂 Là c’est un mâle nuptial qui faisait rien qu’à chanter. Cousin Léo… »
Léo : « Tu veux que je fasse le pinson des arbres ? »
Samuel : « S’il te plaît… »
Samuel : « Merci cousin Léo. »
Max : « Les verdiers d’Europe sont également des Fringillidés. Il y en a pas beaucoup… Il faut dire qu’ils sont pas forcément faciles à voir. On les dit jaunes mais c’est un jaune qui tire un peu sur le vert et dans les frondaisons ombragées c’est un bon camouflage. »
Léo : « L’appareil foto arrive pas à faire la mise au point 🙂 »
Samuel : « Les linottes mélodieuses sont beaucoup plus nombreuses. Nous les avons quasiment toujours vues en groupe. Le plus grand de ces groupes c’était sur l’Île Où On Va à Pieds. Il devait comporter une bonne trentaine d’individus. »
Max : « Il y a un net dimorphisme sexuel chez les linottes. Le mâle nuptial se colore en rouge sur la calotte et la gorge. »
Léo : « La femelle est plus grise devant. »
Samuel : « De dos, mâle et femelle sont gris, marron et noirs. Pas de confusion possible. Gris et marron de dos ça peut être qu’une linotte mélodieuse. »
Léo : « Comme autre Fringillidé, il y a le chardonneret élégant que Maxou appelle le chardonneret rigolo. »
Max : « Lui, on le voit tous les jours mais c’est normal. C’est notre zoiso-gardien dans la région. Il veille sur nous. »
Samuel : « J’aime beaucoup l’entendre. »
Léo : « D’accord 🙂 »
Max : « Vous vous souvenez le jour où bonome est sorti de la cabane parce qu’il entendait deux chardonnerets rigolos qui arrêtait pas de se chamailler. Il les entendait et ça a fini par l’énerver alors il est sorti pour les gronder. »
Léo : « Ça m’a fait rigoler 🙂 »
Samuel : « Le plus drôle c’est qu’ils se sont posés sur le fil électrique, à deux mètres de distance, avec la tête basse. »
Max : « On aurait dit que tu les avais mis au coin 🙂 »
Léo : « N’empêche qu’ils se sont calmés. Après, on les entendait discuter mais ils se chamaillaient plus. »
Max : « Et les oreilles de bonome ont pu se reposer. »
Samuel : « C’est vrai que c’est embêtant d’être naturaliste. Après, on a plus jamais les oreilles au repos. Dès qu’on entend quelque chose nos oreilles se dressent. »
Max : « Et les oreilles pointues de bonome qui se dressent ça fait quelque chose 🙂 »
Léo : « 🙂 Voilà pour les Fringillidés. Nous passons aux hirondelles. »
Max : « Catastrophe totale. Il y en presque pas cette année. Quelques hirondelles rustiques comme ce petit… »
Léo : « Zutalor ! On est pas allés voir les nids de la Charmante Petite Ville ! »
Max : « Non. J’espère qu’il y a eu code 50 parce que les hirondelles de fenêtres sont de plus en plus rares… »
Samuel : « Et les hirondelles de rivage aussi. »
Max : « Ben oui. Les hirondelles sont exclusivement insectivores alors forcément… »
Léo : « Les hirondelles alignées sur les fils électriques au début de l’automne ça va devenir une image d’archive… »
Samuel : « Le souvenir d’un passé révolu… »
Max : « Je précise que le marais de Charentmaritimie est relativement protégé. Comme nous vous l’avons dit, il y a des prairies, des pâtures… entourées de canaux et ponctuées de bassins. Comme il y a pas de cultures, ou pas beaucoup, il y a pas des produits chimiques répandus dans le secteur. Et pourtant… »
Léo : « Et pourtant les zoisos étaient rares cette année. »
Samuel : « Je parlerais bien du réchauffement climatique mais j’ai peur de relancer cousin Max. »
Max : « Non petit Sam. Je me relancerai pas dans un long exposé. Ça sert à rien. Le réchauffement climatique est une réalité et pourtant beaucoup de gens veulent pas y croire. Forcément, ça remet en cause leur mode de vie. Le plus simple est de le nier. ‘On s’en fiche on a la clim’’. »
Léo : « Encore une fois, la solution aggrave le problème. »
Max : « Même les bergeronnettes printanières étaient pas nombreuses… »
Samuel : « L’an dernier il y en avait partout. Tous les trois mètres 🙂 »
Léo : « On a quand même vu un petit 🙂 »
Samuel : « Il t’a tout chiffonné 🙂 »
Léo : « Ben oui ! Les printanières changent vraiment de plumage en grandissant et ce plumage là on l’a pas vu souvent ! »
Max : « J’espérais que ce fût un pipit rousseline. »
Samuel : « Ben non. Juste un juvénile de printanière. »
Léo : « Observez le bien comme ça quand vous en verrez vous serez pas chiffonnés comme je le fus. »
Max : « Voilà pour les Fringillidés. On passe aux Columbidés ? »
Samuel : « Ordre des Columbiformes. »
Léo : « Vous connaissez les autres familles de cet ordre ? »
Max : « Non. »
Samuel : « Je me suis déjà posé cette question. Il y a pas d’autres familles mais quelques sous-familles que je connais pas du tout et qui ne sont pas présentes en France. »
Max : « Petit Sam sait tout 🙂 Il se bonomise de plus en plus 🙂 »
Samuel : « Je sais pas tout mais parfois je fais des recherches. »
Max : « Tiens, ça me rappelle Léo. Tu disais souvent ça autrefois. ‘J’ai fait des recherches’. »
Léo : « J’en fais encore 🙂 Bon, les Columbiformes comprennent donc qu’une seule famille : les Columbidés. C’est la famille des pigeons et des tourterelles. »
Samuel : « Ici, il y a pas beaucoup de pigeons bisets. On en a vu un du côté des Écluses même qu’il était bagué mais les fotos permettaient pas de lire la bague. »
Léo : « Il y a surtout des ramiers. »
Max : « Il se reconnaît à la tache blanche au niveau du cou. On en dit pas plus parce qu’on vous en a parlé dans nos chroniques du confinement. »
Léo : « On passe directement aux tourterelles. »
Samuel : « La tourterelle turque est plutôt bien représentée. On en entend souvent. Là, on vous montre un charmant petit couple. »
Max : « A mon avis, ils vont faire des œufs 🙂 »
Léo : « Ce serait une bonne chose qu’il y ait encore des codes 50. »
Samuel : « On a pas vu de petites tourterelles des bois. »
Max : « On en a vu au Royaume des Milans avant de venir ici. C’est pas tout le monde qui en a déjà vu 🙂 »
Léo : « Il faut dire que les Columbidés sont nidicoles. Quand ils sortent du nid, ils ressemblent beaucoup aux adultes. Il y a que les cirres au-dessus du bec qui sont pas encore développées. »
Max : « Je montre une tourterelle des bois et on passe à la suite. »
Samuel : « La suite ce sont les Acrocéphalidés : la rousserolle effarvatte et l’hypolaïs polyglotte. »
Max : « On a mis dans un drôle d’ordre. C’est pas très logique tout ça. »
Léo : « Devons-nous avouer que c’est un choix esthétique avant tout ? »
Samuel : « Pas seulement. Mais un peu quand même 🙂 »
Max : « Nous avons hésité à montrer les rousserolles effarvattes dans l’article précédent. Ça se justifiait par le fait qu’elles habitent les phragmitaies et que ce sont donc bien des zoisos des marais. »
Léo : « Mais ce sont aussi des Passereaux. Alors on les a mises dans les Passereaux. »
Max : « Dites, on a intercalé les Columbiformes au sein des Passériformes. C’est pas très logique ça. »
Léo : « On s’en fiche. »
Samuel : « Montrons une jolie effarvatte. »
Max : « Là, il y en a deux. Il y en a un peu partout là où il y a des phragmites. »
Léo : « Nous avons entendu des tas de petits. »
Samuel : « Et leur maman qui les prévenait de notre présence. »
Max : « Ça complique un peu les choses ça. Il y a les chants nuptiaux des mâles et les cris des femelles. C’est pas du tout pareil. »
Léo : « Je trouve que les cris des mamans se ressemblent plus que les chants des futurs papas. La maman effarvatte, la maman hypolaïs… »
Max : « Bonome a enregistré. On met ces cris ? »
Léo : « Nous verrons si c’est techniquement possible. »
Samuel : « Nous avons évoqué les hypolaïs polyglottes alors le mieux c’est d’en montrer. »
Léo : « Eux aussi ont fait des codes 50 un peu partout. »
Max : « Dites, jusque là on a pas vraiment de zoisos typiquement régionaux. On les voit tous chez nous. »
Samuel : « Ceux de cet article ? Oui. Et alors ? »
Léo : « Nous présentons les zoisos des marais. Ils sont dans les marais alors on les présente. »
Samuel : « C’est pas plus difficile que ça. »
Max : « D’accord. Alors on passe au bruant proyer. »
Léo : « Lui aussi on l’a vu chez nous. Mais ici il est plus fréquent. Un peu partout. »
Samuel : « Il ressemble un peu au bruant des roseaux mais son bec est plus fort. »
Max : « Il est bombé en haut. »
Léo : « Et il a une espèce de dent à la base qui se voit quand il chante mais on a pas de foto qui la montre. »
Max : « Si un jour vous voyez un bruant proyer le bec ouvert vous comprendrez vite. Retenez ce détail. »
Léo : « Passons à la bouscarle de Cetti. »
Samuel : « C’est un très beau zoiso qui aime bien se mettre la tête en bas dans les fourrés. »
Max : « Il y en quelques unes en IDF mais ici c’est partout. Sauf qu’on les voit jamais. On les entend mais on les voit pas. »
Léo : « Leur chant est facile à reconnaître. Apprenez-le. Je vous le fais. »
Léo : « Pas très difficile et assez caractéristique. C’est un facile celui-là 🙂 »
Max : « Pas de nouvelle de la bouscarle du Grand Étang ? »
Samuel : « Non. Elle est plus signalée. »
Léo : « Hé ! On a pas montré de bouscarle ! »
Max : « Voilà ! »
Léo : « Bon, la foto est pas terrible mais comme on vous l’a dit, les bouscarles se montrent assez peu. Là, elle voulait boire alors elle était forcée de se mettre à découvert. »
Max : « Elle est sombre à cause de la lumière. En vrai elle est un peu plus claire. »
Samuel : « Nous arrivons à la cisticole des joncs. C’est un mignon petit zoiso des marais. »
Max : « Bon d’accord. Là, elle est loin et on la voit pas bien. Mais c’est ça aussi quand on va aux zoisos. On les voit pas toujours de tout près. »
Léo : « Parfois ils sont trop près 🙂 »
Max : « J’aime bien cette foto. On dirait qu’elle nous observe par dessus son épaule. »
Léo : « Nous arrivons au dernier zoisos de l’article. »
Max : « Vous avez tous reconnu la pie-grièche écorcheur. Là c’est un mâle. »
Léo : « Il aime bien se percher sur cette branche. On l’y a vu à plusieurs reprises. »
Samuel : « Apparemment, il habite la Sablière du Mornay sud. »
Max : « Nous avons pas vu de madame pie-grièche écorcheur. Alors soit ce monsieur est célibataire, soit sa madame est trop occupée. »
Léo : « Ou alors elle est timide. »
Max : « Voilà, c’est sur ces magnifiques fotos que nous terminons cet article sur les Passereaux des marais. »
Léo : « Nous avons pas le temps de faire une galerie. Trop de choses à faire avant la rentrée. »
Samuel : « C’est dommage. »
Léo : « Sam… On doit encore graver l’article sur les rapaces et le bulletin d’informations du Grand Étang et du Petit Royaume Sauvage au mois d’août. »
Max : « Et on doit faire la page spéciale sur les Friches. »
Samuel : « Ah oui ! L’Arthropodologie ! Oulala ! Ça en fait du travail tout ça ! »
Léo : « Plus la liste des choses à faire. Pour nous organiser. »
Samuel : « Oulala ! Bon ben pas de galerie alors. On passe à la suite vite. »
Max : « On se retrouve tout de suite pour les rapaces de Charentmaritimie. »