Lundi 11 Mai, An VII, dans la cabane du chevalier…
Max : « Bonome ! BOOÔÔNOM’ ! »
Le chevalier : « Oui Max. »
Max : « Bonome, tu connais monsieur Yvém ? »
Le chevalier : « Monsieur Yvém ? »
Max : « Oui ! Monsieur Yvém de la LPO ! Faune IDF tu connais ? »
Le chevalier : « Ah ! Monsieur Yves M. ! »
Max : « C’est ce que je te dis depuis une heure ! »
Léo (à Samuel) : « Viens, on va voir ! Maxou à l’air en forme ! »
Le chevalier : « Oui Max. Je sais qu’il fait partie de la LPO. Pourquoi cette question ? »
Max : « Il m’a envoyé un pigeon-électronique ! Regarde ! »
Léo : « Montre ! »
Samuel : « Rholala ! Cousin Max, tu vas être cité dans un rapport de la LPO ! Rhooo ! »
Le chevalier : « C’est déjà fait. »
Max : « QUOI ? Quel rapport ? »
Le chevalier : « Mmmm… Attends… C’est dans ‘Synthèse ornithologique des boucles du Grand Fleuve (2018-1) Période prénuptiale et nidification Mars 2018-Juillet 2018’. Regarde. »
Max : « Ça alors ! C’est mon nom ! »
Samuel : « Cousin Max, je suis fier de toi ! »
Léo : « Tu te rends compte Max ? »
Max : « Ben… Ça fait bizarre… Mais c’est la foto de bonome ! »
Le chevalier : « Mais c’est ton travail Maxou. »
Samuel : « C’est pas tous les petizours qui sont cités par la LPO ! »
Max : « Oui… Il faut que je réponde à monsieur Yvém. Qu’est ce que je lui dis ? Tu es d’accord pour la foto bonome ? »
Le chevalier : « Bien sûr Max. tu peux lui dire que toutes les fotos que tu publies dans Faune IDF sont à la disposition de la LPO. »
Max : « Bonne idée ! Et je vais mettre le lien vers l’article des harles. Comme ça il pourra choisir la foto qu’il veut. Voilà ! J’envoie… »
Samuel : « Cousin Max, tu es une vedette ! »
Léo : « Je suis fier de toi Maxou ! »
Max : « C’est un travail d’équipe. »
Léo : « Oui mais c’est toi l’âme de la tribu. »
Max : « Il a répondu ! Qu’est ce qu’il dit ? »
Max : « ‘Passionnant et très pédagogique’ ! 🙂 🙂 🙂 Bonome, tu te rends compte ? »
Le chevalier : « Oui Max 🙂 »
Max : « Monsieur Yvém connaît mon blog et il le trouve passionnant ! »
Samuel : « Et très pédagogique ! »
Max : « Et si on fêtait ça ? Bonome, tournée générale de chocolat ! »
Mardi 12 Mai, An VII
Le chevalier : « Les machins, sautez dans vos chaussettes ! Nous sortons ! »
Max : « On a pas des chaussettes nous! »
Le chevalier : « Préparez-vous quand même ! »
Max : « On a pas des chaussettes bonome ! »
Léo : « Max, mets ton sacado. Bonome pourrait changer d’avis. »
Samuel : « J’ai bien vu qu’il hésitait à faire la sieste ! »
Léo : « Si on ronchonne, il va se raviser et aller dodoer. »
Max : « Ça change rien au fait qu’on a pas de chaussettes… »
Samuel : « Cousin Max, ça suffit ! METS TON SACADO ! »
Max : « Oulala ! Petit Sam me crie dessus ! »
Léo : « Alors mets son sacado 🙂 »
Le chevalier : « Vous êtes prêts ? Alors partons ! »
Au Royaume des Geais…
Léo : « Rholala ! Ça fait du biiieeen ! »
Samuel : « On est dans la nature ! »
Max : « Plus de soixante jours sans inspection ! Qu’est ce qu’elle va dire Princesse ? »
Léo : « A mon avis, elle a entendu parler du virus et du confinement. »
Samuel : « Elle devrait nous féliciter d’être restés sagement confinés dans la cabane. »
Léo : « En plus il y a du soleil. Regardez moi ça… »
Samuel : « C’est quoi cette plante épineuse ? »
Max : « Une Astéracée, tubuliflore, à feuilles épineuses et à grandes bractées pointues ! Vous approchez pas vous risqueriez de vous faire piquer les fesses. Aïe ! Ouille ! Vous voyez les feuilles ? Avec des traînées blanches… Ça c’est le chardon-Marie. Mais je me souviens pas du nom en scientifique. Fais des fotos bonome. »
Le chevalier : « Mon petitours, tu m’impressionnes. Tu connais le chardon-Marie ? »
Max : « Ben oui ! Même que pendant la fuite en Égypte à cause d’Hérode qui voulait tuer tous les enfants, Marie a caché l’enfant Jésus dans un bosquet de ces chardons. Quand elle l’a repris, elle a voulu l’allaiter et quelques gouttes de son lait sont tombées sur les feuilles. C’est pour ça qu’il y a du blanc dessus. »
Samuel : « Rholala ! Tu en connais des choses cousin Max ! »
Max : « Oui… Mais je suis chiffonné quand même. »
Le chevalier : « Tu veux que je te repasse ? »
Max : « Pfff ! La saproblague ! »
Léo : « Qu’est ce qui te chiffonne Maxou ? »
Max : « Il est pas dans l’atlas de la flore sauvage du département. »
Samuel : « Le gros livre des végétos ? Il est pas dedans ? »
Max : « Non. »
Le chevalier : « Il est dans le Catalogue de la Flore Vasculaire d’Île de France. »
Max : « Je connais pas. »
Le chevalier : « Je viens de le télécharger 🙂 C’est une publication du Muséum d’Histoire Naturelle de la Ville-Capitale. Conservatoire botanique national du Bassin parisien. »
Max : « Ah oui. C’est sérieux alors. »
Léo : « Tu as pas donné le nom en scientifique bonome. »
Le chevalier : « Silybum marianum, Astéracées. C’est une plante subspontanée dans la région. »
Max : « Encore une plante introduite par les zoms. On avance ? »
Léo : « Attendez ! Écoutez ! »
Max : « Je connais ce chant ! »
Léo : « Oui ! C’est une fauvette grisette ! »
Max : « Bonome, trouve cette grisette ! »
Samuel : « Notre première grisette de l’année ! »
Max : « Au mois de mai… On les voit plus tôt que ça normalement. »
Le chevalier : « Oui, mais nous la voyons quand même. Allez ! On avance ! »
Léo : « Cavale Megapus ! Cavale ! »
Samuel : « Mais pas trop vite. »
Léo : « Ben non. Il faut qu’on ait le temps d’observer. »
Samuel : « Qu’on s’en mette plein les yeux ! »
Léo : « On peut faire l’entomologie aujourd’hui ? »
Le chevalier : « Oui, si vous voulez. »
Léo : « Alors fotoe ce Diptère bonome ! »
Max : « Tu peux pas plus tout zoomer ? »
Le chevalier : « Non Max. Un super-méga-zoom n’est pas fait pour la macro. »
Max : « Il est pas bien ton appareil ? »
Le chevalier : « Si Maxou. Il est très bien. Mais il a ses limites. »
Max : « Tu veux qu’on t’en offre un autre pour la macro ? »
Léo : « On a encore des économies tu sais. »
Samuel : « Un peu plus même. On a encore trouvé des pièces. »
Max : « Et tu as presque rien pris dans notre coffre quand tu t’es remboursé. »
Le chevalier : « Mes petizours 🙂 Vous êtes adorables 🙂 Gardez votre fortune. Mais je vais sérieusement étudier la possibilité d’acheter un petit appareil pour la macro. »
Léo : « On revient à notre Diptère ? »
Max : « Remontre le… »
Samuel : « Il est noir avec quelques poils roux et ses ailes sont à moitié noires. »
Le chevalier : « Suffisant pour identifier l’anthracine noire également appelée anthrax noir. »
Max : « L’anthrax ? Comme l’anthrax ? »
Le chevalier : « Oui Maxou. Mais il y a deux anthrax. En français le terme anthrax désigne une staphylococcie cutanée. »
Max : « Staphylococcie ? C’est à cause d’un staphylocoque ? »
Le chevalier : « Oui. Le staphylocoque doré provoque des lésions cutanées nécrosantes mais généralement bénignes. «
Samuel : « Et l’autre anthrax ? »
Le chevalier : « C’est le terme anglais. Anthrax vient du grékancien qui signifie charbon. En français on parle de maladie du charbon. Elle est causée par une bactérie : Bacillus anthracis. Il produit une toxine. »
Samuel : « Alors c’est une toxémie ! Cousin Max nous l’a enseigné dans son site de cours 🙂 »
Le chevalier : « Il est très fier de ses élèves cousin Max 🙂 Saviez-vous que la maladie du charbon est une anthropozoonose ? »
Max : « Une anthropozoonose ? »
Léo : « Anthropos c’est l’homme. Zoo c’est les zanimos… C’est une maladie qui touche à la fois le zom et les zanimos ! »
Le chevalier : « Oui mon Léo 🙂 »
Samuel : « Bravo cousin Léo ! Bravo ! »
Léo (à Max) : « Tu vois que ça sert le grékancien 🙂 »
Max : « Pfff ! Le Diptère devant nous est noir comme le charbon. C’est de là que vient son nom ? »
Le chevalier : « Oui. Enfin, je suppose… Hemipentes morio, Bombylidés. »
Samuel : « Il donne la maladie l’anthrax ? »
Le chevalier : « Je ne pense pas. »
Samuel : « Merci bonome. On continue ? »
Le chevalier : « On continue ! »
Max : « J’entends des petits ! Je sais pas qui comme zoiso mais j’entends des petits ! »
Léo : « Et moi j’entends des pinsons des arbres. »
Samuel : « Alors il y a des petits pinsons des arbres quelque part… »
Max : « Là il y a le papa pinson… »
Léo : « Il faut chercher les petits… Là ! »
Max : « Bonome, c’est quoi ces fotos ? »
Léo : « Max, cesse donc de ronchonner. C’est pas facile de fotoer dans les arbres quand ils ont des feuilles. »
Samuel : « On sait que la nidification des pinsons des arbres est réussie ici ! Bravo les pinsons ! Bravo ! »
Léo : « J’aime bien ce Royaume. C’est comme une longue promenade. On avance, on avance… »
Max : « On voit pas beaucoup de zoisos… »
Le chevalier : « Ce n’est pas l’avifaune la plus variée. C’est vrai. Mais il y a de jolies plantes et quelques insectes. »
Samuel : « Bonome, tu sais qui habite là ? »
Le chevalier : « Non mon petit Sam. »
Max : « A mon avis c’est un pic qui a creusé cette loge. »
Léo : « Le contour a l’air un peu usé. Elle doit avoir plusieurs années. »
Samuel : « Rholala ! Les jolies fleurs ! »
Max : « C’est une orchidée ça. On l’a déjà vue ? »
Le chevalier : « Il ne me semble pas. »
Léo : « Tu la connais ? »
Le chevalier : « Mmmmm… Si elle était mauve j’aurais moins d’hésitations… »
Max : « Fais une hypothèse ! »
Le chevalier : « Il me semble… que c’est l’orchis pourpre, Orchis purpurea, Orchidacées. »
Max : « Pourpre c’est un peu comme mauve et là, elle est plutôt blanche. »
Le chevalier : « C’est pour cette raison que j’étais hésitant. »
Léo : « Elle est rare l’orchis pourpre ? »
Le chevalier : « Non. Elle se trouve presque partout en France excepté la Bretagne et la Normandie. »
Samuel : « Elle vit toujours dans les pelouses de talus comme là ? »
Le chevalier : « Essentiellement sur les pelouses calcaires bien exposées au soleil. »
Max : « Elle est bien là alors. »
Léo : « Qu’est ce qu’elle a la mésange bleue ? Elle fait rien qu’à s’agiter ! »
Max : « Elle doit avoir des petits pas loin. »
Léo : « Oui, j’en entends ! Ils doivent être juste là. »
Samuel : « A mon avis ils piaillent en agitant les ailes 🙂 »
Max : « Qu’est ce que tu regardes bonome ? »
Le chevalier : « Un insecte… »
Max : « On connaît cette famille ! Alors… Si je me souviens bien c’est un… Cantharidé ! »
Léo : « Ah oui ! Les Coléoptères aux téguments mous ! Ceux qu’on peut pas épingler dans des boîtes de collection parce que les élytres sont trop mous et qu’ils s’enroulent sur eux-mêmes ! »
Max : « Ça me fait penser qu’on a pas vu de téléphores fauves. Il y en a toujours partout et ils sont toujours in copula 🙂 »
Samuel : « Et celui-là ? C’est qui ? »
Le chevalier : « Je vous rappelle que l’identification sur foto est toujours difficile et parfois impossible. »
Max : « Tu dis ça parce que tu sais pas ! »
Le chevalier : « Je dis ça parce que j’ai deux hypothèses et que sans pouvoir mieux observer l’animal je ne vais pas réussir à me décider. »
Léo : « Donne tes hypothèses ! »
Le chevalier : « Vous ne pouvez pas vous contenter de savoir que c’est un beau zanimo ? »
Léo : « Non. »
Max : « On peut pas. »
Samuel : « On veut savoir les zanimos nous 🙂 »
Léo : « Parce qu’on est des petizours naturalistes 🙂 »
Max : « Comment on fait pour apprendre si tu enseignes pas ? »
Samuel : « Nous attendons… »
Le chevalier : « Et si je dis des erreurs ? »
Max : « Ça arrive de dire des erreurs bonome. »
Léo : « Et tu as dis que tu hypotésais ! »
Le chevalier : « Vous ne me laisserez pas en paix tant que je n’aurais pas donné un ou deux noms scientifiques. »
Max : « Non. »
Le chevalier : « Hypothèse 1 : Cantharidus bellus. Hypothèse 2 : Cantharidus noirérougus. »
Max : « Tu te moques de nous là ? »
Léo : « Tu crois qu’on se rend pas compte que tu dis des bêtises ? »
Samuel : « Nous attendons toujours… »
Le chevalier : « Cantharis lateralis ou Ancistronycha abdominalis. Voilà:) Il y a interro en rentrant. »
Léo : « Oh non ! Pas d’interro ! »
Samuel : « J’ai pas noté ! Tu as dit trop vite ! »
Le chevalier : « On s’en fiche ! Je n’arrives même pas à savoir si ce n’est pas une autre espèce. J’avance moi. »
Max : « Tipules in copula là ! »
Léo : « Le temps de les fotoer et ils sont partis… »
Samuel : « On saura pas les tipules… »
Le chevalier : « Nous pouvons nous pencher sur les ichneumons si vous voulez. »
Léo : « On veut ! »
Max : « Raconte nous les ichneumons s’il te plaît. »
Le chevalier : « Pour mémoire : ce sont des Hyménoptères Apocrites térébrants. »
Max : « Ils n’ont pas d’aiguillon mais un machin qui permet de pondre les œufs. »
Le chevalier : « C’est un ovopositeur. Les ichneumons ont des larves qui parasitent d’autres larves. Je pense vous avoir déjà raconté. La femelle ichneumon détecte une larve de la bonne espèce et elle injecte ses œufs dans cette larve après l’avoir paralysée. Quand elle se développe, la larve d’ichneumon dévore de l’intérieur la larve dans laquelle elle se trouve, tout en prenant bien soin d’épargner les organes vitaux. »
Max : « Elle garde son hôte en vie. »
Samuel : « C’est horrible. »
Le chevalier : « C’est… Je ne sais pas quoi dire. C’est la vie. Mais cette découverte a eu un drôle d’effet sur Charles Darwin. »
Max : « Le grand Darwin ? Raconte ! »
Le chevalier : « Son épouse raconte dans sa correspondance que lorsqu’il découvrit ce comportement Charles cessa de croire en un Dieu bienveillant. »
Léo : « Pourtant il fait partie des grands noms de l’histoire de la théorie de l’évolution. Il était bien placé pour savoir que c’est pas Dieu qui a créé les comportements des zanimos. »
Samuel : « Un Dieu bienveillant serait peut-être intervenu… »
Max : « Je peux citer Tertullien ? »
Le chevalier : « Je suis curieux… »
Max : « ‘Dieu, en père bienveillant, a renoncé à intervenir pour laisser sa créature parvenir à sa pleine maturité’. Je cite de tête. »
Léo : « Tu veux dire que Dieu se mêle plus de rien pour… C’est intéressant. »
Samuel : « D’accord avec toi cousin Léo. Mais on aura le temps de philosopher en rentrant. »
Max : « D’accord avec toi cousin Samuel 🙂 »
Léo : « Tiens, un tircis tout neuf 🙂 »
Samuel : « Tu penses qu’il est de ce printemps ? »
Léo : « Regarde le ! Il est tout beau ! Ses ailes sont pas abîmées. »
Le chevalier : « Je pensais que nous verrions plus de papillons. »
Max : « On a vu des pieris, deux vulcains… »
Léo : « Rien d’exceptionnel. »
Samuel : « Et lui ? »
Max : « C’est pas un papillon lui ! C’est un syrphidé. On le connaît… »
Léo : « Je me souviens l’avoir vu mais pas de son nom. »
Le chevalier : « C’est un hélophile suspendu, Helophilus pendulus, Syrphidés. »
Max : « Comment tu fais pour te souvenir de tous ces noms ? »
Le chevalier : « Selon des petizours que j’aime beaucoup, j’ai 15 milliards d’années et j’ai vu toute l’histoire de la Terre et de la vie alors c’est facile 🙂 »
Max : « Ils ont raison ces petizours ! »
Samuel : « C’est vrai que tu les aimes beaucoup ? »
Le chevalier : « Oui mon petitours. »
Léo : « Je voudrais pas interrompre ce moment de tendresse entre vous mais taisez vous quand même 🙂 »
Max : « Mais… »
Léo : « Chuut ! Écoutez… »
Max : « On connaît ça ! On a déjà entendu ! »
Samuel : « L’an dernier ! Au Royaume des Sangliers ! »
Léo : « Il faut trouver la loge… Là ! »
Max : « Bonome, trouve une planque un peu éloignée s’il te plaît ! »
Le chevalier : « Oui mes petizours… Je recule… Là, ça devrait aller. »
Léo : « Chut ! »
Max : « C’est la maman ! Elle est venu apporter du manger à ses petits ! »
Samuel : « Code 50 chez les pics épeiches du Royaume des Geais ! »
Léo : « Nidification réussie ! »
Max : « Vous avez entendu combien de petits vous ? »
Samuel : « Deux. »
Léo : « Pareil. »
Max : « Bonome, on pourra revenir ? »
Le chevalier : « Je ne sais pas Maxou. Il y a beaucoup de monde aujourd’hui. Ça me déplaît un peu. »
Max : « Je pensais qu’il y aurait personne, comme d’habitude. »
Léo : « Nous sommes pas les seuls à être sortis prendre l’air. »
Samuel : « Je propose que nous quittions la planque pour pas que les parents nous repèrent. Ils risqueraient d’abandonner leurs petits. »
Max : « On reviendra au retour. »
Léo : « On a déjà trois code 50 ! Pinsons des arbres, mésanges bleues et pics épeiches ! »
Samuel : « Probablement les mésanges charbonnières aussi. Il me semble avoir entendu des petits. »
Max : « On continue ? »
Le chevalier : « Oui Max. Ça me fait du bien de sentir le soleil. »
Léo : « Tu aurais dû éviter la tenue noire. »
Le chevalier : « Nous sommes surtout à l’ombre et je la supporte très bien 🙂 »
Max : « Heureusement que tes cheveux repoussent. Ça va éviter que ton cerveau fonde. Enfin, on peut pas dire que tu en aies encore beaucoup des cheveux sur le dessus 🙂 »
Samuel : « C’est qui cette plante préhistorique ? »
Le chevalier : « Pourquoi dis-tu que c’est une plante préhistorique ? »
Samuel : « Je connais un peu ta collection de fossiles du Carbonifère. Il y a des fossiles de plantes qui ressemblent à ça. Avec des espèces de tiges et des anneaux de feuilles. »
Le chevalier : « On dit des verticilles. »
Max : « Des vers qui cillent ! Tu peux pas t’empêcher de parler des vers qui cillent ! Les vers ont pas de paupières bonome ! »
Le chevalier : « Les verticilles ! On ne dit pas des anneaux de feuilles mais des verticilles de feuilles ! »
Samuel : « Ça me dit pas qui est cette plante préhistorique ! »
Le chevalier : « Regardons un peu… »
Le chevalier : « C’est une prêle. Genre : Equisetum. Ensuite… Elle est de grande taille, avec des verticilles de rameaux fins et étroits. Les feuilles sont réduites à de courtes collerettes situées aux nœuds des tiges et des rameaux. Elles forment une courte gaine dentée. On compte entre 20 et 30 dents. »
Léo : « Les machins marrons sont les feuilles ? »
Le chevalier : « Oui Léo. »
Léo : « Elles servent à rien alors. »
Le chevalier : « Non. La photosynthèse est assurée par la tige et les rameaux. Je pense que c’est la grande prêle, Equisetum telmateia. »
Samuel : « Tu nous feras visiter ta collection du Carbonifère ? »
Le chevalier : « Oui mon petitours. Un jour de pluie ou de mauvais temps. »
Samuel : « D’accord bonome. »
Max : « Vous avez vu les chenilles sur la grande prêle ? »
Léo : « Des chenilles jaunes à points noirs ! Bien vu Maxou ! »
Le chevalier : « Je pense que ce sont des chenilles d’Hyponomeute, Yponomeuta sp., Yponomeutidés. »
Max : « Si tu dis Yponomeuta sp. c’est que tu connais pas l’espèce précise. »
Le chevalier : « Non Max. Il faudrait les observer de près et je n’ai pas envie de les déranger. »
Max : « D’accord mon bonome 🙂 Tiens, fotoe le salsifi des prés s’il te plaît. »
Le chevalier : « Voilà ! »
Max : « C’est pour mes cours. La colonisation du milieu par les végétos. Comme ça j’aurai un exemple de dispersion des fruits par le vent. »
Léo : « Les élèves vont encore dire que c’est pas un fruit parce que ça se mange pas 🙂 »
Samuel : « On parle pas de la schola pendant les inspections. »
Max : « Tu as raison petit Sam. »
Léo : « Tu peux me rappeler qui est cette petite plante bonome ? »
Le chevalier : « C’est la petite pimprenelle, Sanguisorba minor, Rosacées. »
Max : « Elles sont mignonnes ses petites fleurs rouges. »
Le chevalier : « Ce ne sont pas vraiment les fleurs Max. Les fleurs sont apétales. Elles possèdent 4 sépales verts. Ce que vous voyez en rouge, ce sont les stigmates. »
Max : « Ce sont des fleurs femelles alors ! »
Léo : « Les fleurs mâles arrivent un tout petit peu après. »
Samuel : « Ce sont des jolies plantes les petites pimprenelles. »
Max : « Ici, il y a des jolies plantes plus qu’ailleurs. »
Le chevalier : « Pas forcément. Mais comme il y a moins de zoisos, vous les observez plus. »
Léo : « Pas seulement. Il y a quand même plus de diversité. »
Samuel : « Bourdon ! »
Max : « Bourdon ? Ah oui ! Bourdon 🙂 »
Max : « Il me dit quelque chose ce bourdon… Thorax roux, rayures jaunes et cul jaune… On l’a déjà vu… »
Léo : « On a vu des tas de bourdons Max. »
Max : « Oui mais j’étudie un peu parfois et celui là me dit quelque chose… Ah bah oui ! Je sais ! Bonome, gronde-le. Il est en retard. »
Samuel : « Il est en retard ? »
Max : « Ben oui ! C’est le bourdon de Pâques ! C’est passé Pâques ! Il est en retard ! »
Le chevalier : « 🙂 Bombus pascuorum. C’est ça ! Bravo Max ! »
Samuel : « Ce sont de bons pollinisateurs les bourdons. Heureusement qu’ils sont là. »
Léo : « Il y a pas qu’eux mais c’est vrai que leur rôle est pas négligeable. »
Max : « Bonome, ils piquent aussi les bourdons non ? »
Le chevalier : « Oui Max. »
Max : « Alors pourquoi les zoms ont peur des guêpes mais pas des abeilles ou des bourdons ? »
Léo : « Je sais! Je sais ! »
Le chevalier : « Oui Léo. »
Léo : « C’est irrationnel ! »
Max : « C’est une façon de dire que les zoms sont bêtes. Oui. Mais en même temps c’est pas difficile. Les zoms sont bêtes est une explication assez fréquente à des tas de problèmes. »
Samuel : « Et si on faisait l’arthorpodologie ? »
Max : « Pourquoi pas ? Bonome, es-tu d’accord ? »
Le chevalier : « Je suis au service de mes petizours. »
Max : « D’accord. Alors tu fotoes, tu montres et tu expliques. »
Le chevalier : « C’est tout ? »
Max : « Et après tu nous fais un câlin. »
Le chevalier : « D’accord 🙂 »
Léo : « Là il y a un syrphe ceinturé. Mais on le connaît déjà. »
Samuel : « Episyrphus balteatus, Syrphidés. »
Léo : « On réexplique pas le mimétisme batésien. »
Max : « Je préfère dire le mimétisme aposématique. Ça me paraît plus clair. »
Léo : « Je sais pas. Les livrées aposématiques c’est quand un zanimo a des couleurs qui évoquent un autre zanimo dangereux. Là, le syrphe a les mêmes couleurs que les guêpes et les abeilles. Mais lui, c’est un Diptère et il pique pas. »
Max : « Tu dis des erreurs Léo. Les livrées aposématiques indiquent un danger et c’est tout. Par exemple la couleur rouge est un signal de danger. La coccinelle prévient que si on l’embête, elle libère des gouttes de liquide orange par ses articulations et que c’est pas bon du tout. Ça peut même être toxique. Ce que tu dis c’est le mimétisme aposématique. »
Samuel : « C’est Henry Walter Bates qui l’a défini à la fin du 19ème siècle dans le cas où une espèce inoffensive adopte l’apparence physique d’une espèce nocive pour éviter les prédateurs qui ont appris à éviter les vraies espèces aposématiques nocives. »
Max : « Il l’a défini pour les espèces qui imitent l’aposématisme. Le mimétisme c’est un peu pareil que l’imitation. On peut donc parler de mimétisme aposématique. »
Léo : « Ben non puisqu’il s’appelle le mimétisme batésien. »
Max : « Oui ben toi tu t’appelle Léo et on comprend quand je t’appelle le petitours à capuche ! »
Léo : « Dis donc le petitours à casquette, tu me parles pas sur ce ton ! »
Max : « C’est ta faute ! Tu fais rien qu’à me contredire ! »
Léo : « Je te contredis pas ! Je rétablis la vérité ! J’y peux rien si tu dis des erreurs ! »
Max : « Je dis même pas des erreurs ! Ça me paraît juste plus clair de parler de mimétisme aposématique plutôt que de mimétisme batésien ! J’y peux rien moi ! »
Samuel : « Dites les cousins… »
Le chevalier : « Laisse les faire petit Sam 🙂 »
Samuel : « Pourquoi ? »
Le chevalier : « Tu as déjà vu des juvéniles se chamailler pour ce genre de désaccord ? »
Samuel : « Non 🙂 C’est pas banal 🙂 »
Léo : « Vous savez qu’on vous entend ? »
Max : « On chamaillait même pas ! On discutait ! »
Samuel : « Alors je vais conclure votre discussion. Le mimétisme batésien repose sur l’aposématisme. Ça vous va ? »
Max : « Oui petit Sam ! »
Léo : « D’accord petit Sam. »
Samuel : « Alors on passe à la suite. Là… »
Max : « Tu peux vraiment pas plus tout zoomer ? »
Le chevalier : « Non… »
Max : « Parce qu’il est petit cet Orthoptère… »
Le chevalier : « Oui. Et c’est un juvénile. »
Léo : « On en voit souvent. C’est qui ? »
Le chevalier : « Une decticelle cendrée. Pholidoptera griseoaptera, Tettigoniidés. »
Max : « Je vais publier. Ça nous fera un Orthoptère de plus. »
Léo : « Tiens, un autre ichneumon. »
Max : « Tu le connais ? »
Le chevalier : « Pas du tout. »
Max : « Tant pis. Et cette araignée ? »
Le chevalier : « Oulala ! »
Léo : « Pourquoi tu oulalaes ? »
Le chevalier : « Vous n’allez pas aimer. Je ne connais pas l’espèce. Enfin, je pensais la connaître puis j’ai découvert que c’est un genre regroupant plusieurs espèces presque impossibles à distinguer les unes des autres. »
Max : « Tu aurais dit quoi avant cette découverte ? »
Le chevalier : « J’aurais dit que c’est une araignée-loup. Pardosa lugubris, Lycosidés. »
Samuel : « C’est celle qui se promène avec ses œufs sous l’abdomen puis les petits sur l’abdomen ? »
Le chevalier : « Les araignées-loups font ça, oui. Comment tu le sais ? »
Samuel : « On a déjà vu des femelles avec les œufs emballés dans une petite toile sous l’abdomen. Ça m’avait intrigué alors j’avais fait quelques recherches. C’est comme ça que j’ai découvert que lorsque les œufs éclosent, les petits restent sur leur maman pendant quelques temps. »
Léo : « Bravo cousin Sam ! Bravo ! »
Samuel : « Tu me parodies 🙂 »
Max : « Personne ne te dis bravo d’habitude. Il y a que toi qui nous bravos. »
Léo : « Vous entendez le zoiso ? »
Max : « Oulala ! Il a l’air énervé ? Léo, tu reconnais ce cri ? »
Léo : « Pas du tout ! Samuel, toi qui as une mémoire prodigieuse, te souviens-tu l’avoir déjà entendu ? »
Samuel : « Ça me dit rien du tout. »
Max : « Bonome, trouve le zoiso ! »
Le chevalier : « Il est là-haut quelque part. Dans les feuilles… »
Léo : « Tu arrives à le voir ? »
Le chevalier : « Il est très agité… »
Max : « Pour crier comme ça il doit vraiment être très énervé. Ou très inquiet… »
Le chevalier : « Ça alors ! »
Max : « Qu’est ce qu’il y a ? »
Le chevalier : « Regardez… »
Max : « C’est ce pinson des arbres qui crie comme ça ? »
Le chevalier : « Oui Max. »
Léo : « Qu’est ce qu’il a ? »
Le chevalier : « Aucune idée… »
Samuel : « Peut-être qu’on lui fait peur. Il vaut mieux partir. »
Léo : « C’est étrange. J’avais jamais entendu ça… »
Max : « Léo, tu l’imites pas cette nuit s’il te plaît ! »
Léo : « La prochaine fois que tu m’embêtes je te crie dessus comme ça 🙂 »
Samuel : « Bonome, ce serait pas encore un ichneumon ça ? »
Le chevalier : « Si… »
Max : « Et tu le connais pas… »
Le chevalier : « Je sais que c’est un mâle. »
Léo : « Comment tu sais ? »
Le chevalier : « Il n’a pas d’ovopositeur. »
Léo : « Tu peux réexpliquer l’ovopositeur s’il te plaît ? »
Le chevalier : « C’est un organe situé au bout de l’abdomen qui permet à la femelle de pondre dans sa proie. Ça ressemble à une grande aiguille. Elle est parfois très dure puisque la femelle peut repérer des larves dans le bois et percer le bois pour atteindre la larve. »
Léo : « Merci bonome. »
Max : « On sait que c’est un mâle. Aucune idée pour l’espèce ? Le genre ? »
Le chevalier : « Famille des Ichneumonidés, sous famille des Pimplinés ou Ephialinés. Ce sont les pimplines. »
Léo : « On avance 🙂 »
Le chevalier : « Cette sous-famille comprend les plus grand ichneumons. Les genres principaux sont : Rhyssa, Megarhyssa, Rhysiella, Ephialtes et Dolichomitus… »
Max : « Et ? »
Le chevalier : « Les pattes brunes et noires me font penser à Dolichomitus mais Ephialtes est également possible… Je crois me souvenir qu’il n’y a que l’examen microscopique de l’extrémité de l’ovopositeur qui permet une identification précise. »
Max : « Et je suppose que tu as pas de microscope sur toi. »
Samuel : « Cousin Max, qu’est ce qu’on ferait avec un microscope. C’est un mâle et il a pas d’ovopositeur. »
Max : « Alors on s’arrête là. C’est un pimpline. D’accord. »
Léo : « Vous avez vu ? »
Max : « Vu quoi ? »
Le chevalier : « Les fauvettes à tête noire qui viennent de passer… »
Max : « Pas vues. »
Samuel : « Moi non plus. »
Léo : « Zutalor ! J’ai pas réussi à bien voir. Je pense qu’il y avait une femelle ou une jeune mais je sais pas pour l’autre. »
Max : « Pas grave Léo. Il y a une araignée mais j’ai pas envie de l’étudier. »
Le chevalier : « Ça m’arrange. Je l’ai fotoée quand même. Si l’envie vous prend un jour de vous lancer dans l’étude des araignées, vous aurez les fotos. »
Léo : « Merci bonome. »
Samuel : « On arrive en territoire pic épeiche. J’entends les petits. »
Max : « Bonome, tu retournes à ta planque et tu essayes de faire quelques belles fotos du ravitaillement. »
Le chevalier : « Oui Max. »
Le chevalier : « Voilà 🙂 »
Léo : « Quelle efficacité ! »
Samuel : « Bravo bonome ! »
Max : « Petit Sam, tout à l’heure tu avais l’air déçu de pas savoir les tipules. Je crois que nous allons pouvoir corriger ça 🙂 »
Max : « Explique-nous les tipules bonome. »
Le chevalier : « Vous ne voyez que deux ailes. En regardant bien vous verrez les balanciers. Ils sont plutôt longs. »
Léo : « Je les vois. Deux ailes seulement. Ce sont donc des Diptères comme les mouches et les moustiques. »
Samuel : « Les tipules ressemblent à de gigantesques moustiques. »
Le chevalier : « Oui petit Sam. Les antennes sont longues et ont plus de trois articles. Ce sont donc des Nématocères. »
Max : « Et c’est reparti pour le grékancien… »
Le chevalier : « Nematos : fil. Les antennes sont en forme de fil allongé contrairement aux antennes courtes des mouches qui elles, appartiennent au sous-ordre des Brachycères. »
Léo : « Diptères Nématocères. Ensuite ? »
Le chevalier : « Elles ont de très longues pattes fragiles qui se détachent facilement du corps. La nervation des ailes nous permet d’arriver à la section des Tipulomorphes. »
Samuel : « A quoi elle ressemble la nervation des ailes des tipules ? »
Le chevalier : « A ça… »
Le chevalier : « Ensuite… Un long museau… Les deux nervures anales atteignent le bord de l’aile… Suture en V du mésonotum… Nous arrivons à la famille des Tipulidés. Alors… »
Max : « Il est parti dans sa tête ? »
Léo : « Je pensais que ça arrivait seulement avec les Odonates. »
Samuel : « Il faut croire que c’est toujours comme ça quand il fait l’insectologie. »
Le chevalier : « La nervure sous-costale rejoint la radiale. Il y a une cellule discoïdale. Je n’arrive pas à compter le nombre d’articles qui constituent les antennes. Disons qu’il y en a treize. Ce serait cohérent avec les deux caractères précédents… Genre Tipula. »
Léo : « Diptère Nématocère Tipulomorphe genre Tipula. »
Max : « C’est un peu long pour dire que c’est une tipule… »
Le chevalier : « Observez bien la foto… Vous devez voir une lunule préstimatique blanchâtre… »
Max : « C’est le machin blanc sur l’aile ? »
Le chevalier : « Oui Max. Elle dépasse légèrement la cellule discoïdale. »
Max : « Et alors ? »
Le chevalier : « Cela indique que nous sommes en présence du sous-genre Lunatipula. »
Max : « Parce qu’il y a des sous-genres aussi ? »
Le chevalier : « Oui. Il regroupe différentes espèces comme Tipula lunata, T. cava, T. bullata… »
Léo : « Et tu peux identifier l’espèce ? »
Le chevalier : « Mmmmm… Tipula (Lunatipula) luna. »
Samuel : « Merci bonome. Maintenant je connais un peu mieux les tipules. »
Max : « C’est pratique comme ça quand tu auras froid, tu pourras mettre un tipule 🙂 »
Léo : « Un p’tit pull 🙂 »
Samuel : « Saproblague validée ! »
Le chevalier : « C’est sur ce bon mot de notre cher Max que nous allons rentrer. »
Max : « D’accord. »
Léo : « C’était une chouette balade. »
Samuel : « Heureusement que nous avons pas vu plus de zanimos. »
Max : « Pourquoi ? »
Samuel : « Tu imagines le temps qu’il faudrait pour graver l’article ? »
Max : « Oui… On a à peine commencé la Bretagne et on reprend les inspections… »
Samuel : « Il faut pas que ça te contrarie cousin Max. Nous avons le temps pour la Bretagne. »
Max : « Oui… »
Léo : « Bonome, ce serait pas la sauge des prés ça ? »
Le chevalier : « Si. »
Léo : « J’aime bien ses fleurs. »
Max : « Alors on termine cet article sur ces jolies fleurs. »
Bonjour monsieur Christian,
Nous sommes ravis pour vous 🙂 En plus vous avez vu une Lanius collurio ! Rhooo la chaaance ! Je suis sûr que vous en avez faits des fotos magnifiques… Selon Samuel, qui a cherché dans ses fiches, il y en a pas mal en ce moment dans la région. Mais ça reste une belle rencontre 🙂
Nous aussi sommes allés au Grand Étang. Dès que bonome a terminé son travail, on raconte ça !
Et oui, les zoms sont bêtes et ils font que des bêtises dans la nature. Il faut appeler les gens d’armes. Nous vous donnerons la bon numéro la prochaine fois 🙂
A bientôt monsieur Christian.
Bonjour les petizours,
Je suis content de voir que vous avez retrouvé le chemin des royaumes. Moi aussi, hier je suis allé au Grand Étang et j’ai fait comme Léo « Rholala ! Ça fait du biiieeen ! ». 🙂
J’ai vu plein de beaux zoiseaux dont une « Lanius collurio » (c’est pour faire plaisir à Bonome 🙂). Mais par contre il y’a beaucoup de touristes à partir de midi (ils viennent pique-niquer !). Il y’a des gens qui ont coupé la cloture de la réserve juste avant le grand observatoire. J’ai prévenu la LPO, mais je ne suis pas sure qu’ils lisent leurs mails, un week-end comme celui-ci.
Au plaisir de vous voir.
monsieur Christian 🙂