Mercredi 1er Octobre, An IV
Max : « Bonome, mon cher bonome, tu sais que le dialogue initial se termine toujours de la même façon. »
Le chevalier : « Je le sais Max 🙂 »
Max : « Aujourd’hui on pourrait gagner du temps. »
Le chevalier : « Nous le pourrions 🙂 »
Max : « Mon bonomou, où nous emmènes-tu aujourd’hui ? »
Le chevalier : « J’allais vous proposer Le Marais. »
Max : « Le Marais de Charentmaritimie ? Pas loin de La Charmante Petite Ville ? »
Le chevalier : « Oui. »
Max : « Tu as donné rendez-vous aux zoisos ? Parce qu’il y a Elvire et il faut absolument qu’on voit de beaux zoisos ! »
Le chevalier : « Max, tu sais bien qu’on ne peut pas prévoir ce qu’on va voir au Pays des Zoisos ! »
Max : « Sauf si tu leur donnse rendez-vous en zoiso ! Bon, je préviens la tribut. LÉÉÉOOOO ! SAAAMUEEEEL ! ELVIIIIRRR’ ! »
Léo : « On est là ! »
Elvire : « Max crie souvent comme ça ? »
Léo : « Max ? Crier ? Noooon 🙂 »
Samuel : « C’est pas le style de cousin Max de crier 🙂 »
Elvire : « C’est étrange, j’arrive pas à vous croire 🙂 »
Léo : « On se demande chaque jour comme il est possible que bonome ait encore des tympans fonctionnels. »
Samuel : « Cousin Max, as-tu demandé au chevalier où nous allons ? »
Max : « On va au Marais. Vous êtes prêts ? »
Léo : « Toujours ! »
Max : « Tu vas voir Elvire, c’est très beau le Marais. Et puis bonome fait comme si on était perdus et c’est rigolo. »
Léo : « Pfff ! Il connaît Le Marais par cœur maintenant ! Il peut plus se perdre. »
Max : « On verra ! Allez, en route ! »
Max : « Premier arrêt ! J’aime bien ici, parfois il y a des bihoreaux gris mais c’est plus tôt dans la saison. »
Léo : « Oulala ! C’est quoi ça ? »
Max : « Ça mon cher Léo, ce sont des plumes de zoisos ! Et c’est pas normal qu’elles soient là comme ça ! »
Samuel : « Je connais pas bien encore la nature mais selon moi, ce zoiso s’est fait croquer. »
Elvire : « Oh le pauvre ! »
Max : « C’est comme ça la nature Elvire. Tu le sais bien ! Les zanimos mangent et se font manger. »
Léo : « Bonome, c’était qui ce zoiso ? »
Le chevalier : « Je ne sais pas Léo. On dirait des plumes de rapace. »
Samuel : « En parlant de rapace, il y en a un là. »
Léo : « Rhooo ! »
Max : « Un rapace gris ! C’est un busard ! »
Léo : « Mais lequel ? »
Max : « Il faut observer le dessous de ses ailes ! »
Samuel : « Il se pose ! »
Léo : « Il redécolle ! »
Max : « Fotoe bonome ! Fotoe ! »
Max : « Vous avez vu le dessous des ailes ? »
Léo : « Oui ! »
Samuel : « Moi aussi mais je sais quand même pas qui c’est… »
Elvire : « C’est allé vite ! Comment tu as fait pour voir Léo ? »
Léo : « Je sais ce que je cherche 🙂 »
Max : « Petit Sam, qu’as-tu eu le temps de voir ? »
Samuel : « Le dessous des ailes était blanc avec les pointes noires. Et il y avait une fine bande sombre sur le bord arrière des ailes. »
Léo : « On dit le bord de fuite. Bien observé petit Sam ! »
Elvire : « Moi j’ai à peine vu un rapace gris. »
Max : « C’est parce que tu débutes Elvire. Tu as pas l’habitude. Je te rappelle que ta spécialité est la botanique. »
Léo : « Les végétos se déplacent moins vite que les zoisos 🙂 »
Elvire : « 🙂 »
Max : « Léo, puisque tu as validé la description faite par notre petit Sam, peux-tu nous dire qui c’est ce rapace ? »
Léo : « Tout gris comme ça c’est un busard mâle. Mais il faut faire attention. Il y a trois espèces de busards gris : le busard Saint-Martin, le busard cendré et le busard pâle. »
Elvire : « Je suppose qu’on les distingue grâce au dessous des ailes. »
Léo : « Tout à fait Elvire ! »
Max : « Tu vois que tu apprends vite ! »
Léo : « Le busard Saint-Martin a le dessous des ailes comme l’a décrit petit Sam. Blanc, large pointe noire et bord de fuite sombre. »
Elvire : « Alors on vient de voir un busard Saint-Martin ! »
Samuel : « La chaaance ! »
Max : « Oui la chance 🙂 Léo, puisque tu nous parles des busards gris, tu veux bien continuer ? »
Léo : « Oui. Le busard pâle est plus clair. Le dessous des ailes est blanc avec une pointe noire moins large, plus pointue. Et le busard cendré a beaucoup de noir au bout des ailes et il y a une ou deux barres noires dans l’axe de l’aile. »
Samuel : « Le busard cendré on l’a vu avec cousin Boris ! »
Elvire : « Vous voyez vraiment beaucoup de zoisos vous ! »
Max : « C’est grâce à bonome. »
Elvire : « Léo, tu connais le nom du busard Saint-Martin en scientifique ? »
Léo : « Oui, c’est Circus cyanus, Accipitridés. »
Max : « Premier arrêt et vlan ! Un busard Saint-Martin ! »
Léo : « Je propose que nous avancions. »
Samuel : « Proposition acceptée ! »
Max : « Il y a des ragondins ! »
Elvire : « Des ragondins ? Les zanimos dont on a trouvé le crane hier ? »
Max : « Oui Elvire. Mais là, ils sont en meilleur état les ragondins 🙂 »
Léo (à Max) : « Et si on lançait wikibonome sur le ragondin ? »
Max (à Léo) : « Là, tout de suite ? »
Léo (à Max) : « Oui 🙂 »
Max : « D’accord ! Bonome, que peux-tu nous dire sur le ragondin ? »
Le chevalier : « Il me semble que vous m’avez déjà demandé un cours de crane de ragondin. »
Elvire : « Le chevalier vous a fait un cours de crane de ragondin ? »
Max : « Ouiii 🙂 On te montrera l’article. »
Léo : « Bonome, nous t’écoutons ! »
Le chevalier : « Qui puis-je dire que je n’ai déjà raconté ? Tiens, le nom. Saviez-vous que jusque 1869 cet animal s’appelait le rat gondin ? »
Max : « Noooon ? »
Samuel : « C’est quoi gondin ? »
Le chevalier : « Il me semble qu’on appelait gondin tout animal dont le poil était utilisé en chapellerie. »
Max : « D’accord. C’est tout ? »
Le chevalier : « On l’appelle aussi parfois myopotame ce qui signifie rat des fleuves. »
Max : « En grékancien ? Elvire, bonome peut pas s’empêcher de parler grékancien tout le temps. »
Samuel : « Moi j’aime bien. »
Léo : « Potame ? Ça veut dire fleuve ? »
Le chevalier : « Oui Léo, comme dans Mésopotamie ou hippopotame. »
Samuel : « Tu expliques s’il te plaît ? »
Le chevalier : « La Mésopotamie est le pays situé entre les deux fleuves, le Tigre et l’Euphrate. Méso signifie au milieu et potamos le fleuve. »
Max : « En grékancien… »
Léo : « Et hippopotame ? »
Le chevalier : « Cela veut dire cheval de rivière. Je ne sais plus de quand date ce nom. Mais à l’époque, les explorateurs qui l’ont découvert étaient fort surpris d’en voir et ils ne savaient pas comment l’appeler. Alors ils ont improvisé et appelé cet animal cheval de fleuve. »
Elvire : « Vous apprenez toujours des choses savantes comme ça ? »
Max : « Ben, avec Wikibonome… Ça te plaît ? »
Elvire : « Oh oui ! »
Max : « Bonome, tu as entendu Elvire ? Il faut continuer ! »
Le chevalier : « Vous ai-je parlé de la reproduction des ragondins ? »
Max : « Bonome, tu es bavard mais je sais pas comment tu aurais pu aborder la reproduction des ragondins à partir d’un crane. »
Le chevalier : « 🙂 La maturité sexuelle est atteinte vers 6 mois environ. Mâle et femelle sont actifs sexuellement toute l’année ce qui fait qu’une femelle peut avoir de 2 à 3 portées par an avec entre 5 et 7 petits. »
Samuel : « Jusqu’à 21 petits par couples ! »
Le chevalier : « Oui, mais tous n’atteignent pas l’âge adulte. »
Léo : « Ils ont des prédateurs ? »
Le chevalier : « Pas les adultes mais les petits oui : les busards des roseaux, les buses variables, les chouettes effraies… »
Max : « Elvire, tu connais pas bien les ragondins je suppose. »
Elvire : « Je les connaissais pas du tout. »
Max : « Il faut savoir qu’ils ont été introduits en Europe par les zoms qui voulaient utiliser leur fourrure. En vrai, ils habitent seulement l’Amérique du Sud. Mais maintenant il y en a partout. Parfois trop. Ils font leur terrier dans les berges des cours d’eau et ça provoque leur effondrement et ça c’est pas bien pour les berges ni pour le cours d’eau qui s’envase. Alors c’est pas grave si les petits se font prédater. Il faudrait même qu’ils le soient un peu plus. »
Léo : « On revient aux petits s’il te plaît. »
Le chevalier : « L’allaitement dure de 7 à 8 semaines. Particularité peu connues des ragondins : les mamelles sont déportées sur les côtés ce qui permet à la femelle de nager avec ses petits accrochés à ses tétines. Voilà. »
Samuel : « C’était biiieeen ! »
Max : « Mais c’est pas fini ! Bonome, encore une information s’il te plaît ! »
Le chevalier : « Tu n’es jamais satisfait ! »
Max : « C’est pour Elvire ! Elle a pas tous les jours l’occasion d’apprendre des choses fort savantes. »
Léo : « Je pense pas que les ragondins soient fréquent dans les pelouses alpines 🙂 »
Le chevalier : « Ils n’y survivraient pas ! Les ragondins ne supportent pas le gel ! Ou alors pendant de courtes périodes. Sinon il arrive que leur queue gèle ce qui dégénère souvent en gangrène mortelle ! »
Samuel : « Ça suffit les ragondins maintenant ! On profite du paysage ! »
Max : « Ça te plaît Elvire ? »
Elvire : « J’ai pas l’habitude de ce genre de paysage. »
Max : « Ben, ici c’est tout plat… Tu aimes pas ? »
Elvire : « Si, c’est très beau. C’est… reposant. »
Léo : « Mais il y a pas de zoisos ! Bonome, tu veux bien nous emmener ailleurs ? »
Le chevalier : « C’est prévu ! En poche ! »
Samuel : « On va peut-être revoir le busard Saint-Martin en repassant. »
Léo : « Il est là ! »
Max : « Ça doit être territoire Saint-Martin ici. On est déjà venus pourtant ! Comment ça se fait qu’on l’ait jamais vu ? »
Le chevalier : « Je ne sais pas Maxou. »
Léo : « J’ai une hypothèse ! »
Max (à Elvire) : « Léo fait souvent des hypothèses 🙂 »
Léo : « Il me semble que les busards Saint-Martin migrent. Plus précisément, ils se déplacent vers le sud ou le sud-ouest. Ceux d’ici descendent en Espagne je crois. Et la France accueille ceux du nord notamment de Russie. Il y a des Saint-Martin toute l’année mais ce sont pas forcément les mêmes. Nous sommes peut-être en présence d’un hivernant étranger. Ça expliquerait qu’on l’ait jamais vu avant. »
Samuel : « Bravo cousin Léo ! Bravo ! »
Le chevalier : « Comme d’habitude ton hypothèse est très intéressante mon Léo 🙂 »
Léo : « Mais c’est qu’une hypothèse. »
Max : « Tiens, un culblanc ! »
Elvire : « Un cul blanc ? Max, qu’est ce que tu racontes ? »
Léo : « 🙂 C’est un chevalier le culblanc. »
Samuel : « Cousin Léo, je crois que tu vas embrouiller Elvire et qu’elle va se poser d’étranges questions… »
Max : « Les chevaliers sont des zoisos de la famille des Scolopacidés. Parmi les chevaliers Scolopacidés il y a une espèce qui s’appelle le chevalier culblanc. »
Léo : « Tringa ochropus, Scolopacidés. »
Max : « Regarde, il est là. »
Léo : « Le dessous est tout blanc, même derrière, d’où son nom 🙂 »
Elvire : « Ça me paraissait bizarre… »
Max : « Ben on parlait pas des fesses de bonome ! »
Léo : « Maaax ! »
Max : « Encore que… Il se les fait pas bronzer. Il doit avoir le cul blanc aussi 🙂 Bonome à la blanche fesse 🙂 »
Léo : « Max, tu es pas sortable ! »
Elvire : « C’est rigolo ! »
Max : « Tu vois ! Elvire a de l’humour, elle ! Et si nous allions là où tu suis les papillons pour connaître ton chemin ? »
Le chevalier : « Du côté des écluses ? Si tu veux. »
Elvire : « Le chevalier suit vraiment les papillons pour savoir où aller ? »
Max : « Je l’ai déjà vu faire 🙂 En vrai c’était parce qu’il savait pas où aller. A droite, à gauche… Alors il a suivi le papillon. »
Elvire : « C’est un drôle de chevalier. »
Max : « Tu as entendu bonome ? Même Elvire le dit ! Tu es un drôle de chevalier 🙂 »
Le chevalier : « Un chevalier bien étrange qui adopte des petizours et qui accueille leur amie marmotte… »
Samuel : « Tu es le plus gentil des chevalier 🙂 »
Le chevalier : « Merci mon petitours 🙂 »
Samuel : « Rhooo ! Je suis ton petitours ! »
Léo : « Mais oui Sam ! Tu vas le comprendre un jour ? »
Max : « Je crois pas ! Dis bonome, c’est la journée des busards ? Tu as lancé l’invitation aux zoisos en busarien uniquement ? »
Léo : « Un busard des roseaux ! »
Elvire : « On en a vu hier ! Avec du beige sur la tête ! »
Max : « Quelle mémoire Elvire ! »
Elvire : « Il faut que je retienne ! Je vous rappelle qu’officiellement je suis en formation d’ornithologie. »
Le chevalier : « Elvire je serais ravi que tu fasses des progrès en ornithologie mais je pense que le responsable de la réserve des Aiguilles Rouges où tu exerces la fonction de guide botaniste n’est pas dupe. Il sait bien que tu es venue voir tes amis petizours. »
Elvire : « Je suis en vacances ? »
Le chevalier : « Disons que tu as eu des vacances pour t’initier à l’ornithologie avec des petizours naturalistes. »
Max : « Ça me plaît bien ça ! »
Elvire : « Moi aussi ! Comme ça c’est pas grave si je retiens pas tout ! »
Léo : « Personne peut tout retenir ! »
Samuel : « Il y a une petite famille de vaches. »
Elvire : « Ils sont mignons ! »
Léo : « Ils sont surtout pas vieux ! »
Le chevalier : « Aïe ! Des juvéniles ! C’est en général à ce moment que Max me demande si vous pouvez aller jouer avec eux ! »
Max : « Pas avec les veaux bonome ! Ils sont trop grands ! »
Léo : « Il y a pas beaucoup de zoisos aujourd’hui… »
Samuel : « Il y a des garde-boeufs en vol… »
Max : « Et des cygnes tuberculés… »
Léo : « Pas terrible comme journée… »
Samuel : « Cousin Léo ! On a vu un busard Saint-Martin ! »
Léo : « Oui c’est vrai 🙂 »
Max : « Si tu veux bien bonome, on retournera le voir au retour. »
Le chevalier : « D’accord. »
Samuel : « Il y a une grive litorne… »
Max : « Observe bien sa position Elvire ! La tête haute, le cou droit, les ailes légèrement écartées du corps… C’est typique des Turdidés et des Muscicapidés. »
Léo : « Les Turdidés comprennent les merles et les grives. A la montagne on a vu le merle à plastron ! Un juvénile ! »
Max : « Tu pourras en voir toi aussi ! »
Samuel : « Moi je connais le merle noir et le rougegorge. Et puis des tariers. »
Max : « Bonome rêve de voir la gorgebleue à miroir. Peut-être qu’il en verra un jour… »
Léo : « Et si on faisait une pause au bord de l’eau ? »
Max : « Elvire ? »
Elvire : « Je veux bien si vous êtes d’accord. »
Samuel : « On est d’accord ! »
Bon, la pause a pas été reposante. Au début on était sages. Bonome s’est assis par terre et on a grimpé sur ses genoux. Évidemment il nous a gratouillés et on s’est mis à ronronner tous les quatre. Puis je sais pas comment, on en est venus à se chamailler pour de rire. On s’est poussés, bousculés puis on a fait la bagarre pour de rire. Elvire est pas très forte à la bagarre alors elle a sauté par terre en me désignant comme chat. Du coup on a cavalé partout en jouant à chat. Et Elvire nous a encore ratatiné mais on a bien rigolé !
Le chevalier : « Dites les juvéniles, vous allez jouer à chat longtemps comme ça ? »
Léo : « Oh non ! J’en peux plus moi ! Je suis épuisé ! »
Samuel : « Elvire la marmotte est trop forte à ce jeu ! »
Max : « Elle nous ratatine à chaque fois ! »
Le chevalier : « Alors pochez vous ! Nous reprenons l’inspection ! »
Samuel : « Ooooh ! »
Max : « Qu’est ce qu’il y a petit Sam ? »
Samuel : « Regardez dans le ciel ! »
Léo : « Des grues cendrées ! »
Max : « Rholala ! »
Samuel : « La chance ! »
Elvire : « Elles sont rares les grues cendrées ? »
Léo : « Ben, pas vraiment. Pendant la migration les ornithologues en compte parfois 200 000 dans certaines régions. »
Max : « Et elles peuvent former de grands V dans le ciel avec des centaines et des centaines d’individus. »
Léo : « Mais c’est assez localisé. »
Samuel : « C’est que la deuxième fois que j’en vois ! La première c’était en décembre de l’an III. »
Max : « Pareil pour nous ! »
Léo : « Grus grus, Gruidés ! La chaaance ! »
Max : « Mon cher Léo, c’est pas toi qui disait qu’on voyait pas beaucoup de zoisos ? »
Léo : « Ben… On en a pas vu beaucoup. C’est un fait ! »
Max : « Rhooo lui ! »
Samuel : « Techniquement cousin Léo a raison ! Mais si on tient compte de la rareté des zoisos rencontrés… »
Léo : « Là ça change tout ! Dans ce cas, c’est une belle journée ! »
Max : « Surtout si on ajoute un ibis sacré du Nil ! »
Elvire : « Un ibis sacré du Nil ? Il y en a ici ? »
Léo : « Oui, là ! »
Elvire : « C’est le zoiso sacré des Égyptiens de l’Antiquité ? »
Max : « Lui même ! »
Elvire : « Qu’est ce qu’il fait là ? »
Max : « Ben c’est à cause des zoms. Ils détraquent tout les zoms ! Je me souviens pas bien de l’histoire. C’est il y a quelques décennies pas loin d’ici. En Loire Atlantique ou en Vendée. Il y avait un parc ornithologique qui accueillaient des ibis sacrés. Et puis ce qui devait arriver arriva ! Ils se sont sauvés ! Depuis ils prolifèrent dans la région. On en a vus en Vendée et ici ils deviennent de plus en plus nombreux. »
Le chevalier : « Mes petizours, Elvire, je pense que nous ne verrons rien de plus aujourd’hui. »
Max : « Tu veux rentrer ? »
Le chevalier : « Oui Maxou. »
Max : « Ben c’est toi qui décide… Qu’est ce qu’on fait ce soir ? »
Léo : « On pourrait faire une soirée fotos, chocolat et gratouillis ! »
Samuel : « Bonne idée ! »
Max : « C’est assez classique mais je suis d’accord ! Qu’en penses-tu Elvire ? »
Elvire : « Fotos, chocolat et gratouillis ? »
Max : « Oui. On installe l’ordinateur. On regarde des fotos de nos inspections en mangeant du chocolat. »
Léo : « Pendant que bonome nous câline. »
Max : « Bon, parfois ça tourne à la bagarre mais c’est pour de rire. »
Samuel : « Et après le chevalier nous raconte une histoire. »
Léo : « Mais il pourrait raconter la même chaque jour. On s’endort tout de suite 🙂 »
Max : « Ça te va comme programme ? »
Elvire : « Vous faites ça souvent ? »
Max : « Ben… »
Léo : « Pendant les vacances c’est tout les jours 🙂 »
Elvire : « Comment vous dites déjà ? Ah oui ! Rhooo la chaaance ! »