Dimanche 2 Juillet, An IV
Samuel : « Chevalier, je peux te parler ? »
Le chevalier : « Bien sûr mon petitours. »
Samuel : « Au Grand Étang, il y a des beaux zoisos. »
Le chevalier : « Oui mon petit Sam. »
Samuel : « Et avec le nouvel observatoire on peut observer les passereaux. »
Le chevalier : « C’est vrai. »
Samuel : « La semaine dernière on a pas bien pris le temps d’observer les buissons pour voir les passereaux. »
Le chevalier : « Oui, c’est dommage. »
Max (à Léo) : « Tu penses qu’il va oser lui demander ? »
Léo (discrètement à Max) : « Sa stratégie me plaît bien. »
Max : « Il procède en douceur. »
Léo : « Je pense qu’il va réussir à pousser bonome à proposer de lui même… »
Max : « Oui oui, chut ! »
Samuel : « Cousin Max et cousin Léo aiment beaucoup les zoisos tu sais. »
Le chevalier : « Oui petit Sam. Je me souviens de mon Maxou qui répétait souvent que ‘c’est beau un zoiso.’ »
Samuel : « Il a raison cousin Max. C’est très beau un zoiso. »
Le chevalier : « Mon petit Sam, puis-je te demander où tu veux en venir ? »
Samuel : « Bien sûr chevalier. Tu peux tout me demander. Mais je veux rien du tout moi. C’est juste pour papoter avec toi. »
Max (discrètement à Léo) : « Il est fort quand même. »
Léo : « Il prend son temps mais il va y arriver… »
Le chevalier : « D’accord. Résumons : au Grand Étang il y a un bel observatoire qui permet d’observer de beaux zoisos que nous n’avons pas assez pris le temps d’observer… »
Samuel : « Tu résumes bien chevalier. Je vois d’où vient ce talent de cousin Léo. Lui aussi résume bien. »
Le chevalier : « Merci mon petitours. »
Samuel : « Alors toi aussi tu regrettes de pas avoir pris le temps d’observer les passereaux ? »
Max (discrètement à Léo) : « Tu as entendu ça ? »
Léo (discrètement à Max) : « Il a complètement inversé la situation ! »
Max : « Il est fort ce petitours blanc. »
Le chevalier : « Oui, c’est dommage. »
Samuel : « Si tu as envie d’y retourner, on pourrait t’accompagner. On a rien de spécial à faire nous. »
Le chevalier : « C’est gentil ça. »
Samuel : « Ben, on voudrait pas que tu sois tout seul là-bas. »
Max (discrètement à Léo) : « Rholala ! Mais il le manipule carrément là ! »
Léo : « Chut ! »
Le chevalier : « Merci mon petitours. Mais penses-tu que Max et Léo seraient d’accord pour m’accompagner ? »
Samuel : « Si tu veux je peux me charger de les convaincre. Ils sont pas vraiment occupés. »
Le chevalier : « Tu ferais ça pour moi ? »
Samuel : « Oui, tu es tellement gentil avec tes petizours. »
Le chevalier : « Et que leur dirais-tu ? »
Samuel : « Je leur dirais que tu as envie d’aller observer les passereaux du Grand Étang au nouvel observatoire et que tu as pas envie d’y aller seul. Alors ce serait gentil de notre part de t’y accompagner pour te tenir compagnie. »
Max (discrètement à Léo) : « Hopla ! Retourné comme une crêpe le bonome ! »
Léo (à Max) : « Tu crois que bonome l’a laissé faire ou bien qu’il s’est fait avoir ? »
Max : « Je sais pas. C’est bonome quand même… »
Samuel : « Max ! Léo ! Venez s’il vous plaît ! »
Max : « On arrive ! »
Léo : « On est là ! »
Max : « Que pouvons-nous faire pour toi petit Sam ? »
Samuel : « Pour moi, rien. Mais pour le chevalier… Il a vraiment envie d’aller au Grand étang mais il veut pas y aller seul. Seriez-vous d’accord pour l’accompagner malgré tout ce que vous avez à faire ? »
Max : « Ben… »
Léo : « C’est qu’on est très occupés là ! »
Max : « On a tout ça à faire ! »
Samuel : « Je sais bien. Mais il apprécie tellement notre compagnie ce grand chevalier. Vous pourriez faire un effort quand même ! »
Max : « C’est vrai qu’il est gentil avec nous. »
Léo : « On pourrait effectivement faire un effort. »
Max : « Il le mérite bien. »
Léo : « On est d’accord. »
Max : « Mais dis lui bien que c’est malgré tout ce qu’on a à faire ! »
Samuel : « Oui oui, je cours lui dire ! »
Le chevalier : « J’ai entendu… »
Max : « Ne nous remercie pas bonome. »
Léo : « C’est tout naturel. »
Le chevalier : « Bien, je vous remercie quand même 🙂 Filez vous préparer ! »
Les petizours partent en courant chercher leurs sacados…
Max : « On va aux zoisos ! »
Au Grand Etang…
Max : « Tiens, la famille cygne est de ce côté… »
Léo : « Vous avez vu comme ils ont grandi ! »
Samuel : « On les reconnaît à peine ! »
Max : « Le retardataire est-il en retard… »
Léo : « Il est avec les autres… »
Max : « Ils font sa toilette les cygnes. »
Léo : « On arrive tard… »
Max : « Bon, on file au nouvel observatoire pour les passereaux alors. Pour toi bonome 🙂 »
Le chevalier : « Max, Léo, n’avez-vous pas honte ? »
Max : « Honte de quoi ? »
Le chevalier : « D’avoir envoyé Samuel me demander de vous emmener aux zoisos ? »
Max : « On a rien envoyé du tout ! Il est venu spontanément papoter avec toi ! »
Le chevalier : « Et c’est donc pas hasard que vous avez suivi toute notre discussion cachés derrière une plante. »
Max : « Hein ? Noooon ! On passait pas là, c’est tout… »
Le chevalier : « Avec tout ce que vous aviez à faire ? »
Max : « On faisait une pause ! C’est toi qui nous as appris à faire des pauses pour pas saturer et pas dire des erreurs. »
Le chevalier : « Et vous faites vos pauses en chuchotant derrière une plante. »
Max : « Bonome, tu connais la photosynthèse ? Les plantes prélèvent du dioxyde de carbone dans l’air pour faire la matière organique. Et elles rejettent du dioxygène. Tu devrais savoir ça quand même ! Et le dioxygène ça fait du bien au cerveau. C’est normal de faire les pauses derrière les plantes. C’est pour oxygéner le cerveau. »
Le chevalier : « Tu as réponse à tout à ce que je vois… »
Max : « Forcément, je suis irréprochable 🙂 »
Léo : « Bonome, je me demandais… A quel moment as-tu démasqué notre plan ? »
Le chevalier : « Je vous ai entendus discuter entre vous avant que Samuel vienne me parler… »
Léo : « Ah oui… Tu savais tout depuis le début alors… »
Le chevalier : « Oui 🙂 Mais j’ai apprécié la méthode de mon petitours blanc. Elle pourrait marcher. C’est plus agréable que : ‘Saute dans tes chaussettes bonome et emmène nous aux zoisos !’ »
Max : « Chacun son style… »
Le chevalier : « Max, tu m’imagines sautant dans mes chaussettes ? »
Max : « Il faudrait un support à chaussettes pour que tu puisses sauter dedans 🙂 »
Léo : « On arrive. Il est temps que vous arrêtiez de dire des bêtises 🙂 »
Max : « Le cormoran ! »
Max : « Il est tard si c’est déjà l’heure de la toilette ! »
Léo : « Oui, les zanimos font plutôt sa toilette en fin de journée… »
Samuel : « On devrait venir au lever du soleil un jour…. »
Max : « Bonome est pas levé au lever du soleil. Il se lève tôt pour aller à la schola alors en fin de semaine on le laisse dormir. Et c’est pas négociable. On embête pas bonome. Et puis je vous rappelle que le premier observatoire c’est Là Où Le Soleil Se Couche ! Pas là où le soleil se lève ! »
Samuel : « Oui cousin Max ! D’accord cousin Max ! On embête pas bonome cousin Max ! »
Max : « Et le soir les zanimos se reposent. Ils sont plus calmes. »
Léo : « Grébu ! Il va ahétanhir ! »
Max : « C’est rare de le voir voler grébu. Alors le voir ahétanhir… Bravo bonome ! »
Léo : « Bravo bonome ? Tu félicites bonome ? »
Samuel : « Cousin Max, aurais-tu la fièvre ? »
Léo : « Tu es malade ? »
Max : « Ben voilà ! Quelle image avez-vous de moi ! Je félicite mon bonome bien aimé et vous pensez que je suis malade… Pfff !!! »
Léo : « Bon, apparemment il y a pas beaucoup de zoisos d’eau… »
Samuel : « On s’en fiche ! On est venus pour essayer de voir des passereaux ! »
Max : « Allez ! On s’y met… »
Léo : « Voyons ça… »
Samuel : « Là ! Il y a un passereau ! »
Max : « Mmmmm… »
Léo : « C’est qui ce zoiso… »
Samuel : « Vous le connaissez pas ? »
Léo : « Mmmmm aussi… »
Max : « Bonome ? »
Le chevalier : « Je dirais que c’est une fauvette des jardins, Sylvia borin, Sylviidés. »
Max : « Une fauvette des jardins ? On connaît pas la fauvette des jardins ! »
Léo : « Rholala ! »
Max : « A peine installés et vlan ! Un nouveau zoiso ! On rigole pas nous 🙂 »
Léo : « A quoi tu reconnais la fauvette des jardins ? »
Le chevalier : « A rien 🙂 Son plumage n’a aucune caractéristique notable. Sa couleur varie du brun au brun teinté de vert olive comme l’individu qui est en face de nous. »
Léo : « Il y a rien du tout qui permet de l’identifier ? »
Le chevalier : « Les demi-cercles clairs au-dessus et en-dessous de l’œil. »
Max : « On les voit à peine… »
Le chevalier : « C’est pour dire à quel point elle n’a aucun caractère spécifique notable 🙂 »
Léo : « Elle niche ici ? »
Le chevalier : « Oui. La reproduction se fait en Europe. Puis elle hiverne en Afrique sud-saharienne. »
Max : « Encore un petit zoiso qui fait 6000 km d’un coup d’aile… »
Léo : « Elle mange quoi la fauvette des jardins ? »
Le chevalier : « Ici, lors de l’éducation des petits elle est essentiellement insectivore. Mais elle ne dédaigne pas quelques fruits de temps en temps. En Afrique elle a un régime mixte : insectivore et frugivore. »
Léo : « LE FAUCON ! »
Max : « Tu as fotoé ? »
Le chevalier : « Pas facile… Il est rapide ce faucon… »
Max : « Oui oui… C’est ça, c’est le hobereau. On le voit souvent ici. »
Léo : « C’est le mâle ? Je crois que nous avons déjà vu une femelle… »
Max : « Oui, ils nichent ici. Peut-être par là. D’après leurs déplacements… »
Samuel : « Un faucon hobereau… »
Max : « Et oui petit Sam 🙂 Il y en a ici. Avec bonome, on en a vu un se poser juste là la première fois qu’on est venus. Il était tout près. »
Léo : « Et tu as eu peur 🙂 »
Max : « Au début j’avais peur des rapaces. Alors ce hobereau, juste là, dont on voyait bien le bec crochu et les serres aiguisées… »
Le chevalier : « Tu t’es réfugié dans ma poche. »
Max : « Ben oui ! Je reconnais 🙂 LÀ ! »
Léo : « Une fauvette grisette ! Sylvia communis, Sylviidés ! »
Max : « Là on la reconnaît bien 🙂 »
Samuel : « Et on en a vu la dernière fois. »
Max : « Ça veut dire qu’elles habitent juste là ! On va en revoir alors ! Observez bien… »
Léo : « Là ! Ça a bougé ! »
Samuel : « Là aussi ! »
Max : « Ça va pas être facile de les voir dans cette végétation… Bonome, tu es prêt à fotoer ? »
Le chevalier : « Aussi prêt qu’on peut l’être 🙂 »
Léo : « Bonome ! »
Max : « Elle a une chenille dans le bec ! »
Léo : « Si elle la mange pas c’est pour la donner à ses petits ! »
Max : « Alors il y a au moins un couple et des petits ! »
Léo : « Rholala ! »
Le chevalier : « J’ai l’impression qu’il y a un nid par là… »
Léo : « Oui, c’est là qu’on voit le plus de mouvements. Mais les petits sont plus dans le nid. Ils se promènent et piaillent pour avoir du manger… »
Samuel : « Un autre adulte ! »
Max : « Là aussi ! »
Léo : « Tout ça de fauvettes ! »
Max : « Bonome, je regrette pas de t’avoir accompagné pour te tenir compagnie 🙂 »
Le chevalier : « M’accompagner ? Vous avez honteusement tenté de me manipuler en utilisant votre cousin Samuel afin que je vous emmène aux zoisos ! »
Max : « Ça c’est ton interprétation des faits ! »
Léo : « Mais cessez donc vos querelles macarel ! Là il y a une jeune fauvette à tête noire ! »
Max : « Macarel toi même ! Comment tu sais que c’est un jeune d’ailleurs ? »
Léo : « Max, on a déjà vu des fauvettes à tête noire. »
Max : « Ben oui ! »
Léo : « Et les as-tu déjà vues immobiles sur une branche comme ça ? Sans sauter partout ? »
Max : « Non, elles tiennent pas en place les fauvettes à tête noire. »
Léo : « Et regarde un peu son allure ! C’est un jeune pas encore autonome. Et il attend ses parents pour avoir du manger. »
Max : « C’est une jeune femelle ? »
Léo : « On peut pas savoir. Les jeunes fauvettes à tête noire ont toutes la calotte marron. Les mâles comme les femelles… »
Samuel : « Tu connais bien les fauvettes à tête noire cousin Léo. »
Léo : « On en a déjà vu alors j’ai étudié un peu… »
Max : « Et là, c’est qui ? »
Léo : « On dirait un jeune pouillot 🙂 »
Le chevalier : « Pouillot véloce. »
Max : « Comment tu sais ? »
Le chevalier : « J’ai entendu des adultes 🙂 »
Samuel : « Encore un jeune 🙂 »
Max : « Il est vraiment bien ce nouvel observatoire… »
Léo : « La jeune fauvette à tête noire est là ! »
Max : « Et le jeune pouillot… Il est tout ébouriffé. »
Léo : « Les jeunes sont souvent tout ébouriffés. Et il a l’air un peu perdu, fatigué… »
Max : « Et si on faisait une pause pour regarder l’étang ? »
Léo : « Moi je veux bien. »
Samuel : « Moi aussi. »
Le chevalier : « Comme vous voulez… »
Léo : « Bonome, tu veux bien me prêter le gros zoom s’il te plaît ? »
Le chevalier : « Tu veux fotoer ? »
Léo : « Ou zoomer. On verra en fonction de ce que je vois. »
Le chevalier : « Ou veux-tu que je l’installe ? »
Léo : « Là s’il te plaît… Merci bonome. »
Max : « On vient avec toi ! »
Léo : « Mmmmm… Des grands cormorans… Des Laridés… Mouettes qui rigolent… Goélands leucophées… »
Max : « Je crois que bonome nous observe… »
Samuel : « Il va nous fotoer 🙂 »
Le chevalier : « Oui 🙂 »
Max : « On prend la pause ! Léo ! Tu te retournes pas ? »
Léo : « Si si ! »
Max : « Allez ! »
Léo : « Oui… »
Max : « Bon, bonome on s’en fiche de Léo ! »
Le chevalier : « Léo tu m’as l’air bien concentré. »
Léo : « Oui oui… »
Léo : « Je l’ai eu ! Je le guettais 🙂 »
Max : « Montre un peu ça ! »
Samuel : « Bravo cousin Léo ! Bravo ! »
Max : « Aussi bien que bonome ! Bonomou, on a plus besoin de toi. Léo te remplace comme fotoeur. »
Le chevalier : « Très bien. Qu’il me remplace aussi comme chevaucheur, comme pocheur, comme gratouilleur… »
Max : « Bonomou, tu es irremplaçable ! Les fotos de Léo sont pas mal mais les tiennes les surpassent ! »
Samuel : « Oulala ! Tu imagines même pas à quel point elles les surpassent ! »
Max : « On peut pas surpasser plus que ça 🙂 »
Samuel : « T’ai-je déjà dit à quel point tu nous es indispensable ? »
Le chevalier : « Vils flatteurs ! »
Max : « Pas du tout ! Je suis indigné par cette remarque ! »
Samuel : « Je suis blessé que tu penses cela de nous ! »
Max : « Tes petizours ! Viens Samuel, on va étudier les zoisos. Laissons là cet ingrat ! »
Samuel : « Il comprend rien à l’attachement qu’on lui porte ! »
Léo : « Pourquoi vous étudiez les rousserolles ? On en a jamais vu. »
Max : « Peut-être que ça va les faire venir. »
Samuel : « Si elles savent qu’on s’intéresse à elles… »
Léo : « Allons voir ça… »
Max : « Aloraloralor… »
Léo : « Ça c’est une petite charbonnière il me semble… »
Max : « Oui mon Léo. »
Samuel : « On voit les mêmes de la cabane 🙂 »
Max : « Parce qu’on a des restaurants à zoisos. On a plein de clients 🙂 »
Léo : « Des charbonnières, des mésanges bleues, des moineaux… »
Max : « Des pigeons aussi… »
Léo : « Des fois une perruche vient chiper le manger… »
Max : « Par contre le rougequeue noir et les étourneaux viennent pas au resto. »
Léo : « Rougegorge vient un peu. Mais très tôt le matin. »
Samuel : « On a nos propres zoisos 🙂 »
Max : « Ils viennent nous voir mais ce sont pas nos zoisos petit Sam. Ce sont des zanimos sauvages. »
Léo : « Un parent est arrivé ! »
Max : « Mâle ou femelle ? Je vois pas la cravate noire… »
Léo : « Alors c’est la maman. La cravate noire du mâle est plus large. On en verrait une partie. »
Samuel : « La maman et son petit 🙂 »
Max : « Léo, tu te souviens quand il y avait toutes les mésanges à la fenêtre l’an dernier ? »
Léo : « 11 je crois. 8 petites bleues toutes mignonnes et trois adultes. »
Samuel : « Vous avez vu tout ça de mésanges d’un coup ? »
Max : « Oui 🙂 Elles étaient bien installées sur le rebord de la fenêtre. »
Léo : « Les petits piaillaient pour avoir du manger. »
Max : « Alors les parents prenaient des graines dans le resto et les donnaient aux petits. »
Léo : « Une fauvette grisette ! »
Max : « Elle a une chenille dans le bec ! »
Samuel : « Il est beau ce zoiso. »
Léo : « Moi j’aimerais pas être une chenille en ce moment. »
Max : « Tu te ferais dévorer par les zoisos. »
Samuel : « Il y en a une autre de ce côté ! »
Max : « Elles s’activent beaucoup oulala ! »
Léo : « Ben, si elles ont des petits, il faut bien les nourrir. C’est que ça mange beaucoup un petit zoiso ! »
Samuel : « Ils doivent grandir vite pour être prêts pour la migration ! »
Max : « Ils ont trois ou quatre mois pour être assez costauds pour partir en Afrique subsaharienne… »
Le chevalier : « Alors que vous vous êtes encore incapables d’aller au Grand Étang à pattes. »
Max : « Tu nous nourris pas assez ! »
Le chevalier : « Vous ingurgitez 10 livres de chocolat par semaine et ce n’est pas assez ? »
Léo : « Max, là tu risques des ennuis… »
Max : « D’accord. Je retire. Pardon bonome. Tu es le meilleur bonome de la terre. Aucun bonome t’arrive à la cheville. Oulala ! »
Le chevalier : « Mouai… Je ne sais pas si tu es sincère… »
Léo : « Encore une grisette ! »
Max : « J’aime bien les fauvettes grisettes mais j’aimerais bien voir d’autres zoisos quand même… »
Léo : « Et si on allait au Petit Royaume Sauvage ? »
Max : « Bonne idée ça ! »
Le chevalier : « J’envisageais plutôt de rentrer… »
Max : « Bonome, c’est sur le chemin ! »
Le chevalier : « Si on passe par ce côté c’est plutôt un gros détour. »
Max : « Mais on fait que le premier chemin. On s’avance pas beaucoup. Et si on voit pas de zoisos on rentre. »
Léo : « S’il te plaît bonome ! »
Samuel : « S’il te plaît ! »
Le chevalier : « D’accord. Mais nous restons dans l’allée des peupliers. »
Max : « Oui bonome ! »
Samuel et Léo : « Merci bonome ! »
Au Petit Royaume Sauvage on a une une belle surprise 🙂 Il y avait des cigognes blanches ! On connaît bien les cigognes de Charentmaritimie mais ici ça fait bizarre. Je m’y habitue pas encore 🙂
Et puis il y a eu le milan noir. Lui aussi on le connaît bien en Charentmaritimie. Mais il est rare au nord de la Loire…
Voilà Princesse pour cette petite inspection de fin d’après midi. Je t’embrasse Princesse et j’espère que tu vas bien.