Max : « Bonjour à tous ! Nous reprenons nos bulletins d’informations en direct-différé depuis la Normandie. »
Léo : « Nous vous avions laissés au Marais des Mamonites. »
Samuel : « Peut-être vous souvenez-vous du petit pont de béton sur lequel les grives mulliscivorent ? »
Max : « Mulliscivorent ? Petit Sam, tu te prends pour Léo ? Déjà ça existe pas le verbe mulliscivorer. Et en plus tu vas faire fuir nos lecteurs ! »
Samuel : « Et bien moi je déplore que le verbe mulliscivorer existe pas. Il est bien pratique ce verbe ! »
Max : « Et très utile en plus ! Oulala ! C’est fou ce qu’il nous manque dans la vie de tous les jours le verbe mulliscivorer. C’est dingue le nombre de fois où il me manque ! »
Léo : « Max, tu ironises pas quand petit Sam explique s’il te plaît. »
Max : « J’ironise si je veux ! »
Samuel : « Bon, je vous laisse vous chamailler moi je continue le bulletin d’informations. Nous étions donc sur ce petit pont de béton. Je vous incite à continuer en tournant le dos à la Mare au Gabion et ensuite vous tournez à gauche. Vous avancez un peu… Encore… Voilà ! Maintenant vous pouvez regarder sur votre droite. Vous voyez ? »
Léo : « C’est une grande pelouse non fauchée avec quelques arbres et des plantes de milieu humide par endroits. »
Max : « Mais c’est pas ça qu’il faut regarder. Enfin, vous pouvez si vous voulez. Je vous laisse un petit moment… C’est bon ? Vous avez regardé ? Alors jetez un œil à la rangée d’arbres au fond. Vous voulez mieux voir ? D’accord 🙂 »
Samuel : « Des arbres tout blanc en train de mourir… »
Léo : « C’est à cause qu’il y a une colonie de grands cormorans ! »
Max : « On a pas vu la colonie tout de suite. On se promenait quand un tracteur s’est approché de la colonie pour retourner l’herbe fauchée afin qu’elle sèche mieux. Et, d’un coup, il y a eu des centaines de grands cormorans qui se sont mis à voler en tournoyant. »
Samuel : « Bonome a tout observé. Nous on applaudissait les grands cormorans. »
Léo : « Ça sert à rien mais on aime bien 🙂 »
Samuel : « Bravo les cormorans ! Bravo ! »
Max : « Ils se sont reposés petit à petit. Quelques uns se sont fait sécher les ailes. »
Léo : « Tu expliques pas pourquoi ? »
Max : « Tu veux ? Mais j’ai déjà expliqué moi ! »
Samuel : « Tu expliques tellement bien cousin Max 🙂 »
Max : « Tu me flattes là 🙂 Mais d’accord. J’explique. Tout commence lors de la création du monde. Dieu avait déjà bien travaillé puisqu’il avait fini tous les zoisos. Enfin, il pensait avoir fini les zoisos. Il y avait les zoisos des bois, des champs, des forêts, des prairies, des bords de mer… Et Dieu vit que cela était bon. Mais avec les zoisos aquatiques ça allait pas du tout ! Ils prenaient l’eau puis se noyaient ! Ils se noyaient tous ! L’un après l’autre ! Et Dieu vit que cela était pas bon du tout ! Ben non ! Il venait de créer les zoisos aquatiques et c’était l’hécatombe ! Alors Dieu dit : ‘Il faut les rendre imperméables ces zoisos, sinon ils vont tous se noyer et je vais avoir l’air bête ! Je suis Dieu quand même ! Tiens, si je créais les glandes uropygiennes ?’ Alors Dieu créa les glandes uropygiennes. Ce sont des glandes situées près du cloaque et qui produisent un corps gras que les zoisos s’étalent sur les plumes pour qu’elles soient imperméables. Sauf que les cormorans sont des coquins. Ils passent leur temps à se chamailler au fond de la classe et à se faire des blagues. Du coup, quand les zoisos furent convoqués pour la distribution des glandes, les grands cormorans entendirent pas ! Et c’est pour ça qu’ils sont obligés de se faire sécher les ailes. Moralité : il faut pas chamailler au fond de la classe quand Dieu distribue ses créations. Sinon on est bien embêtés. »
Samuel : « Bravo cousin Max ! Bravo ! »
Léo : « Oui… C’est pas mal… Je préfère ta toute première version quand même. »
Max : « Je reconnais… Revenons à nos zoisos. »
Samuel : « C’est en observant les derniers cormorans tournoyer qu’on a vu les cigognes blanches ! »
Léo : « Apparemment il y en a quatre. Mais on sait pas si ce sont des adultes ou un couple avec ses petits. »
Samuel : « On a jamais vu les quatre en même temps de près. »
Max : « Par contre, on a vu deux adultes un soir. L’un d’eux est bagué. Il s’appelle AAYY. »
Léo : « On l’a dit à Faune France pour qu’ils puissent suivre les cigognes du Marais de Blonville. »
Max : « Bon, après on vous conseille de revenir sur vos pas et d’avancer sur le chemin bordé d’une barrière. »
Samuel : « On y a pas vu beaucoup de zoisos mais il permet d’atteindre une route au bout. »
Léo : « Et là, il y a des zoisos ! »
Max : « Bon, en cette saison, il y a trop des touristes. Ça fait un peu fuir les zoisos. Mais on en voit quand même ! »
Léo : « Le mieux c’est d’y aller tôt le matin. »
Max : « Mais ça, c’est pas possible avec bonome. Bonome, il aime pas le matin. »
Samuel : « Nous, on y est allés à différents horaires. Le mieux c’était le soir mais c’est compliqué pour fotoer à cause que le soleil se couche et donne une lumière rasante et on est à contre-jour dans ce sens là. Alors il faut toujours fotoer dans l’autre sens. »
Max : « Vous vous demandez sûrement qui on peut voir comme zoisos 🙂 »
Léo : « On va vous le dire ! »
Samuel : « En commençant encore une fois par les zoisos les plus connus. »
Max : « Les merles alors ! Tout le monde connaît les merles. »
Léo : « Et ceux qui sont pas encore à l’aise avec les merles vont pouvoir réviser. Voici le mâle. »
Samuel : « Tout noir, bec jaune, tour de l’œil jaune. C’est pas difficile. »
Léo : « Observez bien la façon dont il tient ses ailes. C’est caractéristique des Turdidés. »
Max : « Et des Muscicapidés ! »
Samuel : « Oui cousin Max. Mais les Muscicapidés sont plus petits. »
Max : « Exact petit Sam ! »
Léo : « Ils se ressemblent quand même. Il me semble que les Muscicapidés sont plus souvent colorés. Comme le rougegorge, la gorgebleue… »
Samuel : « Mais pas le gobemouche. On le verra après lui. Continuons avec les merles. Voici une belle femelle. »
Max : « Même silhouette que le mâle ; même bec jaune, même tour de l’œil jaune mais le plumage est marron. »
Samuel : « Par contre, lui, on sait pas trop… »
Léo : « C’est bien un merle. Un mâle. Mais il est un peu marron quand même. C’est peut-être un juvénile un peu âgé. Presque adulte. »
Max : « Dans ce cas on dit un immature. »
Samuel : « Vous êtes sûrs que c’est pas une femelle immature ? Il est quand même bien marron ce zoiso. »
Léo : « Disons que c’est un merle immature mais qu’on sait pas son sexe. »
Max : « On peut pas tout savoir… »
Léo : « Allez ! On passe aux grives musiciennes. »
Max : « Léo, si tu les imites, je te mords. »
Samuel : « Cousin Max, si tu mords cousin Léo, je te mets au coin et je t’interdis d’en bouger avant demain ! »
Max : « Petit Sam aime bien menacer d’envoyer au coin 🙂 »
Léo : « C’est pas un serial-mordeur lui 🙂 »
Samuel : « Revenons aux grives musiciennes sans les imiter. »
Léo : « Nous pouvons dire qu’elles molluscivorent partout où elles le peuvent. »
Max : « J’aimerais pas être un escargot dans ces Royaumes moi. »
Léo : « Tu finirais tes jours dans l’estomac d’une grive. »
Samuel : « Grâce à toi elle serait en pleine forme pour faire des œufs 🙂 »
Max : « J’aime beaucoup les zoisos mais de là à être leur déjeuner… »
Léo : « Passons aux Muscicapidés. Rougegorge a l’air en forme. »
Max : « Mais on sait pas si il a fait des œufs. »
Léo : « On a pas vu de petits. »
Samuel : « C’est pas comme les gobemouches gris 🙂 »
Max : « Là, il y en a un. Mais il est raisonnable de penser qu’il y en a d’autres. »
Léo : « Nidification réussie ! »
Samuel : « Bravo les gobemouches ! Bravo ! »
Max : « Oui Samuel : ‘Bravo les gobemouches !’ Sinon les accenteurs mouchets vont bien. »
Léo : « Ils profitent des moments où il y a personne pour venir se nourrir dans les herbes sèches à l’ombre des haies arbustives. »
Max : « On vous a bien dit que les haies étaient importantes ! »
Samuel : « Il faut absolument préserver les haies. Et en replanter ! »
Léo : « Et il faut surtout pas planter des thuyas ! Les zanimos aiment pas les thuyas ! Il faut pas planter des thuyas ! »
Max : « Oui Léo. Mais calme toi maintenant Léo. »
Samuel : « Respire cousin Léo ! Respire ! »
Léo : « 🙂 Quelques nouvelles rapides des Fringillidés. Nous rencontrâmes quelques Pioupious. »
Max : « Ils me paraissaient bien agités les chardonnerets rigolos. »
Samuel : « Ils tenaient pas en place. Sauf quand ils se sont posés sur les cirses des champs. »
Max : « C’est assez fréquent qu’ils se posent sur les cirses. Oublions pas que pour beaucoup de gens les cirses sont des chardons. »
Léo : « Chardons, chardonnerets… Vous voyez ? »
Max : « Ben oui qu’ils voient ! Ils sont pas bêtes nos lecteurs ! »
Samuel : « Les chardonnerets s’appellent ainsi car ils se nourrissent des graines de chardons. Et hoplà ! »
Léo : « Sinon, il y a des linottes mélodieuses. Mais on en a pas vu beaucoup. »
Max : « Deux ici, trois là… »
Samuel : « Là, il y a madame et monsieur Linotte. »
Max : « Bon, tous ces zoisos sont plutôt bien connus. »
Léo : « On vous les a déjà présentés dans les précédents articles. »
Samuel : « Passons à des zoisos que nous rencontrons moins souvent… »
Max : « Comme lui ! »
Max : « D’accord, on le voit pas bien sur ces fotos. Mais il a du manger dans le bec ! »
Léo : « Ce qui laisse supposer qu’il va nourrir ses petits ! »
Samuel : « Code 16 ! »
Max : « En une foto vous savez qu’il y a des bruants jaunes qui ont des petits à nourrir ! »
Léo : « Il me semble que c’est le zoiso qu’on a le plus vu. »
Max : « Pas sûr… On les a rencontrés le long de cette route seulement. Les grives sont un peu partout. Les merles aussi… »
Samuel : « On s’en fiche ! On a vu des bruants jaunes ! »
Max : « C’est un très beau zoiso le bruant jaune. Il y a un léger dimorphisme sexuel dans cette espèce. Le mâle a la tête bien jaune. En été, en plumage nuptial, il peut avoir la gorge noire. »
Léo : « La femelle est plus striée. Du coup, elle paraît moins jaune. »
Samuel : « Apparemment, on a fotoé que des mâles. »
Léo : « Ou alors on reconnaît pas bien les femelles. »
Max : « On en a pas souvent vu des bruants jaunes. En fait, on en a vu un seul en charenmaritimie je sais plus quand. »
Léo : « C’était une femelle de première année. »
Max : « Plus tard, on a vu un autre zoiso jaune. »
Samuel : « Une bien belle surprise ! »
Léo : « Bonome l’a reconnue presque tout de suite mais il était quand même surpris. »
Max : « Regardez 🙂 »
Léo : « Une bergeronnette flavéole ! »
Max : « Elle nous chiffonne un peu cette bergeronnette. Pour beaucoup c’est une sous-espèce : Motacilla flava flavissima. Mais d’autres auteurs l’érigent au rang d’espèce ! »
Samuel : « On sait plus quoi penser… »
Léo : « Dans le beau livre de zoisos de Maxou c’est écrit que c’est la race britannique. Race, c’est un mauvais mot pour dire sous-espèce. »
Max : « Et puis il y a des hybrides fertiles avec la bergeronnette printanière Motacilla flava flava. »
Samuel : « Je pense qu’on devrait dire que c’est une sous-espèce. »
Max : « Apparemment, il y en a beaucoup dans le secteur. »
Léo : « Nous, on a vu que celle-là. »
Max : « Le long de cette route, il y a des fauvettes grisettes un peu partout. »
Léo : « Mais elles se cachent. Bonome a pas vraiment réussi à les fotoer. »
Samuel : « On vous montre juste une foto. »
Max : « On parle pas plus des grisettes parce qu’il y en a par chez nous. Notamment au Grand Étang. On vous en parle souvent. »
Léo : « C’est comme les hirondelles rustiques. On en parle souvent. »
Max : « On s’attendait à en voir plus ici. Parce que l’agriculture dans le Marais de Blonville se fait sans produits chimiques. »
Samuel : « Il y a pas beaucoup d’agriculture. Ce sont des prairies à foin. »
Léo : « Sans produits chimiques il y a plus d’insectes et donc plus d’insectivores. »
Max : « Mais on a jamais vu plus d’une vingtaine d’hirondelles rustiques à la fois. »
Samuel : « Ça fait pas beaucoup. »
Léo : « On se demande si c’est pas parce qu’elles savent pas où nicher. »
Max : « Bon, on vous en montre une et on passe à la suite. »
Samuel : « Les faucons crécerelles ! On en a vu un couple ! »
Max : « En pleine mue 🙂 »
Léo : « On en a pas vu trois ? Il me semblait. Je m’étais fait la remarque que c’était peut-être un couple avec son petit. »
Max : « Tu as raison Léo ! Il y en avait trois ! »
Samuel : « Nidification probable chez les crécerelles ! »
Léo : « On a revu des phragmites des joncs. »
Max : « Oui mais c’était de l’autre côté ! »
Samuel : « On aurait dû en parler juste après la colonie des grands cormorans. »
Léo : « On en a pas parlé tout à l’heure parce qu’on voulait scénariser notre article ! Et faire par difficulté croissante. »
Max : « Oui Léo. Tu montres le phragmite maintenant ? »
Léo : « Je montre ! Mais avant je précise qu’il cherchait du manger pour ses petits. »
Samuel : « Encore un code 16 ! »
Max : « Voilà voilà 🙂 Maintenant ça se complique. Dans le petit chemin qui part vers le pont on a vu de beaux zoisos. »
Léo : « Des bruants, des grisettes… »
Max : « Et puis eux… Mais on sait pas qui c’est… »
Léo : « Là, on pourrait penser à une fauvette des jardins. »
Samuel : « Une juvénile. Regardez bien la commissure du bec. »
Max : « C’est bien une juvénile. »
Léo : « Mais on est pas sûrs du tout. »
Samuel : « Pour le suivant, on est encore moins sûrs. On ose même pas formuler notre hypothèse. »
Léo : « On pense à une rousserolle. Comme il y a pas de phragmitaie à proximité ce serait plutôt la verderolle. »
Max : « Léo, tu te rends compte que tu dis peut-être des erreurs. »
Léo : « Je sais Maxou. Tu penses quoi toi ? »
Max : « Je pense rien du tout. Ton hypothèse est intéressante. Je suppose que tu as exclu les hypolaïs. »
Léo : « Ben… Oui… »
Max : « Une locustelle ? »
Léo : « Peu probable. Ce serait une locustelle luscinoïde. Mais j’y crois pas. »
Max : « Alors on va dire que c’est une rousserolle. »
Samuel : « Le suivant est pouillot. Ça c’est sûr. Mais lequel… »
Léo : « On l’a pas vu chanter. »
Max : « Alors on sait pas qui c’est ce pouillot et comme les deux zoisos d’avant on savait pas non plus on va passer pour des béotiens, des ignares qui connaissent rien du tout aux zoisos. »
Samuel : « Quand même pas cousin Max ! »
Max : « Samuel, le suivant on sait même pas non plus ! »
Léo : « Ça fait beaucoup de oncépa. On pourrait en faire une nouvelle famille : les oncépahidés. »
Max : « Montre le oncépahidé suivant… Au point où on en est… »
Samuel : « C’est un tout jeune. »
Léo : « Je pense que c’est aussi un pouillot. »
Max : « C’est un oncépa juvénile 🙂 »
Samuel : « Je propose qu’on termine cet article avec le chant d’un Oncépahidé. »
Max : « On l’entend dans ce petit film qui montre un pouillot indéterminé en train de changer de plumage. »
Léo : « Et là c’est encore un chant de Oncépahidé. »
Samuel : « La famille des Oncépahidés est bien représentée dans cette partie du Marais de Blonville 🙂 »
Léo : « On en a rencontré beaucoup en fait, des Oncépahidés. »
Max : « Et on va passer pour des béotiens. Honte sur nous ! »
Samuel : « Mais non cousin Max ! On peut pas tout savoir. Et puis comme ça on sait qu’on a encore des progrès à faire. »
Léo : « C’est sur ces belles paroles de notre petit Sam que nous allons conclure notre série d’articles sur les marais qui se trouvent derrière le Musée des Fossiles. »
Max : « Attendez ! Nous venons de recevoir un pigeon-électronique de madame Viviane… Mmmmm… Mmmmm… »
Léo : « Alors ? Quelles sont les nouvelles ? »
Max : « De bonnes nouvelles ! Un couple d’éperviers nidifie au Royaume des Écureuils ! »
Samuel : « Chouette alors ! Il faudra qu’on aille voir. »
Max : « L’autre nouvelle concerne le Royaume des Hobereaux. Vous connaissez ce Royaume vous ? »
Léo : « Non. »
Samuel : « Non plus. »
Max : « BONOME ! BOOOONOOOOOME ! »
Le chevalier : « Oui mon petitours. Que puis-je faire pour toi ? »
Max : « Tu connais le Royaume des Hobereaux toi ? »
Le chevalier : « Oui Max. »
Max : « Tu connais le Royaume des Hobereaux ?! »
Le chevalier : « Oui. »
Max : « Tu connais le Royaume des Hobereaux et tu nous y a jamais emmenés ? »
Le chevalier : « Aïe. »
Léo : « Oualala ! Je crois que Max va crier… »
Samuel : « Pauvre bonome… »
Max : « Et il est où ce Royaume des Hobereaux ? »
Le chevalier : « Tu vois le Royaume des Écureuils ? »
Max : « Oui bonome. »
Le chevalier : « Il longe le canal. »
Max : « Oui bonome. »
Le chevalier : « Le Royaume des Hobereaux se trouve juste de l’autre côté du canal. »
Max : « Je vois. Donc il y a un Royaume qu’on connaît pas juste à côté de chez nous. Bonome, mon petit bonome, mon bonomou, puis-je te poser une question ? »
Le chevalier : « Tu sais bien que oui mon petitours. »
Max : « Bonome, comment expliques-tu que nous, tes petizours, connaissions toujours pas ce Royaume ? Sommes-nous pas des petizours naturalistes chargés d’inspecter les Royaumes pour savoir si tout s’y passe bien ? »
Le chevalier : « Vous êtes 🙂 »
Max : « D’accoooord… Bon, je vais pas m’énerver. Je vais pas crier. Je vais aller me ploufer. Ou me falaizer. »
Le chevalier : « D’accord. Ploufe bien. Ou falaize bien. »
Samuel : « Cousin Max, madame Viviane a pas envoyé des nouvelles de ce Royaume ? »
Max : « Le Royaume que bonome a jamais voulu nous présenter ? Le Royaume pour lequel ses petizours sont pas assez bien ? »
Le chevalier : « Max, si je demande à madame Viviane de nous le faire visiter, tu m’en voudras moins ? »
Max : « Pfff ! Tu dis ça mais tu vas pas le faire ! »
Le chevalier : « Si Maxou. C’est promis. »
Max : « Promis promis ? »
Le chevalier : « Oui mon petitours. J’envoie de ce pas un pigeon-électronique à madame Viviane. »
Max : « Et elle nous montrera les faucons hobereaux ? »
Le chevalier : « Oui Maxou. »
Max : « Pourquoi tu nous l’a jamais présenté ce Royaume ? »
Le chevalier : « Je ne sais pas. Nous passons tellement de temps aux Royaumes des Mandarins et des Écureuils que je n’ai plus le courage d’aller au Royaume des Hobereaux. Mais je t’ai promis : nous irons. »
Max : « D’accord. Alors je ploufe pas et je falaize pas. »
Samuel : « Tu vas donner les nouvelles maintenant ? »
Max : « Oui. Selon madame Viviane, il y a des hobereaux au Royaume des Hobereaux:) Et ils nidifient eux aussi 🙂 »
Léo : « C’est sur ces bonnes nouvelles que nous concluons vraiment nos bulletins d’informations en direct-différé depuis les Marais de Normandie. »
Samuel : « Nous espérons que ces articles vous ont plus. »
Max : « Et nous vous disons : à bientôt ! »