Jeudi 9 février, An IV
Max : « Bonome, mon bonomou, aurais-tu l’obligeance de nous expliquer un peu où nous sommes ? »
Le chevalier : « Bien sûr mon petitours. Nous sommes au début des célèbres falaises des Vaches-Noires. Elles bordent le Pays d’Auge. »
Max : « Les Vaches-Noires ? On va voir des vaches ? Au bord de la mer ? »
Le chevalier : « Non Maxou, nous n’allons pas voir de vaches. Mais certains blocs éboulés de la falaise se couvrent d’algues brunes quand ils se retrouvent sur l’estran et, vus de la mer, ils ressemblent à des vaches noires. Je vous montrerai ça plus loin… Il me semble d’ailleurs que les falaises des Vaches-Noires se trouvent un peu plus loin. Mais regardez un peu… »
Max : « C’est pas très beau… »
Léo : « C’est un peu chaotique… »
Samuel : « C’est tout effondré… »
Le chevalier : « Quel enthousiasme ! Ça me fait plaisir de vous avoir emmenés ici… Un haut lieu de la géologie et de la paléontologie ! »
Max : « Ronchonne pas bonome. Mais des falaises grises quand le temps est gris… »
Léo : « Avec aucun recul en plus. »
Samuel : « A cause que la mer est haute ! »
Max : « Mais tu vas nous faire aimer. J’en suis sûr. »
Léo : « Quand tu nous auras tout expliqué les falaises. »
Samuel : « Chevalier, nous t’écoutons. »
Le chevalier : « Par où commencer ? »
Max : « C’était un soir d’été, dans la Grèce Antique… »
Léo : « Max ! Commence pas à te moquer ! »
Samuel : « Et le lance pas sur la Grèce Antique ! Tu as le front tout le tour d’la tête toi ! »
Le chevalier : « Tu crains un long exposé interminable et soporifique, toi aussi mon petit Samuel ? »
Samuel : « J’aime bien t’écouter expliquer chevalier. Mais je suis impatient de fossiler. »
Léo : « Mais avant, tu dois nous raconter un peu ces falaises. »
Le chevalier : « Asseyons nous alors. Bien, je ne débuterai pas l’histoire dans la Grèce Antique mais dans les années 1760-1760. 1767 je pense… Jean-Baptiste Louis Romé de l’Isle (1736-1790) est le premier à s’intéresser à ce site, essentiellement pour les fossiles qu’il renferme. Toutefois les connaissances de l’époque étant assez limitées, ce physicien et minéralogiste de talent peine à interpréter les fossiles qu’il collecte. Il prendra ce qui doit être un plésiosaure pour un cachalot. Vous vous rendez compte ? »
Max : « Bah oui ! Oulala ! Confondre un Plésiosaure et un cachalot ! La honte ! Pfff ! »
Samuel : « Chevalier, c’est quoi un pliosaure ? »
Le chevalier : « Un vertébré Sauropside Diapside. »
Max : « Évidemment ! Tout le monde sait ça voyons ! Bonome, nous fais pas perdre notre temps à raconter des banalités s’il te plaît. »
Samuel : « Cousin Max ironise 🙂 »
Le chevalier : « Disons que ce sont des reptiles marins. Je pense qu’il y a un squelette au musée de paléontologie. Je vous le montrerai. »
Max : « On va aller au musée de paléontologie ? On va voir des dinosaures ? »
Le chevalier : « Oui mon petitours. Nous irons au musée. Et nous verrons des dinosaures non-aviens. »
Max : « Des vrais dinosaures ? Rhooo ! »
Samuel : « Cousin Max, tu voles les répliques de cousin Léo 🙂 »
Max : « On va voir des dinosaures ! Rholala ! Des dinosaures ! On y va quand ? »
Le chevalier : « Nous verrons. »
Max : « Bonome, quand je vais graver l’article de cette sortie, on sera déjà allés au musée. Pourrais-je mettre une foto de plésiosaure s’il te plaît ? »
Le chevalier : « C’est ton blog Maxou. Tu fais comme tu l’entends. »
Max : « Merci bonome. »
Le chevalier : « Max, les plésiosaures ne sont pas des dinosaures. »
Max : « Pas grave bonome, pas grave ! »
Léo : « La suite s’il te plaît ! »
Le chevalier : « La suite, nous la devons à l’abbé Diquemare, toujours à la fin du 18ème siècle. Il s’intéresse beaucoup aux terrains sédimentaires de Normandie qu’il parcourt sans relâche. La légende dit même qu’un jour, alors que le roi Louis XVI en personne demandait à le voir, on ne put le trouver car il arpentait les falaises littorales. A partir de ses multiples observations, l’abbé ose affirmer que les fossiles ont une origine organique. »
Léo : « Un origine organique ? Ben oui ! Ce sont des restes d’êtres vivants les fossiles. Pourquoi dis-tu que l’Abbé ose l’affirmer ? »
Le chevalier : « Parce qu’à l’époque cela ne va pas de soi ! Certains affirment encore que les fossiles se forment spontanément dans la roche. Ou que ce sont des jeux de la nature, des facéties de Dieu… Ou même des traces du déluge biblique ! »
Max : « Des zoms pensaient tout ça ? »
Le chevalier : « Eh oui ! Mais n’oubliez pas que la pensée évolue. Au 18ème siècle on pense encore que la Terre n’a que quelques milliers d’années… »
Léo : « Elle a 4,5 milliards d’années environ… »
Le chevalier : « Oui, nous le savons maintenant. Bien, revenons à notre abbé. Il affirme donc que les ossements qu’il recueille sont des fossiles. Mais aussi que ce sont des espèces exotiques. On peut supposer qu’il pense que ce sont des espèces disparues mais ça, il ne l’affirme jamais. »
Léo : « Il ose pas ? »
Le chevalier : « Non ! Dans le contexte de l’époque, ce serait sacrilège. N’oublions pas que pour la plupart des gens de l’époque, et l’Église en tête, les espèces ont été créées par Dieu lors de la Genèse. Dire qu’une espèce a disparu, c’est sous-entendre qu’elle n’était pas adaptée et donc que Dieu s’est trompé en la créant ! »
Max : « Au bûcher ! Au bûcher ! »
Le chevalier : « Peut-être plus à cette époque 🙂 »
Léo : « Bonome, il y a une stèle ou quelque chose quelque part en hommage à l’abbé Diquemare ? J’aimerais l’honorer. »
Le chevalier : « Cela t’honore. Nous chercherons… »
Samuel : « Et après ? Il y a qui ? »
Le chevalier : « Jean Léopold Nicolas Frédéric Cuvier, dit Georges Cuvier (1769-1832). »
Max : « Le grand Cuvier ? Il est venu ici ? »
Le chevalier : « Oui Maxou. »
Max : « On va marcher sur les pas du grand Cuvier. Rholala ! »
Samuel : « Cousin Max, pourrais-tu cesser de rholalaer s’il te plaît ? J’écoute moi ! »
Max : « Oui Samuel 🙂 »
Le chevalier : « Le grand Cuvier est venu étudier les crocodiles. »
Max : « On va voir des crocodiles fossiles ? »
Le chevalier : « Il doit y en avoir au musée. »
Max : « J’ai hâte d’y être ! »
Le chevalier : « Nous irons Maxou. C’est promis. Cuvier a attentivement étudié les fossiles de crocodiliens trouvés dans la région et surtout ici. Il a remarqué que certaines espèces n’existaient plus et il en a déduit que les espèces pouvaient disparaître. »
Léo : « Il l’a affirmé, lui ? »
Le chevalier : « Oui, mais cela le perturbait quand même. En effet, si les espèces disparaissent, il risque de n’en plus rester un jour. Cuvier a donc imaginé la théorie des créations successives. Les espèces disparaissent mais Dieu – Cuvier était profondément croyant – les renouvelle régulièrement en réactualisant la Création. Bon, signalons quand même que le grand Cuvier a dit des erreurs. Certaines vertèbres qu’il a attribuées à des crocodiliens sont en réalité celles de dinosaures. Mais les dinosaures n’étaient pas encore connus et le mot lui-même ne fut créé qu’en 1842 par Richard Owen. »
Max : « Si même le grand Cuvier dit des erreurs… »
Samuel : « Tout le monde en dit un jour 🙂 »
Le chevalier : « Bien, à ce moment la position systématique de nombreuses espèces, notamment des vertébrés, est encore floue… »
Max : « Tu vas pas nous faire toute l’histoire des sciences ? »
Le chevalier : « Non, je m’arrête là pour l’histoire de la paléontologie… Passons à la stratigraphie. »
Léo : « Petit Sam, la stratigraphie est l’étude des strates, c’est à dire des couches. »
Samuel : « Merci cousin Léo. »
Max : « Tu vas nous faire toute l’histoire de la stratigraphie ? »
Le chevalier : « Il faudrait débuter avec Nicolas Sténon (1638-1686). Il est l’auteur d’un ouvrage passionnant : le prodrome sur les solides naturellement contenus dans les solides. On peut dire que c’est le fondateur de la sédimentologie. Et il me semble bien qu’il sous-entend que les fossiles ont une origine organique… »
Max : « Bonome, je voudrais pas manquer de respect à ton ami Nicolas Sténon mais tu nous en parleras un autre jour. »
Le chevalier : « Oui Max. Son prodrome est absolument passionnant ! Bon, revenons ici. Avec un anglais cette fois : Henry de la Beche. Il est le premier à comparer les argiles des Vaches-Noires aux Argiles d’Oxford (Oxford-clay). On peut dire qu’il est donc le premier à attribuer les argiles d’ici à l’étage Oxfordien. »
Léo : « C’est l’Oxfordien ici ? »
Samuel : « C’est quand l’Oxfordien ? »
Max : « Au Jurassique supérieur. »
Le chevalier : « Entre 163 et 157 millions d’années avant nos jours. »
Max : « Donc ici c’est l’Oxfordien. »
Le chevalier : « Pas seulement. C’est toujours de la Beche qui découvre que la base des falaises appartient au Callovien supérieur et que le sommet date du Cénomanien. »
Max : « Le Cénomanien ? Mais c’est au Crétacé supérieur ça ! »
Le chevalier : « Oui, le sommet des falaises date bien du Crétacé. »
Léo : « Alors si je résume, on sait depuis de la Beche, que les falaises sont du Callovien supérieur, de l’Oxfordien et du Cénomanien. »
Max : « On va voir tout ça ? »
Le chevalier : « Je vais vous expliquer au fur et à mesure de notre avancée. »
Léo : « Tu as des choses à ajouter ? »
Max : « Léo… Bonome a toujours des choses à ajouter. On va passer la journée assis sur un rocher à l’écouter bavasser… »
Samuel : « Néglige, chevalier. Ajoute des choses 🙂 »
Le chevalier : « 1860 environ. Edmond Hebert (1812-1890) propose une stratigraphie détaillée en 33 horizons. Sa nomenclature est encore utilisée de nos jours. »
Max : « Je suppose qu’un horizon est une fine couche. »
Le chevalier : « Tu supposes bien. »
Max : « Tu connais tous les horizons ? »
Le chevalier : Non Maxou 🙂 J’accélère. Arrivons en 1881 et à Henri Douvillé (1846-1937). Il se fonde sur les ammonites pour établir une subdivision de la falaise. »
Max : « Des mamonites ? On va voir des mamonites ? »
Le chevalier : « Des ammonites Max ! Pas des mamonites ! »
Samuel : « Chevalier, cousin Max le fait exprès ! Il polissonne ! Et plus tu vas le reprendre, plus il dira mamonite 🙂 C’est un plaisantin, cousin Max. »
Léo : « Bonome, tu connais les subdivisions de la falaise ? »
Le chevalier : « Euh… Oui… De bas en haut :
Marnes de Dives (H1 à H5 de Hebert) ; Callovien supérieur.
Marnes de Villers (H6 à H14) ;
Oolithe ferrugineuse de Villers (H15) ;
Argiles à Lopha gregarea (H16)
Calcaires d’Auberville (H17 à H22) ;
Calcaire oolithique de Trouville ;
Coral-rag de Trouville.
Je vous propose de commencer à avancer. Nous étudierons les marnes de Dives à notre retour. »
Max : « Pourquoi que les Marnes de Dives ? Et pourquoi au retour ? »
Le chevalier : « Nous allons longer la falaise. Vous verrez pourquoi. Les Marnes de Dives affleurent sur l’estran. Elles sont donc facilement accessibles, mais quand la marée est basse 🙂 »
Max : « Alors on y va ! »
Léo : « C’est parti ! »
Samuel : « En route ! »
Max : « Euh, bonome, tu as dit que nous allions longer les falaises. On va aller à leurs pieds ? »
Le chevalier : « Pas vraiment. C’est interdit et dangereux. Nous resterons sur l’estran. Regardez un peu… »
Le chevalier : « Ce qu’il y a là, juste devant, ce sont des éboulis. Des coulées de boue… Nous risquerions de nous y enfoncer. Je dois avouer que j’ai essayé d’y aller il y a quelques années. J’ai cru que j’allais y laisser mes chaussures 🙂 »
Léo : « Comment ça ? »
Le chevalier : « Vous voyez peut-être des fines traînées gris clair. Ce sont des écoulements d’eau chargée en argiles. Là où il passe, l’argile devient très meuble. J’ai posé un pied dans l’une de ces coulées. Il s’est enfoncé jusqu’à la cheville. En essayant de le retirer j’ai appuyé très fort sur l’autre pied qui s’est également enfoncé. J’ai tiré, tiré… Et mon pied est venu. Mais pas ma chaussure 🙂 J’ai eu énormément de mal à la récupérer. »
Léo : « Mais comment tu t’en es tiré ? Tu pouvais pas marcher ! »
Le chevalier : « Il y a toujours une solution mon petitours. La pression du corps est trop importante sur un pied… »
Léo : « Il faut augmenter la surface sur laquelle s’exerce la pression… »
Max : « Bonome ! Non ? Tu as pas fait ça ? »
Samuel : « Fait quoi ? »
Max : « Augmenter la surface ! J’en suis sûr ! Tu t’es mis à plat ventre et tu as rampé ! »
Le chevalier : « Oui Maxou 🙂 »
Max : « Mais tu devais être tout crotté ! »
Le chevalier : « Oui 🙂 Et je me suis fait très peur. Alors nous n’irons pas au pied de la falaise. Surtout que depuis c’est devenu une ZNIEFF. »
Léo : « Un ZNIEFF ? Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique ? »
Le chevalier : « Oui. La végétation est variée, adaptée aux sols lourds et humides et la faune est très intéressante. »
Max : « Oui mais on s’en fiche ! On veut des mamonites ! »
Le chevalier : « Regardez moi ça… »
Max : « Tu nous expliques s’il te plaît ? »
Le chevalier : « Ce n’est pas facile… Le bas de la falaise que nous voyons est occupé par les Marnes de Villers. Peut-être apercevez-vous une fine couche brune. On la voit mieux dans le piton à droite. C’est l’Oolithe ferrugineuse de Villers. Au dessus il y a les argiles à Lopha gregarea. En blanc ce sont les calcaires d’Auberville… Enfin, si je ne me trompe pas… Prenons un peu de recul… »
Le chevalier : « Vous voyez bien au premier plan la pseudo-terrasse formée par les coulées de boue. Elle est soumise à l’action des vagues. Encore plus en avant il y a les blocs de calcaires durs qui se détachent petit à petit de la terrasse. Ce sont surtout des morceaux du Coral-Rag de Trouville non visible sur la foto. Il est au sommet de la falaise, légèrement en arrière. »
Léo : « Bonome, si j’ai bien compris il y a un épisode marneux en bas de la falaise. Il date du Callovien supérieur et de l’Oxfordien je suppose inférieur. Puis un épisode calcaire au dessus. Et la transition se fait doucement. »
Le chevalier : « Tu comprends bien mon petitours. On parle effectivement de l’Oxfordien inférieur terrigène et de l’Oxfordien moyen carbonaté. Il y a donc un changement progressif de sédimentation. Les apports sédimentaires provenant du continent sont de plus en plus réduits. A la place, des carbonates se forment sur une plate-forme peu profonde. »
Léo : « Pourquoi ça change ? »
Le chevalier : « Léo, tu sais bien qu’il faut étudier dans le détail pour comprendre tout cela. Je ne vais pas tout vous dévoiler tout de suite. »
Léo : « On va enquêter 🙂 »
Samuel : « Elles sont belles ces falaises avec le soleil. »
Max : « Bonome, c’est le calcaire de quoi en blanc ? »
Le chevalier : « Je pense que c’est le calcaire d’Auberville… »
Max : « Et comment on fait pour accéder aux formations du haut de la falaise ? »
Le chevalier : « On regarde par terre 🙂 »
Max : « Toi tu cherches tout en bas pour trouver ce qu’il y a tout en haut ! Ben d’accord ! »
Samuel : « Je sais ! J’ai compris ! »
Max : « Explique moi alors ! »
Samuel : « Les falaises s’effondrent et il y a des coulées. Puis les fossiles se séparent de la roche et s’accumulent en bas. Donc pour trouver les fossiles du haut, on regarde par terre ! »
Léo : « Bravo petit Sam ! »
Max : « Mais comment on sait de quelle couche ils viennent ? »
Le chevalier : « A leur aspect, leur couleur, les morceaux de gangues qui les recouvrent encore… »
Max : « Elles font quelle hauteur ces falaises ? »
Le chevalier : « Je ne trouve plus ma carte mais il me semble que le point côté le plus élevé se trouve non loin de notre cabane à une altitude de 105 mètres. »
Max : « 105 mètres ! Oulala ! Tout ça ! »
Léo : « Et la mer rogne ces falaises, qui reculent inexorablement jusqu’au jour où il en restera rien… »
Le chevalier : « Il me semble qu’en ce moment l’estran s’ensable… »
Max : « Alors partout la mer grignote la côte, mais pas ici ? »
Le chevalier : « Ce n’est pas partout Maxou. Globalement, la mer gagne du terrain mais il peut arriver que localement la côte soitstable, voire qu’elle avance dans la mer. Rien n’est simple tu sais. »
Max : « On parle, on parle… Et on fossile pas… C’est pas comme ça que je vais trouver des mamonites moi ! »
Le chevalier : « Oui Max. Mais avant de nous y mettre, éloignons nous un peu… Voilà… »
Le chevalier : « Au premier plan, sur l’estran, ce sont les Marnes de Dives, du Callovien supérieur. Nous les examinerons tout à l’heure. Retournons au pied de la pseudo-terrasse… »
Le chevalier : « Voilà… Voyez-vous les gros blocs de calcaires ? »
Max : « Bonome, avons-nous des lunettes noires, des cannes blanches et des chiens ? »
Le chevalier : « 🙂 Ça faisait longtemps 🙂 »
Léo : « Ce sont des blocs du Coral-Rag de Trouville ? »
Le chevalier : « Exact mon petitours. »
Max : « On commence à étudier ? »
Le chevalier : « Oui. Dis Maxou, si je trouve une jolie colonne stratigraphique du lieu, la mettras-tu dans ton blog ? »
Max : « Bien sûr mon bonome. Mais on la commentera pas plus que tu l’as fait 🙂 »
Chère élève…
Je sais pas quoi répondre…
Je suis très touché par ton message. Vraiment. Ça me fait chaud au cœur… Alors je vais pas faire un long discours et je vais simplement te remercier. Je peux rien faire d’autre. Merci beaucoup. Merci pour tes encouragements. Merci pour ta compréhension. Merci pour ta fidélité à mes articles toujours trop vite écrits…
Je suis ravi de te faire voyager…
Max petitours.
Bonsoir à tous.
C’est passionnant ce que vous faites, vraiment. J’aimerais bien inspecter moi aussi, si cela ne tenait qu’à moi, je le ferai, cela est certain. Parfois, à travers votre blog, je m’imagine avec vous, je voyage, moi aussi. Continuez à faire ce que vous faites déjà si bien : partager et transmettre vos connaissances. Je sais que cela ne vous est pas évident entre les cours et les aventures de Max, que rédiger ces articles est souvent compliqué avec, en plus, le travail pour l’école…
Mais je sais que vous y arriverez, vous en êtes capable, j’en suis persuadé. Vous pouvez être sûr que vos fidèles lecteurs sont très satisfaits.