Max : « Nous revoici ! »
Léo : « En direct-différé depuis le Royaume des Fauvettes dont nous avons déjà tant parlé ! »
Samuel : « Il est temps de vous le présenter 🙂 »
Max : « Comment dire ? Mmmm… »
Léo : « Tu mmmmes en te grattant la tête ? »
Max : « Zutalor ! »
Samuel : « Tu te bonomises cousin Max ! Attention à toi ! Tu vas plus aimer les gens… »
Max : « Je me reprends ! Le Royaume des Fauvettes est un royaume composite. Il y a, en son centre, un bel étang dont les berges sont peu accessibles. »
Léo : « On peut aller au bord de l’eau ici ou là mais pas partout. »
Max : « Et puis il y a un petit étang dit Le Lac Nord, au nord, et un autre dit Le Petit Lac, au sud. Et encore plus au sud il y a Le Grand Fleuve d’Ici. »
Samuel : « Ce sont même pas des lacs ! Ce sont des étangs ! »
Max : « Ben oui mais les gens comprennent rien ! Ils continuent de penser que c’est à cause de la taille ! Alors que j’ai déjà expliqué que ça dépend uniquement de la profondeur et de la présence d’une thermocline permanente ! Si c’est profond, l’eau du fond est froide et c’est un lac. Si c’est pas profond, l’eau du fond est en gros comme l’eau du dessus et c’est un étang. C’est quand même pas difficile ! »
Léo : « Maxou, tu en es seulement au début de la présentation du Royaume des Fauvettes et tu t’énerves déjà ! »
Max : « Je m’énerve pas, j’explique ! Bon, sinon, il y a aussi une prairie irrégulièrement fauchée avec des bosquets d’arbustes. Et ça c’est bien pour les passereaux et les insectes. »
Léo : « Et puis c’est très arbustif entre l’étang principal et le Petit Lac. »
Samuel : « Nous, on a parcouru le chemin qui fait le tour de l’étang principal. Et c’était drôlement bien 🙂 »
Max : « Pour résumer, le Royaume des Fauvettes est un Royaume comportant différents milieux de vie et il est donc très riche en êtres vivants. Nous pouvons commencer. »
Léo : « Débutons par la vie aquatique. »
Samuel : « Il y a trois étangs mais c’est pas les milieux aquatiques qu’on a le plus observés. »
Max : « On a fait vite fait. Mais on peut vous montrer un peu. Foto sivouplé ! »
Max : « C’est beau non ? »
Léo : « Rholala oui ! »
Samuel : « Moi j’aime beaucoup. »
Max : « Vous allez nous dire qu’on vous parle beaucoup de la vie sur les étangs. Et alors ? »
Léo : « Donc, les nouvelles de l’Étang Principal du Royaume des Fauvettes. »
Samuel : « Il y a un couple de sternes pierregarin ! Code 4 ! »
Max : « Code 4 c’est quand il y a un couple présent dans son territoire en période de nidification. »
Léo : « Là, c’est bien un couple. »
Samuel : « On sait pas où elles vont nicher. »
Max : « Mais elles ont l’air d’avoir envie de faire des œufs 🙂 »
Léo : « Il faut vous dépêcher les sternes ! Comme ça vous pourrez faire une seconde couvée ! »
Max : « C’est Dieu qui l’a dit ! Il faut croître et se multiplier selon son espèce ! »
Samuel : « Vous allez pas contredire Dieu quand même ! »
Léo : « Alors vous croissez et vous vous multipliez selon votre espèce ! Vous faites des bébés sternes et puis c’est tout ! »
Max : « Les grébus l’ont fait eux ! »
Léo : « Euh… Les grébus ont pas fait des bébés sternes… »
Max : « Ben non ! Ils ont fait selon leur espèce ! Léo, voyons ! »
Léo : « Lui, il est déjà ado ! »
Samuel : « Et les parents vont pouvoir faire une seconde couvée ! »
Max : « Bon, en période nuptiale il y a parfois des conflits. Comme quand un couple avec son ado se balade et arrive par mégarde chez un autre couple. »
Léo : « Là, ça bagarre ! »
Samuel : « Mais ça dure pas longtemps. Les intrus repartent et les autochtones reprennent leurs activités. »
Léo : « Il y a une nette rousse aussi. Un mâle isolé. »
Samuel : « On lui a dit qu’il y avait d’autres nettes rousses au Petit Royaume Sauvage et au Grand Étang. Comme ça, si il en a assez d’être seul, il peut rejoindre ses congénères. »
Max : « On lui a même proposé de l’emmener puisqu’on savait qu’on irait dans ces Royaumes après. »
Léo : « Il a pas voulu venir avec nous. Il faut dire que c’est pas loin et qu’il peut y aller en quelques coups d’ailes. »
Max : « Pour terminer ce rapide tour d’horizon des zoisos de l’étang, nous voudrions vous montrer elle 🙂 »
Léo : « Elle est toute neuve cette petite foulque 🙂 »
Samuel : « Quelques heures à peine. Si on était arrivés dès potron-minet elle aurait encore été dans son œuf. »
Max : « Et on l’aurait pas vue ! Il y a aussi un couple de cygnes avec un petit, quelques colverts, des hérons cendrés… »
Léo : « Autant dire que tout va bien pour les zoisos aquatiques. »
Samuel : « Passons donc aux nouvelles d’Arthropodie aquatique. »
Max : « Nous vous rappelons que les Arthropodes sont des zanimos qui ont une cuticule externe faite de chitine pouvant être minéralisée par des cristaux de carbonate de calcium et qu’ils ont des pattes articulées. C’est d’ailleurs de là que leur vient leur nom d’arthropodes. Du grékancien Arthro-machin qui veut dire articulation et podos, singulier pous, qui veut dire pied. Hoplà ! »
Léo : « Non mais tu t’entends écrire ? »
Max : « Quoi encore ? »
Léo : « La cuticule, la chitine, minéralisée, carbonate de calcium, le grékancien… »
Samuel : « Cousin Max, je crois que tu es gravement atteint ! »
Léo : « Bonomite aiguë ! Il y a urgence ! Il faut procéder à l’ablation de ton grékancien ! »
Max : « Vous êtes trop bêtes ! Revenons aux Arthropodes. Ils comprennent les Insectes, les Crustacés, les Myriapodes, les Arachnides… Et nous eûmes l’occasion d’en observer quelques uns au bord de l’eau. »
Léo : « D’abord les Odonates. »
Samuel : « On vous réexplique pas les Odonates. Cf. l’article précédent. »
Max : « Lui, c’est qui ? »
Léo : « Mmmmm… Nervures anté-nodales, triangle alaire, pruine… »
Samuel : « Ptérostigma, bande antéhumérale… »
Max : « Qu’est ce vous faites ? »
Léo : « Nous aussi on utilise du vocabulaire que personne connaît à part nous 🙂 »
Max : « Oui mais c’est pas pareil ! Moi ça tombait juste ! C’était à propos ! Vous, vous êtes juste trop bêtes ! »
Léo (à Samuel) : « Petit Sam, penses-tu qu’il y a des brochets dans cet étang ? »
Samuel (à Léo) : « J’en sais rien. Jetons-y cousin Max et si il se fait dévorer tout cru par un brochet c’est qu’il y en a ! »
Léo (à Samuel) : « Bonne idée ! »
Max : « Si vous vous approchez je vous mords ! »
Le chevalier : « Dites mes machins, vous n’allez faire la bagarre en direct-différé quand même ? »
Max : « Si tu nous appelles encore les machins, c’est toi qu’on va bagarrer ! »
Léo : « Moi j’aime bien. »
Samuel : « C’est affectueux. »
Léo : « Après tout, on l’appelle bien le grand dadais. »
Samuel : « Ou le grand machin ! »
Max : « Mouai… Reprenons. Je remets l’image… »
Max : « C’est donc un orthétrum réticulé. Ça se voit bien. Il a l’habitude de se poser comme ça sur la berge dégagée. Sinon, il patrouille à toute vitesse et on arrive pas à le fotoer. »
Léo : « Et lui ? C’est qui lui ? »
Max : « L’agrion élégant mais c’est mieux de dire ischnure élégante. Son abdomen est tout noir. C’est pas suffisant comme critère mais c’est un premier pas. »
Samuel : « Ensuite, il faut vérifier que le 8ème segment abdominal est bien bleu. S8 ? Bleu ! »
Léo : « Les cerques divergent-ils ? »
Max : « Ben oui ! Ça se voit que les cerques divergent ! »
Samuel : « Pour ceux qui savent pas, les cerques sont les espèces de pointes au bout de l’abdomen. »
Max : « C’est donc bien l’ischnure élégante alias Ischnura elegans, Coenagrionidés. »
Léo : « Suivant ! »
Max : « Caractère distinctif ? »
Léo : « Les yeux rouges ! »
Samuel : « Alors il y a deux possibilités mais ce sont deux naïades ! »
Léo : « Naïade aux yeux rouges ou naïade au corps vert. »
Max : « Diagnostique différentiel ? »
Léo : « Pas de bande antéhumérale. C’est tout noir sur le thorax. »
Samuel : « Pas de X noir au bout de l’abdomen. »
Max : « Alors ? »
Samuel et Léo : « Naïade aux yeux rouges ! »
Max : « Erythromma najas, Coenagrionidés ! Bravo ! Je précise qu’en ce moment ce sont surtout les E. najas. Plus tard, ce sera E. viridulum. La période pendant laquelle on peut observer les deux espèces est très courte. »
Léo : « Il y en a d’autres des Odonates ? »
Max : « Ben non. »
Samuel : « Zutalor ! »
Léo : « En fait, j’aime bien identifier les Odonates 🙂 »
Max : « Oui, c’est rigolo. On demandera à bonome d’en fotoer plus. »
Samuel : « On continue l’Arthropodie aquatique. »
Léo : « Avec la belle surprise ! »
Max : « Bon, on peut déjà vous dire que c’est un dytique. J’en ai présenté un à mes début. »
Léo : « Et l’espèce ? Tu connais ? »
Max : « Non. On demande à bonome ? »
Samuel : « Il est occupé. »
Max : « Meu non ! BONOM’ ! BOOOOONOOOOOOOM’ ! »
Le chevalier : « Oui Maxou. Que puis-je faire pour vous ? Vous gravez ? »
Max : « On grave grave 🙂 Tu t’y connais en dytiques ? »
Le chevalier : « Les Dysticidés… »
Max : « C’est qui lui ? »
Le chevalier : « Je me souviens… Je prends le gros livres d’insectes… Montre encore s’il te plaît… »
Le chevalier : « Le protonum ne semble pas encadré de clair. »
Max : « Protonum toi même ! »
Le chevalier : « C’est le stergite dorsal du prothorax. Le prothorax porte la tête et la première paire de pattes. Mais jamais d’ailes. Il comporte le protonum, le prosternum et les propleurons. »
Max : « Bien sûr ! Évidemment ! »
Léo : « On le savait ! »
Samuel : « On allait le dire ! »
Le chevalier : « Bien 🙂 Alors… Dytiscus dimidiatus correspondrait mais ses élytres sont striées longitudinalement… Cybister lateralimarginalis peut-être… »
Max : « Tu es sûr ?
Le chevalier : « Non 🙂 »
Max : « Ah… Tu peux redire le nom ? »
Le chevalier : « Cybister lateralimarginalis. »
Max : « Tu veux pas le graver avec tous tes doigts ? »
Le chevalier : « Je veux ! Voilà ! »
Les petizours : « Merci bonomou ! »
Le chevalier : « 🙂 »
Max : « Pour terminer ces nouvelles d’Arthropodie aquatique je vous rappelle que comme tous les Insectes, les dytiques réalisent leurs échanges gazeux respiratoires avec l’air grâce à des trachées. »
Léo : « Mais comment font-ils donc puisqu’ils passent leur temps sous l’eau cher Max ? »
Max : « Bonne question mon cher Léo 🙂 Eh bien c’est très simple. Ils coincent une bulle sous leurs ailes dures appelées élytres. Et les trachées viennent s’ouvrir sous la bulle. La bulle est elle-même au contact de l’eau et il y a des échanges entre la bulle et l’eau. »
Samuel : « Si je comprends bien, le dytique prélève le dioxygène de la bulle mais ce dioxygène est remplacé par celui qui vient de l’eau. Et le dioxyde de carbone rejeté par le dytique reste pas dans la bulle mais va dans l’eau. »
Max : « Exactement ! Bravo ! »
Léo : « C’est beau la nature quand même ! »
Max : « Ben oui ! »
Samuel : « Passons aux nouvelles du chemin ! »
Max : « On donne des nouvelles du chemin ? Genre le chemin va bien ? Ça peut aller bien un chemin ? Je savais pas moi… »
Léo : « Samuel veut parler de ce qu’on trouve sur un chemin quand on ouvre les yeux ! »
Max : « Ah ouiiiii ! D’accoooord ! On peut voir des tas de choses fort intéressantes ! »
Samuel : « A commencer par ça ! »
Léo : « On en a vu régulièrement SUR le chemin. Pas à côté. Pas caché. Bien en évidence ! »
Max : « Vous vous demandez sûrement pourquoi on prend du caca en foto ? »
Samuel : « C’est pas n’importe quel caca ! »
Max : « C’est un message ! »
Léo : « C’est notre ami goupil qui signale sa présence ! »
Samuel : « Nous sommes sur son territoire. On le sait grâce à ce message. »
Max : « C’est pour ça qu’il laisse ses excréments bien en évidence ! »
Léo : « D’ailleurs, les excréments de renard s’appellent des laissées. »
Max : « Parce que c’est laissé là exprès ! »
Samuel : « J’espère qu’on le verra, goupil. Je l’aime bien moi. »
Léo : « Nous aussi. »
Max : « Peut-être qu’on deviendra amis un jour. Mais il faut être patient avec goupil. »
Léo : « Sinon on a trouvé un bloc fossilifère. En fait, il y en a un peu partout. »
Max : « Il contient des fossiles de Mollusques Gastéropodes. »
Samuel : « Et des Bivalves ! »
Léo : « On pense, mais on est pas sûrs, que c’est un calcaire marin. »
Max : « De l’ère tertiaire évidemment. »
Léo : « Mais sans carte géologique et sans étude plus poussée on peut pas en dire plus. »
Samuel : « Du coup, on passe à la suite. »
Samuel : « C’est une ophrys abeille. Vous connaissez déjà chers lecteurs mais comme c’est une très belle plante à fleur on vous la remontre. »
Max : « Dites, vous connaissez l’origine du mot ‘orchidée’ ? »
Léo : « Max, tu vas refaire le grékancien ? »
Max : « Bah, je suis bien obligé si je veux répondre à ma question ! »
Samuel : « Pauvre cousin Max… »
Max : « Alors lecteurs ? Je vous aide ! Les orchidées du genre orchis sont des plantes à bulbes. Vous voyez ? Non ? Toujours pas ? A quoi ressemble ce bulbe ? Ben oui ! A un testicule que ça se dit Orchis quelque chose en grékancien 🙂 »
Léo : « C’est pas très romantique ! Les orchidées sont de si belles fleurs ! »
Samuel : « Maintenant nos lecteurs vont les associer aux testicules ! Beurk ! »
Max : « Mes cousins, vous êtes orchidoclastes ! »
Léo : « Ah non ! Pas d’accord ! Tu insultes pas ! »
Samuel : « C’est pas gentil ça ! »
Max : « Mais ! Je rigooole ! C’était pour continuer à jouer à l’étymologie ! »
Léo : « Retire ce que tu viens de dire ! »
Samuel : « Immédiatement ! »
Max : « Je dois retirer ? »
Léo : « Tu dois ! »
Max : « Alors je retire. Chers lecteurs, retournez dans le passé et ne lisez pas mon anté-antépénultième réplique. S’il vous plaît merci. J’ai retiré. »
Léo : « Alors ça va. »
Samuel : « On peut passer à la suite. »
Léo : « Un insecte sur un capitule de pissenlit dont les nombreuses fleurs ont donné autant de fruits… »
Léo : « Le pissenlit est une Astéracées. »
Max : « Oui mais bonome m’a déjà expliqué qu’il y a des tas d’espèces réunies sous le nom de pissenlit. »
Samuel : « Alors on peut pas dire l’espèce ? »
Max : « Moi je sais pas. Le genre c’est Taraxacum. »
Léo : « C’est déjà pas mal. Et l’insecte ? »
Samuel : « C’est un hétéroptère. Une punaise. »
Max : « Il vaut mieux pas dire punaise petit Sam. C’est pas précis. »
Léo : « Tu connais, toi ? »
Max : « Ben non. »
Samuel : « Et comment on fait les infos si on connaît pas ? »
Max : « Super bonome ! BOOONO… »
Le chevalier (depuis l’autre bout de la cabane) : « Melanocoryphus albomaculatus, Lygaeidés. »
Max : « Quoi ça ? »
Le chevalier (même jeu) : « Melanocoryphus albomaculatus, Lygaediés. C’est le nom de la bestiole dont tu vas me demander le nom. »
Max : « Comment il sait que je vais lui demander ? Et comment il connaît le nom ? »
Le chevalier (même jeu) : « Ne demande pas à tes cousins comment je sais. Je sais et puis c’est tout ! »
Léo : « Il avait tout prévu ! »
Samuel : « Il savait qu’on allait le lui demander ! »
Léo : « Il a bien préparé son coup ! »
Le chevalier (Toujours depuis l’autre bout de la cabane) : « Là, je suppose que Samuel et Léo ont compris que j’avais bien préparé mon coup 🙂 Max, ne sois pas vexé et note ! »
Max : « Que je note quoi ? »
Léo : « Ben le nom qu’il va répéter ! »
Le chevalier : « Melanocoryphus albomaculatus, Lygaediés. »
Max (fort, pour le chevalier) : « Merci super bonome ! Bien joué ! »
Léo : « Il est trop fort notre bonome ! »
Le chevalier : « Merci Léo. »
Max (fort, pour le chevalier) : « Pourquoi ‘merci Léo‘ ? »
Le chevalier : « Parce qu’il vient de dire : ‘Il est trop fort bonome !’ »
Max (fort, pour le chevalier) : « Raté ! Il vient de dire : ‘Il est trop fort notre bonome !’ Et vlan ! »
Samuel et Léo : « 🙂 »
Max : « Ça m’angoisse quand même un peu… »
Léo : « Il nous connaît bien 🙂 »
Samuel : « C’est un peu comme si il nous avait faits 🙂 »
Max : « Mouai… On passe aux nouvelles des Passereaux ? »
Léo : « On en a vu des tas ! Il y en avait partout ! Et ils chantaient ! Et ils chantaient ! »
Samuel : « C’était très agréable oulala ! »
Max : « Sauf qu’on connaît pas encore les chants ! On entendait des tas de zoisos mais on savait pas qui c’était tant qu’on les voyait pas ! Ça va pas, ça ! »
Léo : « On y travaille, Maxou ! On va y arriver un jour ! »
Samuel : « Sois patient cousin Max ! »
Max : « Vous m’énervez à avoir toujours raison ! On commence ! »
Léo : « Avec les fauvettes ! »
Samuel : « Il y a des tas de fauvettes au Royaume des Fauvettes ! »
Max : « Même que c’est une femelle fauvette à tête noire qui nous a accueillis ! »
Léo : « Jusque là on avait vu presque que des mâles ! »
Samuel : « Je suppose que les femelles reviennent de migration après les mâles. C’est fréquent comme comportement. »
Max : « Ce qui veut dire que les couples se forment en ce moment ! »
Léo : « Ça va nidifier chez les têtes noires ! »
Samuel : « Chouette alors ! »
Max : « Continuons avec les fauvettes ! C’est leur Royaume après tout ! »
Léo : « On a vu des tas et des tas de fauvettes des jardins ! »
Samuel : « Avec des petits qui piaillaient pour avoir du manger ! »
Max : « On met plein de fotos ! »
Léo : « Ben oui ! C’est trop difficile de les choisir ! »
Samuel : « Tout ça de fauvettes des jardins ! »
Léo : « En fait, on en a vu surtout dans cette partie là du chemin. Peut-être qu’il y en a pas tant que ça ! »
Max : « On serait tombés sur le seul couple avec des petits de tout le Royaume ? »
Léo : « C’est peu probable. Mais on sait pas. »
Samuel : « J’ai un peu retenu une partie de leur chant. »
Max : « C’est pas facile les chants de fauvettes… »
Léo : « On va y arriver Maxou. »
Max : « Mais ça va prendre des années ! »
Samuel : « Dites, je peux intervenir ? »
Léo : « Bien sûr petit Sam. »
Samuel : « Quand je suis arrivé on demandait presque tout à bonome. Il nous expliquait patiemment. Là, on fait les bulletins d’informations sans lui. Les Odonates, les zoisos… On fait tout seuls ! On l’appelle ponctuellement pour quelques précisions mais pas plus. On a fait de gros progrès ! »
Léo : « Petit Sam a raison Maxou ! Ça va être pareil pour les chants ! On en connaît de plus en plus ! Regarde les pouillots ! »
Max : « Il y a des pouillots ? »
Léo : « Mais non buteo trois fois ! C’est imagé ! Il y a pas si longtemps, on connaissait rien aux pouillots. Maintenant, on distingue le véloce du fitis, et même du siffleur, juste à l’oreille ! On arrive et vlan les pouillots ! »
Samuel : « L’accenteur mouchet, les pinsons des arbres, les verdiers, même le rossignol philomèle ! On en a jamais vu mais on sait quand il est là ! »
Léo : « On a encore du travail avec les fauvettes. Les grives, les différentes espèces de rousserolles… »
Samuel : « Mais on progresse ! Alors on se remet au travail ! »
Max : « Vous avez raison ! Passons aux grisettes ! Il y a au moins deux couples ! »
Léo : « Ben oui ! L’un fait le code 10 et l’autre le code 16 ! »
Samuel : « 10 : adulte transportant des matériaux pour la nidification. »
Samuel : « Et code 16 : Adulte transportant de la nourriture pour les jeunes ! »
Léo : « Donc au moins deux couples et des juvéniles ! »
Max : « Ensuite on a vu des bandes de mésanges. Les mésanges, elles sont souvent en groupes plurispécifiques. Autant dire qu’elles sont toutes mélangées : les bleues, les charbonnières, les longuequeues… »
Léo : « Avec parfois des nonettes ! Mais pas là. »
Max : « Tu parlais des pouillots Léo. C’est vrai qu’on a vu ou entendu les trois espèces ! Le problème c’est qu’avec toutes les fotos on se souvient plus bien qui est qui. Parce qu’on les reconnaît à l’oreille. »
Samuel : « Les fotos des véloces je suis quasiment sûr ! »
Max : « Mais le fitis… C’est bien lui ? »
Léo : « Ben… Je me souviens plus trop. Il me semble bien. C’était dans ce secteur mais on a entendu les deux espèces presque au même moment… »
Samuel : « On dit qu’on est pas sûrs. C’est pas si grave. »
Léo : « On le précisera bien dans la légende de la foto. »
Max : « Il y a eu l’hypolaïs polyglotte aussi ! »
Samuel : « Il est beau ce zoiso ! »
Léo : « Bon, à ce moment là, je partageais ton découragement. Ça pioupioutait de partout ! »
Max : « Tous en même temps en plus ! Je sais pas comment ils s’y retrouvent les zoisos ! »
Samuel : « Ils chantaient à s’en éclater la syrinx ! »
Max : « Tu t’y mets toi aussi ? »
Léo : « La syrinx ! Petit Sam, tu te bonomises toi aussi ! »
Samuel : « La syrinx ? Il y a que moi qui connais ? »
Max : « Je suis pas certain que nos lecteurs connaissent… »
Samuel : « C’est l’organe qui permet le chant. C’est un peu plus compliqué que les cordes vocales mais c’est équivalent. »
Léo : « Merci petit Sam. »
Max : « Qui d’autre on a vu ? »
Léo : « L’accenteur mouchet. Mais c’était pas là mais au début. Il pleuvait encore. »
Max : « Il s’était perché et chantait à s’en éclater la syrinx ! »
Samuel : « 🙂 »
Léo : « Avec l’hypolaïs il y a eu la troupe de mésanges à longuequeue. »
Samuel : « Il y en avait au moins 20 ! »
Max : « Avec des petits tout fatigués 🙂 »
Léo : « Ils sont mignons les petits. »
Max : « Ensuite on a vu des tariers pâtres.
Samuel : « Et puis, à l’entrée du village où bonome avait laissé notre monture, il y avait des hirondelles rustiques. Dont des petits 🙂 »
Max : « Eux aussi avait l’air tout fatigués. »
Léo : « Ben, il faut dire que dès tout petits, ils doivent voler dans tous les sens pour trouver du manger. »
Samuel : « Ça doit être fatiguant de voler. »
Max : « Bon, sinon on a fini. »
Léo : « Max, tu oublies les deux belles surprises ! »
Max : « Non monsieur Léo. J’oublie rien du tout ! Je les gardais pour la fin ! »
Samuel : « Par laquelle on commence ? »
Léo : « Le faucon ! On voit surtout des crécerelles. C’est, il me semble, le rapace le plus fréquent de France. »
Max : « Là, quand on l’a vu, on a donc tout de suite pensé au crécerelle. »
Léo : « Mais non ! »
Samuel : « C’était un faucon hobereau ! »
Léo : « Qu’est ce qu’il est beau ! »
Max : « C’est un beau hobereau 🙂 »
Léo : « Et l’autre surprise… »
Max : « Je m’y attendais pas du tout ici moi ! »
Samuel : « Ben moi non plus ! »
Léo : « Une tourterelle des bois ! »
Samuel : « Ici ! »
Max : « La chaaance ! »
Léo : « Cette fois c’est terminé. »
Max : « On vous a tout raconté. »
Samuel : « Nous espérons que ce nouveau Royaume vous a plu ! »
Léo : « Quelque chose me dit qu’on y retournera bientôt ! »
Max : « Pour le moment, nous vous donnons rendez dans l’article suivant ! »
Léo : « Pour une petite visite du Grand Etang et du Petit Royaume Sauvage ! »
Samuel : « A tout de suite ! »