Lundi 27 Avril, An VII
Max : « Bonjour à tous ! »
Léo : « Reprenons notre chronique du confinement. »
Samuel : « Nous restons sagement dans notre cabane pour pas être contaminés. »
Max : « Petit Sam, les Peluchiformes peuvent pas attraper le virus ! »
Samuel : « J’incluais bonome dans mon ‘nous’. »
Max : « D’accord. On voudrait pas qu’il attrape la maladie notre cher bonome. »
Léo : « Ben non. Bon, deux semaines se sont écoulées depuis notre précédent bulletin d’informations. »
Samuel : « Que s’est-il passé pendant ce temps ? »
Max : « Nous allons commencer par les zoisos de passage mais sans intervention chantée de notre petit Sam. »
Samuel : « Non. Je chanterai pas aujourd’hui 🙂 »
Léo : « Chose rare, nous avons vu passer un grand cormoran ! »
Max : « Il tournoyait très haut au-dessus du quartier. »
Max : « Si vous lisez régulièrement nos bulletins d’informations vous savez qu’il y a des grands cormorans non loin d’ici. Comme il leur arrive de passer de plan d’eau en plan d’eau, ce n’est pas vraiment surprenant d’en voir passer. »
Léo : « La surprise a été l’arrivée des martinets noirs. »
Max : « Deux, puis huit, puis dix… »
Samuel : « Eux aussi tournoient au-dessus du quartier. »
Léo : « Ils sont très difficiles à fotoer. »
Max : « Bonome s’y essaye parfois mais nous pouvons pas dire que c’est une franche réussite… »
Samuel : « Je rappelle que nous sommes là pour témoigner de ce que nous voyons. Nous avons pas un concours de fotos à gagner ! »
Léo : « Petit Sam, tu es la voix de la sagesse 🙂 »
Max : « Continuons avec les zoisos de passage. Il est fréquent que des perruches à colliers passent dans le quartier. »
Samuel : « Il y en a une qui s’est accrochée au volet pour regarder dans la cabane ! Curieuse ! »
Max : « Jusque là nous avions pas de fotos mais c’est maintenant chose faite ! »
Léo : « A contre-jour… »
Samuel : « On s’en fiche ! C’est suffisant pour voir que c’est monsieur Perruche ! Il y a le fin liseré noir sur fond rose autour du cou. »
Max : « Tu vois le fond rose toi ? »
Samuel : « Un peu. Dans le cou. »
Léo : « Nous savons qu’il y a un collier noir et rose ! Disons-le à nos lecteurs ! »
Samuel : « La femelle a pas ce collier. »
Max : « Chez les zoms c’est l’inverse. C’est la femelle qui porte le collier 🙂 »
Léo : « T’es trop bête Maxou 🙂 »
Samuel : « Une autre bonne surprise de cette quinzaine a été le passage de quelques mésanges à longue queue parfois appelées orites longicaudes. »
Léo : « Ben, ça serait mieux de les appeler orites longicaudes. Ce sont pas vraiment des mésanges. Les mésanges appartiennent à la famille des Paridés. Les orites sont des Aegithalidés. C’est pas pareil. »
Max : « Nous avons déjà eu ce débat il y a longtemps. Nous serions les seuls à utiliser le nom d’orite longicaude. »
Samuel : « Je précise pour nos lecteurs que longicaude signifie longue queue. »
Max : « Merci petit Sam. »
Léo : « On montre le zoiso ? »
Max : « Ben oui ! »
Léo : « Elles ont fait un petit passage. Il me semble qu’il y en avait trois. »
Max : « C’est rare qu’on en voit ici. Bonome dit toujours qu’elles ressemblent à des petit ours 🙂 Il est fou dans sa tête ce bonome ! »
Léo : « J’aime beaucoup leur petit bec. »
Max : « Voilà pour les nouveautés ou les zoisos qui ne font que passer par chez nous. Passons à nos voisins. »
Léo : « Les moineaux vont bien. Ils passent leur temps dans l’olivier d’en face et viennent manger nos boules de graisses. »
Max : « Il y en a plus ! Plus de stock ! Et bonome a pas prévu d’aller courir les échoppes ces prochains jours… »
Léo : « Zutalor ! J’ai vu monsieur Charbonnière faire des tas d’allers-retours entre son nid et la boule de graisse de la chambre ! »
Max : « Ben, lui peut tenir deux ou trois jours encore… »
Samuel : « C’est étrange. Les moineaux viennent d’un côté de la cabane mais pas de l’autre… »
Max : « Pour le moment ça nous arrange. Montrons quelques fotos de moineaux domestiques… »
Léo : « Là, ils attendent qu’on parte de la fenêtre pour venir manger 🙂 »
Samuel : « Ils sont prêts à décoller ! »
Max : « Sur la dernière foto, monsieur Moineau agite ses ailes comme un petit qui veut du manger. J’ai déjà observé ce comportement mais je le comprends pas bien. Il est adulte lui ! Il demande pas du manger ! »
Léo : « C’est peut-être une façon de défendre son territoire. »
Max : « Son territoire est de l’autre côté de la cabane ! Et il y avait pas d’intrus au moment de la foto ! »
Léo : « Il faudra enquêter. »
Samuel : « Passons à Pigeon. C’est lui ! »
Max : « Alors lui ! Il nous embête ! On l’aime bien mais il nous embête ! Il vient se nourrir sur les boules de graisse ! Ou alors il ramasse les miettes qui tombent… Il est toujours là et parfois les moineaux osent pas venir. »
Léo : « On l’aime bien Pigeon mais on aimerait qu’il laisse les moineaux en paix. »
Samuel : « Vous avez vu les couleurs sur son cou ? Du vert, du mauve, du violet… C’est très beau. Les zoms sont injustes avec les pigeons. Ils disent que ce sont des rats volants. »
Max : « Les zoms sont bêtes ! Ils pensent que les rats sont bêtes mais ce sont des zanimos très intelligents ! Et en plus ils ont une structure sociale très complexe ! »
Léo : « Du coup, en disant que les pigeons sont des rats volants, ils complimentent les pigeons 🙂 »
Max : « On a déjà dû vous dire que les pigeons sont pas bêtes. Enfin, pas toujours. Même qu’ils apprécient la peinture ! »
Léo : « Ouiii ! Si on place les pigeons en présence de tableaux de différentes époques les pigeons se promènent et observent. Comme des zoms dans un musée. Et ils s’arrêtent préférentiellement devant certains tableaux. Je sais plus quel courant pictural a leur faveur mais les pigeons aiment l’art ! »
Samuel : « Par contre, ils transportent jamais deux brindilles en même temps. Ils pourraient le faire mais ils le font pas. »
Max : « Et puis quand on marche derrière eux ils avancent à toute vitesse en ligne droite sans penser qu’ils pourraient s’envoler ou s’écarter. »
Léo : « Ça suffit pour Pigeon. A part embêter les moineaux il fait rien de particulier. »
Samuel : « Accenteur passe parfois se percher dans le coin. »
Léo : « Le jour de la foto, bonome était en train de travailler à son bureau. D’un seul coup il a entendu Accenteur. Il a pris son appareil et il l’a rafalé d’un coup ! »
Max : « Parfois on l’entend un peu plus loin. »
Samuel : « Chez les rougequeues noirs il se passe rien de spécial. »
Léo : « Je dirais plutôt que nous voyons pas ce qu’il se passe. Monsieur continue à chanter de temps en temps et nous avons aperçu madame un soir à l’heure du merle. »
Max : « Le fait qu’on les voit pas très souvent pourrait indiquer que madame couve et que monsieur passe son temps à chercher de la nourriture. »
Léo : « C’est possible. »
Samuel : « Cousin Léo, tu parlais de l’heure du merle. Nous avons quelques informations à vous donner sur Merle. »
Max : « Le soir, plusieurs merles noirs discutent entre eux. Nous en avons entendu jusque trois en même temps. »
Léo : « En écoutant bien. »
Samuel : « Il est possible qu’un couple niche dans le tilleul. Un jour, monsieur Charbonnière est entré dans le tilleul et j’ai entendu Merle le gronder. »
Léo : « Il y a des allers-retours assez fréquents. »
Max : « Nous vous tiendrons au courant. Mais ce qui nous chiffonne c’est lui… »
Léo : « Pas facile à voir avec cette luminosité. Il nous semble qu’il est pas tout noir mais plutôt marron. »
Max : « Avec le bec jaune et le tour de l’œil jaune… »
Samuel : « Il est possible que ce soit un jeune mâle de l’année d’une première couvée précoce. »
Max : « Difficile à dire… »
Léo : « Nous arrivons à l’actualité des Corvidés. »
Samuel : « Pas de nouvelles des geais… »
Léo : « Quelques corneilles sont à signaler. »
Max : « L’essentiel de l’actualité Corvidienne concerne les pies bavardes. Nous regrettions de pas avoir de jolies fotos de pies à montrer. Bonome a remédié à ça. Bon, c’est une foto en milieu urbain mais on y voit bien les couleurs iridescentes des plumes qui paraissent habituellement noires. »
Samuel : « Sinon, je résume ce que nous avons pu suivre de la vie des pies. Nous avons assisté à des chamailleries entre trois couples pour le choix d’un site de nidification. Ensuite, nous avons assisté de loin à l’édification du nid dans l’arbre là-bas. Les corneilles avaient pris l’habitude de venir chercher des branches dans ce nid pour édifier le leur. »
Max : « Ce nid étant en grande partie caché, nous avons pas pu suivre la couvaison… »
Léo : « En gros : pas de nouvelles ! »
Max : « Nous pouvions voir les adultes ici et là. »
Samuel : « Jusqu’à ce jour… Le 22 avril. »
Léo : « Sur le moment, nous pensions que c’était un mâle adulte fatigué par la couvaison qui faisait la sieste. Je rappelle que c’est la femelle qui couve et que le mâle la ravitaille. »
Samuel : « Deux jours plus tard nous avons vu ça… »
Max : « On s’est dit que c’était un couple. »
Léo : « Mais le lendemain… »
Léo : « Un petit qui piaille en agitant les ailes pour demander du manger à ses parents ! »
Max : « Nous avions été induits en erreur par une information apparemment erronée. »
Samuel : « Nous avions lu que les petites pies toutes jeunes avaient la queue plus courte que les adultes. »
Léo : « Apparemment c’est pas vrai. Ou alors on voit pas bien. »
Samuel : « Code 13 chez les pies ! »
Max : « Nidification réussie ! »
Léo : « Mais nous avons pas vu combien il y a de petits. Peut-être un seul… »
Samuel : « Le voici en train de se nettoyer le bec. »
Léo : « Il est temps de vous donner des nouvelles des mésanges. Vous vous souvenez qu’un couple de charbonnières s’est installé juste en face de la chambre. »
Samuel : « Nous avons vu les codes 4, 6, 7 et 10 indiquant une nidification probable. »
Léo : « Petit Sam, peux-tu rappeler ce que signifient ces codes s’il te plaît ? »
Samuel : « Je peux cousin Léo 🙂 Code 4 : couple présent dans son habitat en présence de nidification. Code 6 : Comportement nuptial. Code 7 : visite d’un site de nidification distinct d’un site de repos. Code 10 : transport de matériel ou construction d’un nid. »
Max : « Merci petit Sam. Dans notre précédente édition, nous faisions état de code 16 ! »
Samuel : « Adultes transportant de la nourriture pour les jeunes durant sa période de nidification. »
Léo : « Les codes 16 continuent ! »
Max : « Il y a un autre indice permettant de savoir si un nid accueille des petits. C’est le code 15. »
Samuel : « Code 15 : Adulte transportant un sac fécal. »
Léo : « Tout le monde le sait pas mais les petits zoisos font pas caca partout dans le nid. Sinon ce serait invivable. Leurs fientes sont entourées d’une fine membrane. L’ensemble constitue un sac fécal. Régulièrement les parents stimulent les petits en leur piquant le dos avec le bec. Les petits éjectent le sac fécal qui est récupéré directement par les parents au moment où il sort du cloaque. Puis le parent l’emporte au loin. Il arrive aussi que les petits éjectent leur sacs fécaux directement hors du nid. Ça dépend de l’âge des petits et de la configuration du nid. »
Max : « Bonome s’est mis en tête de fotoer un parent sortant du nid avec un sac fécal dans le bec. »
Léo : « C’est pas facile parce qu’on sait pas quand le parent va sortir. »
Samuel : « C’est pas très longtemps après qu’il soit rentré nourrir ses petits. »
Max : « Pas très longtemps c’est pas très précis. Il faut pas rater l’instant. »
Léo : « Après quelques fotos ratées notre cher bonome en a réussi quelques unes… »
Max : « Là c’est le 17 avril. Les petits sont tout petits alors le sac fécal aussi. »
Léo : « Au passage, bonome a fotoé les parents apportant du manger. Là, c’est de l’araignée au menu. »
Samuel : « Ensuite, il y a eu de la chenille… »
Max : « Les allers-retours s’enchaînent ce qui a permis à bonome de capturer un autre code 15. »
Léo : « Pour les arrivées c’est un peu compliqué. Madame rentre directement dans le nid. Le temps de la voir arriver et elle est déjà cachée. Monsieur, lui, fait souvent une pause sur la branche. Comme là… »
Léo : « On arrive pas à voir ce qu’il a dans le bec… »
Samuel : « Ce qu’on sait, c’est que l’aliment le plus fréquemment ramené au nid est la chenille… »
Max : « Nous savons que les petits grandissent grâce à l’augmentation progressive de la taille des sacs fécaux… »
Max : « Voilà pour les charbonnières. Nous attendons avec impatience la sortie des petits. »
Samuel : « J’espère qu’on les verra ! Parce que lorsqu’ils quittent le nid, ils y reviennent plus… »
Léo : « Nous vous tiendrons au courant 🙂 »
Samuel : « Passons au zoiso suivant. »
Max : « C’est la rubrique spéciale Laulau 🙂 »
Léo : « Maaax ! Tu vas vraiment pas bien dans ta tête toi ! »
Max : « Je suis trop bête. Je vais pas bien dans ma tête… »
Samuel : « Ce sont des observations tout à fait objectives cousin Max 🙂 »
Max : « Toi aussi tu t’y mets ? Mon petit cousin préféré ! D’accord. »
Samuel : « Je suis ton petit cousin préféré ? »
Max : « Petit Sam, tu es le préféré de tout le monde ! Léo, moi, même bonome ! »
Samuel : « Tu dis ça pour me faire plaisir. C’est gentil cousin Max. »
Léo : « Revenons à nos zoisos. Nous en sommes aux tourterelles turques. Nous vous en avons déjà montré mais elles faisaient rien de spécial. »
Max : « Puis les codes atlas se sont enchaînés. On vous raconte ça. »
Samuel : « Commençons par une foto de ce très beau zoiso… »
Léo : « On sait pas bien distinguer le mâle de la femelle. Là, on suppose que c’est le mâle. Il passait son temps à roucouler. »
Code : « Code 3 : mâle chanteur. »
Max : « Puis il y a eu un second individu. Peut-être même trois. »
Samuel : « Oui. Il y en a eu trois ! »
Léo : « En quelques jours on est passés en code 4. »
Samuel : « Couple présent dans son habitat en période de nidification. »
Max : « On a raté le code 6. »
Samuel : « Code 6 : comportement nuptial. »
Léo : « Un couple s’est formé 🙂 »
Max : « Madame s’est mise à la recherche d’un site de nidification. Elle a visité un premier appartement mais il lui a pas plu. »
Samuel : « Alors cet adorable petit couple a continué ses investigations. Apparemment il voulait constuire dans le quartier. On a un peu suivi ça. »
Léo : « La première visite d’appartement c’était le 17 avril. Les fotos ci-dessus datent du 18. Le 20 nous avons vu monsieur sur le fil électrique juste en face de la cabane. »
Max : « Avec le super-méga-zoom on peut faire des portraits de zoisos 🙂 »
Léo : « Et puis le 21 avril… Rholala ! »
Samuel : « Quelle belle surprise ! »
Max : « Regardez ! »
Léo : « Code 18 chez les tourterelles ! »
Samuel : « Code 18 : nid vu avec un adulte couvant. »
Max : « La chaaance ! L’adorable petit couple s’est installé juste là ! On va pouvoir suivre la couvaison et on va voir les petits ! »
Samuel : « Nous avons vu monsieur revenir au nid avec un cadeau pour madame. »
Max : « Le nid est quand même assez rudimentaire.. Quelques brindilles et voilà ! »
Léo : « Peut-être qu’ils l’aménagent au fur et à mesure… »
Samuel : « Nous pourrions nous arrêter sur cette bonne nouvelle mais nous avons encore quelques jolies fotos à partager. Comme monsieur Turque qui se pose sur le poteau… »
Max : « Il s’est immédiatement mis à roucouler. »
Léo : « On voit son jabot tout gonflé. Les zoisos ont un organe un peu particulier qui leur permet de chanter. C’est la syrinx. La syrinx est parfois comparée au larynx des autres Vertébrés mais non. Le larynx se trouve dans la gorge, avant la trachée. La syrinx se situe au bout de la trachée à l’endroit où elle se divise pour donner les deux bronches. »
Samuel : « Continuons nos observations. Madame Turque sort parfois de son nid. Pour se dégourdir les pattes. »
Max : « Mais elle se dépêche d’y retourner. »
Léo : « Voilà ! Vous savez tout ce qu’il se passe autour de chez nous. »
Samuel : « Nous pouvons à présent mettre un terme à ce bulletin d’informations en direct-différé. »
Max : « Nous espérons que vous avez passé un agréable moment en notre compagnie et en celle des zoisos. »
Léo : « Et nous vous disons : »
Samuel : « A bientôt ! »
Bonjour monsieur Christian 🙂
Ça nous fait rudement plaisir d’avoir de vos nouvelles 🙂 Et aussi de savoir que vous avez pris du plaisir à parcourir le blog 🙂 Les fotos de bonome sont moins belles que les vôtres mais, avec les textes qui les accompagnent, ça fait un peu comme si on se promenait dans la nature. Et ça, pendant le confinement, ça fait du bien 🙂
A bientôt monsieur Christian et prenez soin de vous.
Bonjour les petitours,
J’ai pris beaucoup de plaisir à parcourir ce blog.
A bientôt du côté du Grand Étang.
monsieur Christian le fotographe
confiné à Montreuil 🙂
Bonjour Petitpetitoiseau 🙂
C’est une bonne question. Nous en voyons pas depuis nos fenêtres… Petit Sam a enquêté. Elles sont arrivées dans la région au cours du mois de mars. Ça dépend des espèces. Les années précédentes nous en avons vu depuis nos fenêtre. Des hirondelles rustiques. Mais là, pas une seule. Peut-être vont-elles arriver…
A bientôt 🙂
Mais ou sont les hirondelles?