Dans la cabane du chevalier…
Léo : « Max, viens, il faut graver ton blog. »
Max : « Maintenant ? »
Samuel : « Oui cousin Max. On a du retard déjà. »
Léo : « Oui, on est allés au Royaume des Tariers et on est déjà retournés au Grand Étang et au Petit Royaume Sauvage. »
Max : « Le Royaume des Tariers on va y retourner et je vais faire une synthèse. »
Léo : « Une synthèse ? »
Samuel : « Avec trois milles fotos ? »
Léo : « Bon, on verra ça après. Pour le moment, on grave le Petit Royaume du 17. »
Samuel : « C’est parti ! »
Au Petit Royaume Sauvage…
Léo : « Le Petit Royaume 🙂 »
Max : « C’est pas le Petit Royaume. C’est Le Chemin. Le Petit Royaume est plus loin et selon notre cher petit Sam il doit être tout inondé. »
Samuel : « Une libellule déprimée ! »
Samuel : « La première de l’année 🙂 »
Léo : « On a du retard dans nos obs à cause du confinement. »
Max : « Et lui ? C’est qui lui ? »
Léo : « Un Hétérocère indéterminé… »
Max : « Bonome, il peut pas rester indéterminé cet Hétérocère. »
Le chevalier : « Je suppose que je dois vous dire qui c’est cet Hétérocère. »
Max : « Bah oui ! Tu as pas encore compris que tu sert qu’à ça ? Nous dire qui c’est ce zanimo. »
Le chevalier : « D’accord. Je vois. »
Samuel : « C’est pas vrai ! Tu es pas là que pour ça ! »
Max : « C’est vrai ! J’oubliais que tu servais aussi à nous fournir du chocolat. »
Samuel : « On s’en fiche du chocolat ! »
Max : « Ah non ! On s’en fiche pas du chocolat ! »
Samuel : « Moi je m’en fiche du chocolat ! Et bonome sert pas à ça ! »
Max : « Alors il sert à rien du tout. »
Samuel : « Cousin Max ça suffit ! »
Léo : « Bonome, calinothérapie pour petit Sam ! Sinon il va construire un coin et y envoyer Maxou 🙂 »
Le chevalier : « Viens ici mon petitours. »
Max : « Ben et nous ? »
Léo : « Viens Léo. Toi, tu sers à rien ! »
Max : « Bonomou… »
Le chevalier : « Oui petitours à casquette ? »
Max : « Je peux venir aussi moi ? »
Le chevalier : « Non. Apparemment je ne te sers pas à te câliner. Enfin, selon tes propres dires… »
Max : « Je regrette. Je te demande pardon. »
Léo : « Je pense qu’il a le droit de venir. »
Samuel : « Mouai… Jette lui du chocolat par terre pour voir ce qu’il va choisir… »
Max : « On jette pas le chocolat par terre ! Tu vas pas bien dans ta tête toi. »
Léo : « Bonome, maintenant qu’on est tous ensemble, veux-tu bien nous dire qui c’est cet hétérocère indéterminé ? »
Max : « Même quand on est dans la poche on est tous ensemble… »
Samuel : « COUSIN MAX ÇA SUFFIT ! »
Max : « D’accord. »
Le chevalier : « C’est une phalène picotée. »
Max : « Une phalène picolée ? Elle a picolé la phalène ? »
Léo : « Et pourquoi elle a mauvais phalène ? C’est parce qu’elle a picolée ? »
Samuel : « Rho les saproblagues ! Bonome, elle s’appelle comment en scientifique la phalène picotée ? »
Le chevalier : « Ematurga atomaria, Géométridés. »
Samuel : « On a déjà vu un Géométridé. Au Trou… C’était… Le géomètre à barreaux ! »
Le chevalier : « Quelle mémoire petit Sam ! »
Samuel : « C’est pas dur. On a en pas vu beaucoup 🙂 »
Léo : « Petit Sam a vraiment une mémoire prodigieuse. »
Max : « Ah… »
Samuel : « Je vous l’avez dit ! C’est tout inondé ! »
Max : « Bonome a pas mis les bonnes chaussures pour avancer là. »
Le chevalier : « Et cela m’arrange bien 🙂 »
Léo : « Le chemin se transforme petit à petit en marais… »
Max : « Bon, on va pas rester là comme ça. On inspecte le petit bout de chemin praticable. »
Samuel : « Moi je resterais bien sur ce petit bout de chemin pendant des heures. »
Léo : « Il y a des chances que c’est ce qu’on fasse 🙂 »
Max : « Zutalor ! Il est tout mort lui ! Argh ! »
Max : « Tu veux bien le retourner avec le bout de ton pied ? »
Le chevalier : « Oui mon petitours. »
Léo : « C’est un rat surmulot ? »
Max : « On dirait bien. »
Samuel : « Rattus norvegicus, Muridés. »
Max : « On en avait jamais vu ici. Ça enrichit l’inventaire. »
Léo : « Qui on a vu comme mammifères ici ? »
Samuel : « Goupil, des chevreuils, des sangliers, un ragondin, des écureuils… »
Max : « Des os de mulot sylvestre dans une pelote de réjection aussi. »
Léo : « Et maintenant un rat surmulot 🙂 »
Max : « Petit Sam, tu as pas des fiches sur les Mammifères d’ici ? »
Samuel : « Je regarde ça… Alors… Ceux qu’on a vu plus des lapins et un campagnol roussâtre. »
Max : « Un campagnol roussâtre ? On le connaît même pas lui ! »
Léo : « On en verra peut-être un jour. »
Samuel : « Cousin Léo, ce serait pas des moineaux qu’on entend ? »
Léo : « Si. »
Max : « Des moineaux ici ? C’est la première fois aussi 🙂 »
Le chevalier : « Une femelle ou un jeune et deux mâles… »
Léo : « Il y a des étourneaux. »
Max : « Oui, je les ai entendus. Il doit y en avoir une bonne dizaine. »
Samuel : « Vous pensez qu’il y a des petits. »
Max : « Si il y en a au Grand Étang, c’est probable qu’il y en ait ici aussi. Bonome, tu veux bien t’asseoir sur une souche pour observer tranquillement ? »
Le chevalier : « Je veux bien. Descendez et installez-vous. »
Max : « J’aime bien glisser le long de ton pantalon 🙂 »
Léo : « Pousse tes grosses fesses ! »
Max : « Tu arrêtes avec mes fesses ! »
Samuel : « Vous descendez ou je vous jette de la poche ! »
Max : « On descend ! … Voilà. Installe toi là bonome. »
Léo : « Il y a un adulte… »
Max : « On attend les petits… »
Samuel : « En voilà un ! »
Samuel : « Encore un code 50 ! »
Max : « Tu vas où Léo ? »
Léo : « Me dégourdir les pattes… »
Max : « Fais attention aux couleuvres. »
Léo : « Oui Max. J’en mangerai pas plus d’une 🙂 … Bonome, viens voir. »
Max : « On vient aussi. »
Samuel : « On arrive. »
Max : « Ben Léo, tu as pondu un œuf ? »
Léo : « Tu sais à qui il est cet œuf ? »
Max : « Il s’est fait dévorer ! IL Y A UN ZANIMO QUI A DÉVORÉ UN ŒUF ! IL FAUT PAS DÉVORER LES ŒUFS LES ZANIMOS ! »
Samuel : « Tu es sûr qu’il a été dévoré ? »
Max : « Mon cher petit Sam, quand le petit zoiso sort de son œuf, il le casse pas au bout comme ça. Il le casse n’importe comment parce qu’il est pressé de sortir. Là, l’œuf a été bien ouvert. »
Samuel : « Tu as un suspect cousin Max ? »
Max : « Un zanimo à pattes… Il a tenu l’œuf entre ses pattes pour l’ouvrir proprement. Bonome, prends les empreintes ! On va enquêter. »
Léo : « Je me demande si tu dis des bêtises exprès Maxou… Mais tu as peut-être raison quand même. »
Max : « Bonome, tu t’y connais en œufs ? »
Le chevalier : « Non Max. »
Max : « Tu pourrais pas trouver un beau livre d’œufs ? Qu’on s’y connaisse un peu en œufs. On est naturalistes et un peu ornithologues. On doit connaître les œufs. »
Le chevalier : « Je vais me renseigner Maxou. »
Léo : « On va derrière les barbelés ? Tu aimes bien aller t’asseoir derrière les barbelés. »
Max : « Tu sais que c’est interdit Léo. »
Léo : « Oui je sais. Mais bonome fait juste quelques pas. »
Max : « Tu ferras attention de pas te barbeler la main ou le front… »
Samuel : « Tu es maladroit quand même ! »
Max : « Comment tu avais fait pour te planter la pointe complète dans la main ? »
Léo : « C’est un mystère 🙂 »
Samuel : « J’avais bien aimé la blessure au front aussi 🙂 Jolie coupure de barbelés sur le front 🙂 »
Le chevalier : « Avez-vous fini de vous moquer de moi ? »
Max : « On se moque même pas ! On raconte nos souvenirs ! »
Léo : « Oh ! C’est qui ? »
Max : « Une garzette ? Un garde-bœufs ? »
Samuel : « Avec un peu de jaune sur le dos et les doigts noirs c’est un garde-bœufs. »
Léo : « Encore un ! »
Max : « C’est peut-être celui du Grand Étang qui est venu ici. C’est mieux pour les Ardéidés ici. »
Léo : « Oui. Le Refuge du Pré est tout inondé. C’est marécageux. Il doit y avoir des grenouilles partout. »
Samuel : « Et des Odonates. »
Max : « Il y a la grande aigrette… »
Léo : « Ça devient vraiment habituel… »
Samuel : « Mais elles nichent pas encore ici les grandes aigrettes. Il me semble qu’elles nichent pas en Île de France. »
Léo : « Les garzettes si ! »
Max : « Tiens, une famille bernache 🙂 »
Léo : « Papa, maman et les bernachons 🙂 »
Samuel : « Encore un code 50 ! Il faudrait faire un bilan. »
Léo : « Ça existe déjà petit Sam. C’est l’Atlas des zoisos nicheurs de France. »
Samuel : « Oui mais ici c’est pas toute la France. »
Max : « J’aimerais bien faire une synthèse un jour. Mais plutôt au Royaume des Tariers. »
Léo : « Pourquoi le Royaume des Tariers ? »
Max : « Il est petit. Il doit pas y avoir trop d’espèces. C’est bien pour commencer. »
Léo : « Le Royaume des Tariers uniquement ou tu tiendrais compte du Royaume des Alouettes ? »
Max : « Les deux. Mais c’est pas très grand quand même. »
Léo : « Rholala ! Qu’est ce qu’elles ont à crier comme ça ? »
Max : « Elles ont le printemps 🙂 »
Samuel : « C’est qui ces grenouilles ? »
Léo : « A l’oreille je dirais des grenouilles rieuses… »
Max : « C’est un milan noir qui vient de passer ? »
Léo : « Oui. »
Samuel : « Ils nichent là-bas. »
Léo : « Là-bas ? Pas derrière ? »
Samuel : « Peut-être qu’ils nichent derrière aussi. Mais un couple niche par là-bas. »
Léo : « Il doit y avoir plusieurs couples. On a déjà vu quatre individus plus ceux du Grand Étang… »
Léo : « Et les buses ? Elles nichent où les buses ? »
Max : « Aucun idée. »
Samuel : « Ça se dit nicher ? Ou devrait pas dire nidifier ? »
Max : « Si. »
Léo : « Sûrement. »
Max : « On est bien là. »
Samuel : « On entend un coucou gris. »
Léo : « Code 3 : mâle chanteur ! Il doit être perché quelque part. »
Max : « On va pas le voir. Comme d’habitude… »
Le chevalier : « Il est là-bas. Sur l’arbre mort… Regardez. »
Max : « Ah oui 🙂 »
Léo : « On peut s’approcher ? »
Samuel : « Attendez ! Il y a un garde-bœufs ! »
Samuel : « On peut y aller ! »
Léo : « Tu vas réussir à repasser les barbelés sans te blesser ? »
Max : « Si tu te tiens aux fils, choisis un endroit sans barbelures. C’est mieux 🙂 »
Samuel : « Arrêtez un peu ! Vous voyez bien qu’il est passé ! »
Le chevalier : « Et il va falloir que je passe dessous plus loin pour pouvoir observer le coucou. »
Max : « C’est trop facile par en-dessous. »
Léo : « C’est quand même comme ça qu’il s’est griffé le front ! »
Le chevalier : « Je pense que je vais vous abandonner ici. »
Max : « Tu ferais ça ? »
Léo : « A nous ? Tes petits machins que tu aimes soit-disant de tout ton cœur ! »
Max : « Tu dois pas avoir beaucoup de cœur alors… »
Max : « Bonome, c’est quoi cette foto ? »
Le chevalier : « La photographie d’un coucou gris… »
Max : « Et pourquoi elle est pas nette ? »
Le chevalier : « Parce que le vent a placé une herbe dans l’axe de la foto au moment où j’ai déclenché. »
Max : « Accuse pas le vent s’il te plaît ! C’est notre ami le vent ! »
Samuel : « Ça fait du bien de le retrouver d’ailleurs. »
Léo : « Il y a des rossignols… Au moins deux. »
Le chevalier : « Tu les localises Léo ? »
Léo : « Sur le chemin, un peu après là où tu passes sous les barbelés. »
Le chevalier : « On va planquer ? »
Max : « Pour des rossignols ? Mais on les voit jamais ! »
Le chevalier : « Quelque chose me dit qu’ils vont se montrer. »
Max : « Pourquoi tu dis ça ? »
Le chevalier : « Léo, ce sont bien deux mâles chanteurs ? »
Léo : « Oui bonome. Écoute… »
Le chevalier : « Et ils sont à quelques mètres l’un de l’autre. »
Max : « Tu crois qu’ils se chamaillent pour le territoire ? »
Le chevalier : « C’est assez vraisemblable. J’ai envie d’essayer… Je vais m’asseoir sur une souche et attendre. Nous verrons bien. »
Samuel : « Bonne idée 🙂 »
Max : « On s’installe à côté de toi. Parle-nous du rossignol en attendant. »
Le chevalier : « Il s’appelle luscinia megarhynchos et appartient à la famille des Muscicapidés. Vous le savez déjà puisque c’est le même genre que la gorgebleue. »
Max : « Tu crois qu’on va la voir un jour dans la région la gorgebleue ? »
Le chevalier : « Je n’en sais rien Max… Il y en a parfois de signaler ici… Revenons au rossignol. Il vit surtout dans les haies, les fourrés. C’est pour cela qu’il est appelé traîne-buissons. Les spécialistes ont identifiés ente 120 et 260 séquences différentes dans ses chants. On dit qu’il gringotte, qu’il quiritte ou qu’il trille… »
Le chevalier (observant ses petizours) : « Ils se sont endormis… Zutalor. Ils vont être déçus. Le rossignol s’est posé juste là… »
Léo : « Le rossignol est là ? »
Le chevalier : « Il était là. Mon pauvre Léo… »
Léo : « Max ! Petit Sam ! Réveillez vous ! »
Samuel : « Ondorplu ? »
Max : « J’ai jamais dormi de ma vie moi ! »
Léo : « On a raté le rossignol ! »
Max : « Il est venu ? »
Léo : « Ben oui ! »
Max : « Bonome, demande-lui de revenir s’il plaît. »
Le chevalier : « Parce que je parle le zoisos… »
Max : « Mais oui ! Allez ! S’il te plaît ! »
Le chevalier : « Si vous êtes sages il reviendra peut-être. »
Max : « On est sages. »
Le chevalier : « Chut. »
Max : « Il est revenu ! »
Le chevalier : « Exactement au même endroit 🙂 »
Léo : « Rhooo la chaaance ! »
Samuel : « Un rossignol ! »
Max : « Pourquoi il s’appelle Philomène le rossignol ? »
Léo : « C’est pas Philomène ! C’est philomèle ! »
Max : « Ah d’accord ! Je croyais que c’était Philomène… Ça change rien à la question. En grékancien, le préfixe philo- signifie qu’il aime. C’est quoi le -mèle ? Il aime se mêler de ce qui le regarde pas le rossignol ? »
Le chevalier : « Je ne sais pas Max 🙂 »
Max : « Tu sais pas tout le grékancien ? »
Le chevalier : « Non Max 🙂 »
Max : « Et tu as pas une histoire à raconter ? Du genre avec des meurtres, des parents qui tuent leurs enfants, des incestes… La mythologie grecque quoi. »
Le chevalier : « Philomèle et Procné, filles de Pandion roi d’Athènes et de Zeuxippe. »
Max : « Vas-y bonome ! Raconte tes atrocités. »
Le chevalier : « Je vais essayer de résumer. Procné a épousé Térée, fils d’Arès et roi de Thrace. Tous deux eurent un fils, Itys. Mais Procné souffrait de ne pas voir sa sœur Philomèle restée chez son père Pandion. Son mari, Térée, proposa donc d’aller la chercher chez Pandion qui la lui confia. Térée fut séduit par Philomèle dès qu’il la vit et décida de la séduire. En fait, il abusa d’elle pendant le voyage qui les conduisait chez lui. Pour éviter que Philomèle raconte ce qu’il lui avait fait, Térée lui coupa la langue et l’enferma avec des esclaves. En arrivant chez lui, Térée annonça la mort de Philomèle à Procné. Philomèle, enfermée, se mit alors à tisser une tapisserie pour raconter sa mésaventure. Une fois terminée, la tapisserie fût confiée à une vieille servante qui se chargea de la porter à Procné qui entra dans une colère noire et ne pensa plus qu’à se venger. Elle réussit à faire évader Philomèle. Les deux sœurs se retrouvèrent alors en secret et conçurent un plan pour se venger. Lors des Dionysiaques, des fêtes dédiées à Dionysios, elles découpèrent Itys et le cuisinèrent pour Térée qui désirait manger seul. A la fin du repas, il demanda à voir son fils. Procné lui répondit qu’il était déjà avec lui et Philomèle jeta sa tête sur la table. Térée se mit en colère et chercha à les poursuivre. Les deux sœurs se sauvèrent et se transformèrent. Philomèle en rossignol et Procné en hirondelle. Térée se changea en huppe mais ne put rattraper les deux sœurs. Selon certains auteurs Itys se métamorphosa en chardonneret. »
Max : « Ah oui ! Tu t’es surpassé là bonome ! »
Le chevalier : « Ce n’est pas moi Max. Je n’ai fait que te raconter un épisode des métamorphoses d’Ovide. »
Léo : « J’arrive pas à comprendre toutes ces histoires moi. Quel est l’intérêt de raconter de telles atrocités ? »
Le chevalier : « Je n’en sais rien mon Léo. Je n’ai jamais aimé la mythologie gréco-latine. »
Samuel : « Mais c’est pour ça que le rossignol est philomèle ? »
Le chevalier : « Oui mon petit Sam. »
Léo : « Alors maintenant on sait que le rossignol philomèle tient son nom des métamorphose d’Ovide. »
Max : « Et tu as réussi à le fotoer. »
Le chevalier : « Si vous le permettez, je vais continuer à le fotoer. »
Max : « On te permet bonome 🙂 »
Le chevalier : « Voilà… »
Max : « Ça c’est un voilà qui veut dire qu’on va rentrer. »
Le chevalier : « Il le faut bien Max. Tu sais bien que nous ne sommes pas en vacances. »
Max : « Je sais bonome. Je te rappelle que c’est moi qui m’occupe des Cours de Max. »
Le chevalier : « Et je t’en remercie. »
Max : « Je t’en prie bonome:) Comme ça, tu travailles moins et tu peux nous emmener aux zoisos. »
Léo : « C’est quoi la prochaine inspection ? »
Le chevalier : « Pour éviter le monde et ne pas aller trop loin, je propose le Royaume des Tariers. »
Samuel : « Ça me va ! »
Léo : « Moi aussi. »
Max : « Bonome, tes petizours sont d’accord pour le Royaume des Tariers ! »
Le chevalier : « Alors pochez-vous. Nous rentrons. Et si vous dormez pendant le retour, éviter de ronfler 🙂 »
Léo : « D’accord bonome 🙂 »